Fin 2024, le search représentait 75 % des revenus publicitaires de Google

Google a publié mardi 4 février un chiffre d’affaires 2024 de 350 milliards de dollars, en croissance de 14 % sur un an, et un résultat net de 100,1 milliard (+ 35,7 %). Au 4e trimestre, les revenus publicitaires ressortent à 72,5 milliards (+ 10,6 % sur un an), dont 10,5 milliards pour YouTube (+ 13,8 %) et 54 milliards pour le search (+ 12,5 %). La part du search dans les revenus publicitaires a progressé de 1,3 point en année glissante au 4e trimestre, à 74,6 % du total. Quant à la publicité, elle représentait au 4e trimestre 75,1 % de l’ensemble du chiffre d’affaires de Google. 

Le search à la mode générative restera-t-il la vache à lait ?

Toute la question à l’heure actuelle est de savoir si le search peut rester la vache à lait de Google, dans un contexte d’abus de position dominante sur le secteur établi par la justice américaine, qui cherche des solutions pour y mettre fin ; et de montée en puissance de la recherche alimentée par l’IA générative, dont les acteurs du secteur, au premier rang desquels OpenAI, menacent de capter des parts de marché.   

Google n’a pas donné de détails chiffrés sur la monétisation publicitaire – démarrée en octobre 2024 aux États-Unis – de AI Overviews, désormais disponible dans une centaine de pays. Dans un communiqué, le CEO Sundar Pichai a fait savoir que l’entreprise investirait 75 milliards de dollars en 2025 dans l’IA. Aux investisseurs, il a aussi indiqué que “2025 allait être une des grandes années pour l’innovation dans la recherche en ligne”. Concernant son assistant IA Gemini, dont le modèle économique repose actuellement uniquement sur les abonnements (à côté d’une version gratuite), il a ajouté que Google avait de “très bonnes idées” sur la façon dont la publicité pourrait y être intégrée. Autrement dit, c’est prévu.