Adalytics révèle des milliers d’impressions publicitaires générées par des robots

De nombreux annonceurs ont été facturés pour des impressions publicitaires générées par des robots, d’après une enquête d’Adalytics, révélée le vendredi 28 mars. Selon le rapport, certains de ces robots sont présents sur la liste de l’IAB Tech Lab (IAB Tech Lab Bots & Spider List), qui permet d’exclure directement ce type de trafic. De nombreuses adtech générant ce trafic publicitaire invalide, comme The Trade Desk ou la DSP de Google, utilisaient les outils de filtrage pre-bid des sociétés d’adverification, notamment IAS, DoubleVerify et Human Security.

À retenir. Des éditeurs premium, ainsi que des sites de presse spécialisée, ont généré des impressions publicitaires via ces robots. Il s’agit, par exemple, de Adweek, Adage, Reuters, The Wall Street Journal ou Reuters. De même pour les agences médias, telles que GroupM, Interpublic Group, Dentsu, Publicis, Havas et Omnicom. Un rapport de Cheq, société spécialisée en fraude publicitaire, datant de 2023, considérait que “jusqu’à 40 % du trafic web est invalide”. Cela “a un impact sur les coûts publicitaires et peut fausser les données rapportées, ce qui rend difficile de mesurer l’engagement” d’une campagne.

Mise à jour le 11/04 : en réaction à l’enquête d’Adalytics, DoubleVerify, après analyse, a indiqué “réfuter le rapport, inexact et trompeur”. D’après la société d’adverification, les “affirmations principales du rapport concernant DV sont inexactes”, puisque “le rapport affirme à tort que les annonceurs sont facturés pour des impressions GIVT (General Invalid Traffic)”, alors que, en réalité, le trafic invalide “est retiré post-bid et n’est donc pas facturé”.