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Accueil > Marques & Agences > La pression s’accentue sur les grands groupes français encore présents en Russie

La pression s’accentue sur les grands groupes français encore présents en Russie

Certaines grandes sociétés tricolores refusent jusqu'à présent de cesser leurs activités économiques et commerciales sur le territoire russe ou avec des entreprises locales, mettant en avant leurs intérêts économiques et leur responsabilité sociale auprès de leurs employés.

Par Nathalie Tran et Jean-Michel De Marchi. Publié le 22 mars 2022 à 18h02 - Mis à jour le 08 avril 2022 à 18h06
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En raison des sanctions économiques, commerciales et financières prononcées ces dernières semaines contre la Russie par les pays européens, les Etats-Unis et leurs alliés pour protester contre l’invasion de l’Ukraine le 24 février, de nombreuses multinationales, dont les suédoises Ikea et SKF, les américaines McDonald’s, Coca-Cola et Starbucks, ou les allemandes BP et Volvo, ont annoncé leur départ de Russie.

Les grandes entreprises françaises ont été plus lentes à réagir, mais certains groupes – Kering, Publicis, BNP Paribas, LVMH… – ont progressivement annoncé leur retrait ou l’interruption de leurs activités locales.

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Des menaces de boycott

Mais beaucoup d’autres temporisent et les critiques se multiplient à l’encontre de ces grands groupes français qui, ces derniers jours encore, maintenaient leur présence dans le pays. Des premières campagnes de boycott se mettent en place, alimentées par des responsables ukrainiens, des ONG et élus politiques en France, et par des consommateurs sur les réseaux sociaux. Un dilemme pour les multinationales tricolores, menacées par ailleurs de nationalisation par la Russie si elles quittent le pays.

Après le bombardement par l’armée russe d’un magasin Leroy Merlin dans le nord de Kiev, ayant provoqué le décès de huit personnes au moins selon le parquet général ukrainien, les salariés ukrainiens de la chaîne de bricolage française ont lancé une pétition, le 21 mars, demandant à Adeo, la holding de Leroy Merlin, ainsi qu’aux deux autres enseignes du groupe Mulliez – Auchan et Décathlon – de cesser leurs activités en Russie. Le groupe refuse jusqu’à maintenant de céder.

TotalEnergies a de son côté été mis en demeure de cesser ses activités en Russie par deux ONG – Greenpeace et Les Amis de la Terre – en s’appuyant sur le devoir de vigilance et le risque de violation des droits humains inhérent à la guerre en Ukraine. Le groupe pétrolier, également soumis aux critiques de représentants politiques, a finalement évolué en annonçant mardi 22 mars sa décision “de ne plus conclure ou renouveler des contrats d’achat de pétrole et de produits pétroliers russes, afin d’arrêter tout achat de pétrole ou produits pétroliers russes, dans les meilleurs délais et au plus tard à la fin de l’année 2022.”

Présent en Russie depuis 1991, le groupe français veut cependant poursuivre ses activités gazières, qui sont à la fois plus importantes et plus stratégiques. TotalEnergies est notamment actionnaire de Novatek, premier producteur et exportateur de gaz naturel liquéfié russe, détenu à 9,9 % par le géant russe Gazprom.

Renault, lui, est sur le point de céder. Le groupe automobile français a annoncé mardi 23 mars la suspension de son activité industrielle en Russie, où il emploie 45 000 personnes. Le territoire russe est son deuxième marché après la France en matière de ventes de véhicules avec environ 500 000 immatriculations en 2021. Il est également propriétaire à près de 68 % du grand constructeur local AvtoVAZ (Lada). La Russie équivaut à la moitié du résultat opérationnel de la division automobile de Renault.

D’autres grands acteurs français en Russie temporisent toujours. C’est le cas notamment de Danone, Société Générale, Accor, Auchan, Leroy Merlin, Decathlon, Yves Rocher et L’Oréal, même s’ils ont parfois diminué leurs activités. L’Oréal a ainsi annoncé la fermeture de ses 40 magasins locaux et l’arrêt de ses investissements, mais maintient la production de son usine.

La France, deuxième employeur privé de Russie

L’impact sur l’image de marque de ces entreprises, en France et à l’international, est réel. Mais leurs intérêts économiques sur place sont importants. Elles mettent également en avant leur responsabilité sociale d’entreprise. Leur position est soutenue par Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef : “Il y a 160 000 salariés d’entreprises françaises. Ils n’ont rien demandé ces gens-là. Ils ont besoin de se nourrir, ils ont besoin d’être payés. Et notre responsabilité en tant qu’employeur, c’est d’abord de payer les salaires, a-t-il déclaré le 15 mars sur BFM.

Avec 160 000 travailleurs en Russie, la France était avant la guerre le deuxième employeur privé du pays. Jusque-là, le gouvernement français n’a pas émis de recommandation officielle pour quitter la Russie et semble se prononcer au cas par car selon les activités concernées et la médiatisation qui touche les entreprises présentes.

Cet article a été rédigé et publié dans une première version sur son site par Planet Labor, autre publication du groupe mind. Il a ensuite été mis à jour et complété par mind Media.

Nathalie Tran et Jean-Michel De Marchi
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