Accueil > Médias & Audiovisuel > Hélène Zemmour (TV5Monde) : “TV5MondePlus va devenir notre plateforme unique de streaming vidéo” Hélène Zemmour (TV5Monde) : “TV5MondePlus va devenir notre plateforme unique de streaming vidéo” En manque de visibilité et de notoriété, TV5Monde veut développer ses activités numériques, leur distribution et leur monétisation, notamment sa plateforme de streaming vidéo, TV5MondePlus, qui va centraliser toutes ses offres vidéo dès octobre. Hélène Zemmour, directrice du numérique et de l’innovation du groupe audiovisuel, revient sur les contours du partenariat conclu avec France Télévisions et dévoile la stratégie et les projets de développement des offres en ligne du groupe. Par Jean-Michel De Marchi. Publié le 12 septembre 2025 à 11h45 - Mis à jour le 12 septembre 2025 à 13h27 Ressources Quelle est la place du pôle numérique à TV5Monde et quelles sont ses spécificités au sein de l’audiovisuel public ? La direction du numérique et de l’innovation, que je dirige, compte environ 25 personnes. Notre mission recouvre la délinéarisation complète de TV5Monde et la présence numérique de toutes nos marques et chaînes. Depuis peu, s’y ajoute un rôle autour de l’innovation, avec un focus sur l’intelligence artificielle – sujet crucial pour tous les médias. Nous avons aussi un rôle d’accompagnement à la transformation numérique de l’entreprise. Ce qui nous différencie, c’est l’apprentissage et l’enseignement du français que nous proposons. Cette offre est rattachée au numérique, car elle s’appuie essentiellement sur des dispositifs non linéaires : programmes web, applications, cours en ligne… L’offre va d’ailleurs s’élargir vers un pôle plus large lié à l’éducation. Hélène Zemmour 2023 Directrice du numérique et de l’innovation, TV5Monde 2009 Directrice du numérique, TV5Monde 2008 Directrice adjointe de l’interactivité, TV5Monde 2005 Responsable de production des sites internet, TV5Monde Quels sont les dispositifs numériques proposés autour de l’enseignement ? Et quelles en sont les implications pour votre travail ? Sur ce registre, nous mettons à disposition deux offres sur nos sites. La première est destinée à ce qu’on appelle les apprenants en autonomie, complétée par une application mobile, qui permet d’apprendre le français à partir de nos contenus web et de l’antenne. Nous permettons d’apprendre via des documents audiovisuels authentiques – extraits de films, séries et journaux télévisés sélectionnés -, qui sont proposés en transcription, avec des exercices en auto-complétion. Tout est autocorrectif et entièrement gratuit. La deuxième offre de contenus proposée via le numérique cible les enseignants de français. Nous leur proposons des parcours pédagogiques par niveaux et des ressources clés en main autour des contenus de TV5Monde, ce qui leur permet par exemple de faire travailler leurs élèves sur un extrait de JT ou d’un film partenaire. L’apprentissage est classé par niveau de compétence (cadre européen A1, B1, B2…) et par public ou contenu cible. La mise à disposition de ces dispositifs implique pour nous une négociation en amont avec les producteurs pour les droits de “pédagogisation” – ce qui n’est pas anodin. Tous ces contenus sont disponibles en formats multilingues et sous-titrés. C’est très utile pour les enseignants de FLE [français langue étrangère, Ndlr]. Nous les formons également : lors du 16e Congrès mondial des professeurs de français en juillet à Besançon, nous avons présenté des conférences sur l’utilisation de TV5MondePlus pour enseigner. Avoir ces professeurs “labellisés TV5Monde” qui utilisent nos ressources en classe est très valorisant pour le groupe. En 2020, le groupe a lancé sa plateforme de streaming, TV5MondePlus, avec beaucoup d’ambitions dans un marché déjà riche. Quel est son positionnement et quels sont les contours de l’offre ? TV5MondePlus est né de la volonté du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre canadien d’alors, Justin Trudeau, de créer une plateforme numérique francophone pour contrebalancer les offres des GAFAM et les plateformes de SVOD américaines. Après une phase de construction technique pour aboutir à un système de distribution mondiale, nous entrons en phase de déploiement. La plateforme est principalement disponible en OTT, avec un modèle AVOD (avec publicité). Sur les marchés payants comme celui des États-Unis, l’offre est proposée en TV Everywhere [modèle de consommation vidéo sur abonnement très présente aux États-Unis qui prévoit l’accessibilité d’une offre vidéo payante sur différents supports avec login obligatoire, Ndlr]. Elle est accessible uniquement aux abonnés de TV5Monde, pour protéger la distribution à l’antenne. Au Canada/Québec, la chaîne est distribuée via notre partenaire TV5 Québec Canada, avec un catalogue partiel, dans lequel ne figurent pas les programmes canadiens pour ne pas concurrencer les producteurs locaux sur ce territoire. Ces dernières années, nous avons également mis en place une distribution complémentaire sur différentes box dans le monde, et sur des TV connectées [sur Samsung et LG, Ndlr]. Il y avait 4 000 heures de programmes gratuits disponibles au lancement sur TV5MondePlus. Aujourd’hui, c’est environ 6 000 heures, issues de nos partenaires francophones et d’institutions culturelles (Collège de France, Museum national d’Histoire naturelle…). “Le numérique représente 6 à 8 % du budget global de TV5Monde, en augmentation régulière” Que représente TV5MondePlus sur le numérique et quels sont les contenus les plus consultés ? Les séries, films et documentaires sont les plus consultés. L’âge moyen sur TV5MondePlus est de 38 ans, ce qui est plutôt jeune comparé à l’antenne. L’offre est consultée dans plus de 215 pays et territoires, avec une forte progression : + 39 % de visites et + 20 % de vidéos vues en un an. C’est une croissance annuelle à deux chiffres depuis le lancement de la plateforme en 2020 [la plateforme vidéo totalisait 31,2 millions de visites en un an en septembre 2024 et 15,5 millions de vidéos vues. Les principales zones d’utilisation sont le Maghreb, la France, l’Inde, la République démocratique du Congo et l’Argentine, Ndlr]. L’enjeu clé du développement des plateformes vidéo est leur distribution très large. Qu’avez-vous entrepris à cet effet ? Nous avons un catalogue de programmes qui n’a pas de notoriété en dehors de leur zone d’origine, même quand ce sont de très grands succès locaux. Pour faire découvrir davantage les contenus de TV5MondePlus, nous avons déjà développé des distributions complémentaires : intégration à des box et TV connectées, partenariats avec des FAI comme Claro au Brésil, etc. Nous devons composer notamment avec les difficultés d’accès en Afrique. Pour cela, en République démocratique du Congo, nous proposons par exemple, via une filiale d’Orange, des forfaits data spécifiques incluant TV5MondePlus. Nous essayons d’adapter notre distribution aux spécificités régionales et voulons maintenant aller plus loin. Nous avons lancé des créations originales, très anglées, aux droits mondiaux, pour cibler les jeunes publics un peu partout : Damoiselle, Cheveux afro, Pourquoi on se bat, Génération carbone… Ces formats aident à générer de l’audience et de la notoriété. Sur le plan opérationnel, nous avons engagé différentes actions, j’en parlais précédemment – traduction, communication, web-marketing -, ainsi qu’une hyperdistribution de nos offres pour plus de visibilité, sous l’impulsion de notre nouvelle direction générale. Sur ce point, nous venons de conclure un accord de distribution majeur avec France Télévisions, pour distribuer depuis juillet notre offre vidéo sur sa plateforme France.tv en France. Quelles sont les modalités de votre partenariat avec France Télévisions ? D’abord, il faut souligner la cohérence de cet accord, puisque France Télévisions est notre actionnaire principal et nous nous appuyons déjà sur sa régie publicitaire, France Télévisions Publicité. L’objectif est de profiter de la notoriété et de la force de distribution de France Télévisions afin de pallier notre faible visibilité en France. Le partenariat prévoit la mise à disposition de notre catalogue complet [un peu moins de 7 000 heures de programmes, Ndlr], géobloqué sur le territoire de la France, avec l’intégration de pré-rolls et un partage de revenus publicitaires à 50/50 ; un modèle similaire à celui que France Télévisions a noué avec Arte. FTV distribue notre offre aussi en TV connectée, mais pas sur les FAI car nous n’avons pas les droits de tous nos partenaires sur ce point. Nos programmes affichent systématiquement le logo TV5Monde et ceux de nos chaînes partenaires le cas échéant, pour valoriser leur origine et nos marques. Par ailleurs, les audiences de nos vidéos sont isolées et attribuées à TV5Monde – le process est manuel dans l’immédiat -, et les programmes ne sont pas indexés sur les moteurs afin de ne pas nuire au référencement direct de TV5Monde. Quels sont les chiffres de consultation de l’offre vidéo ? L’essentiel de la consommation vient du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Amérique latine, des zones que nos partenaires, France Télévisions, Radio-Canada, et RTS, touchent difficilement seuls. Notre sous-titrage et la traduction de l’interface en arabe et en espagnol portent leurs fruits. Nos audiences proviennent, dans l’ordre, d’Algérie, d’Égypte, puis de France, d’Inde et d’Irak. 75 % de l’audience est réalisée sur mobile, très majoritairement via Android. Parmi les utilisateurs actifs – l’authentification reste optionnelle pour favoriser la découvrabilité -, un sur deux a moins de 35 ans. Notre audience en Afrique a 29 ans en moyenne. En Europe, l’émission culte Striptease a toujours énormément de succès, tandis qu’au Maghreb et Moyen-Orient, les programmes du Sud dominent. Quel est le budget du numérique ? Et quelle est la monétisation de vos activités ? Le numérique représente 6 à 8 % du budget global de TV5Monde, en augmentation régulière, soit environ 9 millions d’euros cette année. Des enveloppes spécifiques de partenaires soutiennent ponctuellement la découvrabilité de nos offres. Le développement de recettes propres via différents leviers est l’une de nos priorités. D’abord via la publicité, qui est commercialisée pour nous par France Télévisions Publicité Internationale (FTPI), sauf en Afrique où la régie de Canal+ nous représente. Sur YouTube, notre chiffre d’affaires atteint désormais six chiffres. En parallèle, nous explorons le brand content et le placement de produits dans nos créations originales. Parmi les autres leviers, nous avons également signé un accord avec Microsoft pour diffuser des flux d’articles monétisés par la publicité sur son service d’actualités. Nous développons aussi nos revenus via les coproductions, avec un intéressement aux reventes de formats. “Nous voulons collaborer davantage avec des influenceurs francophones pour améliorer notre notoriété” Quel est le travail du groupe en matière d’IA ? Nous utilisons l’IA aujourd’hui au service des contenus, pas comme gadget, parce qu’elle a un coût important et un impact carbone. Nous intégrons donc l’IA dans les processus métiers pour améliorer et accompagner la productivité des équipes sur des tâches sans valeur ajoutée (sous-titrage, découpage vidéo, synthèse de textes…), sans remplacer l’humain. Un exemple : dans le CMS de la rédaction, des outils d’IA aident les journalistes à réécrire des chapeaux ou transcrire des vidéos – mais ils gardent la relecture et la décision finale. Nous exigeons une validation humaine, surtout pour le sous-titrage, afin de maintenir une qualité parfaite. Nous utilisons aussi l’IA pour la recommandation de contenus. Nous regardons tout ce qui se fait en IA et comment l’utiliser de façon optimale, tout en gardant le contrôle. Nous avons mis en place le protocole TDM pour encadrer juridiquement l’usage de nos contenus, mais nous sommes réalistes : les moteurs les aspirent déjà. Et par ailleurs, nous avons aussi l’enjeu de maintenir la découvrabilité de nos contenus dans les IA : il faut que les IA puissent parler français demain ; nous avons un rôle de service public à jouer pour nourrir ces IA intelligemment. On se souvient de la cyberattaque majeure qui a immobilisé TV5Monde en 2015. Le groupe ou ses plateformes ont-ils subi récemment de nouvelles attaques ? Depuis cette attaque il y a dix ans, nous sommes une cible permanente pour différents acteurs, mais sans impact significatif sur nos offres à l’antenne et sur le numérique. Nous sommes régulièrement formés. Il faut rester humbles. Nous subissons des attaques quotidiennes (bots malveillants, phishing…) et formons régulièrement nos équipes aux bonnes pratiques. Le groupe est exposé et la menace est accrue avec l’émergence des robots, mais nous travaillons à nous en protéger, sans sacrifier ni notre mission, ni notre référencement. Quels sont vos projets et vos priorités numériques désormais ? Nous avons élaboré un plan de développement pour la période 2025-2028, dont nous posons les bases. Nous allons repenser notre stratégie sur YouTube pour y être plus présents et plus visibles. Nous visons d’ailleurs une diffusion accrue sur tous les canaux de recrutement (réseaux sociaux, mobile…). À partir d’octobre, TV5MondePlus va devenir notre plateforme unique de streaming vidéo et le seul point d’entrée pour notre offre vidéo, intégrant tous nos replays, nos chaînes en direct (chaînes TV et FAST), et notre offre d’information, absente jusqu’ici. Plus largement, nous allons rationaliser l’offre en ligne du groupe autour de trois piliers : TV5MondePlus, notre offre de streaming ; TV5Monde Info, pour l’actualité, avec une refonte en cours qui aboutira en 2026 ; et TV5Monde Edu, autour de l’apprentissage, avec un branding renforcé. Enfin, un nouvel habillage, conçu par Gédéon, sera mis en place en octobre sur toutes nos offres numériques. En parallèle, nous travaillons sur deux projets d’innovation : un partenariat avec une start-up franco-béninoise pour intégrer à nos offres un sous-titrage en langues rares (swahili, lingala), et un autre avec la start-up franco-israélienne Coda, pour créer un sous-titrage en langue des signes, améliorant ainsi l’accessibilité. Enfin, nous lançons tout au long du mois de septembre plusieurs programmes, séries et émissions, notamment la saison 2 d’On va dire les termes, avec l’influenceuse Athena Sol : c’est un projet important pour nous car nous voulons collaborer davantage avec des influenceurs francophones pour améliorer notre notoriété. TV5Monde en chiffres Le groupe TV5Monde est détenu par plusieurs États via leurs organes audiovisuels, et majoritairement par la France, avec France Télévisions (46,5 % du capital), France Médias Monde (12 %), Arte France (3,1 %) et l’INA (1,6 %). Sont également actionnaires la RTBF (10,5 %), la Société suisse de radiodiffusion et de télévision, SSR (10,5 %), Radio-Canada (6,3 %), Monte Carlo Riviera (5,2 %) et Télé-Québec (4,2 %). Le groupe a pour missions la promotion de la création francophone et de la langue française, et la distribution d’informations internationales, dans le monde entier. Il revendique distribuer ses programmes en 12 langues dans 437 millions de foyers à travers le monde, pour environ 60 millions de téléspectateurs par semaine. Kim Younès (ex-M6 et BFMTV) a été nommée PDG de TV5Monde en octobre 2024. Elle a indiqué vouloir élargir le positionnement éditorial du groupe, aujourd’hui très orienté vers la culture et l’international, notamment vers l’économie. Dans le sillage de la volonté des autorités françaises de rendre TV5Monde plus représentatif de la francophonie, Kim Younès a également exprimé le souhait d’ouvrir le capital de la structure à plusieurs pays africains, notamment le Cameroun, le Gabon et le Congo. TV5Monde avait prévu un budget global de 120 à 125 millions d’euros en 2025, dont environ 114 millions issus de dotations publiques versées par les États actionnaires (la France contribue à 73 % de la dotation publique, soit 84 millions d’euros) et plus ou moins 8 à 9 millions d’euros de ressources propres (2,3 millions d’euros de revenus publicitaires envisagés et 6 millions d’euros de revenus de distribution). Le budget numérique oscille entre 6 et 8 % du budget global, soit plus ou moins 9 millions d’euros en 2025. Jean-Michel De Marchi Alliances éditeursStreaming vidéoTransformation de l'audiovisuelTransformation des médiasTV Besoin d’informations complémentaires ? 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