• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Adtechs & Martechs > RGPD (5/5) : quels prestataires stockent des cookies et pendant combien de temps ?

RGPD (5/5) : quels prestataires stockent des cookies et pendant combien de temps ?

Quels sont les prestataires de la publicité en ligne qui n’utilisent pas de cookies pour accéder aux données utilisateurs ? Lesquels les utilisent en complément d’autres méthodes, comme les identifiants publicitaires mobiles ? Ceci est le cinquième et dernier volet de notre analyse de la Global Vendor List. 

Par Sara Chaouki et Aymeric Marolleau avec Paul Roy. Publié le 08 avril 2021 à 9h28 - Mis à jour le 14 septembre 2022 à 17h45
  • Ressources

Série

Cet article est le premier d’un dossier en plusieurs parties consacré à l’analyse des données de la Global Vendor List (GVL) du Transparency and Consent Framework (TCF) de l’IAB Europe.

1 – Les données collectées par les 637 acteurs de la publicité en ligne en 2021

2 – SSP, DSP et DMP : comparaison des données collectées par activité

3 – Analyse des choix des 67 acteurs français de la publicité en ligne

4 – Consentement ou intérêt légitime : les bases légales déclarées par les acteurs présents dans la Global Vendor List

5 – Cookies : Quels prestataires les stockent et pendant combien de temps ?

Depuis la deuxième version du TCF, les prestataires qui veulent rejoindre la GVL doivent préciser, au moment de s’enregistrer, plusieurs informations concernant leur accès aux données des utilisateurs. D’abord, utilisent-ils ou non des cookies (ou d’autres informations de stockage) ? Ensuite, quelle est la durée maximale pendant laquelle ils les conservent ?

La liste des choix de tous les prestataires dans la Global Vendor List

À la première question, un prestataire sur quatre (161 sur 637) a déclaré ne pas utiliser de cookies. Dont plusieurs acteurs du mobile, qui travailleraient donc exclusivement dans l’environnement in-app, comme les adnetworks Adikteev, Tapjoy, MobileFuse, Maiden Marketing et Mobkoi et une dizaine d’acteurs français (A.Mob, Adikteev, Adloox, Adverline, Médiamétrie, Qwarry…). 

Cinquante sociétés ont déclaré les utiliser, mais avec une durée de conservation de zéro seconde. C’est par exemple le cas des adnetworks allemands Yieldlove, AddApptr, PubNative et du français SYNC (Madvertise), spécialisé dans la synchronisation TV-numérique. Pour le fondateur de la CMP Didomi Romain Gauthier, il pourrait s’agir d’erreurs au moment de remplir le questionnaire de l’IAB : “des prestataires, qui opèrent par exemple dans l’environnement in-app, n’ont peut-être pas su comment indiquer qu’ils ne collectent pas de cookies. D’autres, qui collectent des cookies, ont peut-être mal déclaré la durée maximale pendant laquelle ils les conservent”. De fait, mind Media a pu interroger ZBO Media et Soundcast pour rectifier ce que nous avions constaté dans la Global Vendor List : tous deux stockent les cookies pendant 13 mois maximum, bien que le premier ait déclaré dans la GVL ne pas en collecter, et que le second y ait indiqué les conserver pendant zéro seconde.

Ils sont donc un peu plus de 400 à déclarer conserver les cookies pendant plus d’une seconde. Et ils sont 363 (76,3 % de ceux qui les stockent) à les conserver entre une seconde et 13 mois. 

Ces 13 mois correspondent à la durée maximale imposée, en France, par la CNIL. Selon nos constats, aucun acteur français ne dépasse d’ailleurs cette limite (voir le détail pour les acteurs français en fin d’article). Avec 397 jours, Digiteka est celui qui les conserve le plus longtemps, et l’éditeur de CMP SFBX (ex-Chandago) le moins longtemps : 12 secondes seulement. 

63 sociétés ont déclaré une durée supérieure à cette limite. Une grande partie d’entre eux, dont Comscore et LiveIntent, ont opté pour 24 mois. “Il faut insister sur le fait qu’il s’agit d’une durée maximale théorique, mais les prestataires peuvent bien sûr l’adapter selon les pays où ils travaillent”, souligne Benoît Oberlé, fondateur du data provider Sirdata et vice-président du TCF Steering Group de l’IAB Europe.

Quelques valeurs extrêmes se comptent en siècles, sans qu’il nous soit possible de déterminer s’il s’agit de fautes de frappe ou d’erreurs d’interprétation. Parmi eux figurent par exemple une société polonaise spécialisée dans la mesure du trafic bot, baptisée Edge NPD / ABT Shield, le plug-in pour commentaires américain Disqus, ou encore Blockthrough, spécialisé dans le contournement des adblockers. “Ces écarts sont surtout le fait d’acteurs non européens qui n’ont pas conscience des directives mises en place dans le cadre du RGPD, explique Romain Gauthier (Didomi). Le risque est toutefois désormais limité, puisque c’est la durée du consentement, contrôlée par les CMP, qui prévaut. Chez Didomi par exemple, nous imposons une durée de consentement de 6 mois, au-delà de laquelle l’utilisateur a de nouveau le choix de consentir ou de s’opposer au dépôt du cookie. En cas de refus, le prestataire ne pourra accéder aux données personnelles sur le navigateur même s’il déclare, théoriquement, une durée de stockage des cookies plus longue.”

Des alternatives aux cookies

Outre les deux questions déjà citées, les prestataires qui rejoignent la Global Vendor List doivent aussi préciser s’ils utilisent d’autres méthodes que les cookies pour stocker ou accéder aux informations sur le terminal d’un utilisateur, comme le stockage web local (enregistrement de données dans un navigateur web), l’IndexedDB (une base de données locale embarquée dans le navigateur), et les identifiants publicitaires mobiles (l’IDFA sous iOS, l’Ad ID dans Android).

Il ressort que près d’un prestataire sur quatre (149 sur 637) a répondu oui. Citons par exemple Xandr, Google, LinkedIn, SpotX, The Trade Desk, Salesforce, Tabola, Mediamath, Teads, Digiteka Technologies… “Nous utilisons le stockage web local pour garder en mémoire les paramètres de personnalisation de notre player vidéo, à savoir le volume sonore, la qualité de la vidéo et la langue.” indique Christophe Rosko, CTO de Digiteka Technologies. 

Quels sont les choix des acteurs français ? 

Pour connaître les réponses des 55 acteurs français à ces trois questions, explorez notre graphique interactif ci-dessous :

Made with Flourish
Méthodologie

Début décembre 2020, nous avons récupéré la version 66 de la Global Vendor List déployée dans le cadre de la deuxième version du Transparency & Consent Framework. Ses “policies” se trouvent ici. Elle comprenait 637 prestataires, qui avaient renseigné plus d’une vingtaine d’informations (finalités, fonctionnalités, bases légales, durée de conservation des cookies…), dont la plupart sont analysées dans les différentes parties de notre dossier. 

Certains biais méritent d’être précisés. Les informations renseignées par chaque acteur ne sont pas contrôlées par l’IAB et sont susceptibles de changer. Certains ont pu faire des erreurs au moment de remplir le questionnaire de l’IAB. Par ailleurs, les prestataires indiquent dans la GVL les traitements pour lesquels ils agissent en tant que “responsables de traitement”. Cela signifie qu’ils peuvent faire d’autres types de traitements, sous le statut de “sous-traitants” pour le compte de leurs clients, sans que ceux-ci apparaissent dans la GVL. 

Pour affiner cette analyse, nous avons qualifié la nationalité et le positionnement principal d’environ 250 prestataires. Évidemment, certains acteurs ont plus d’un positionnement. Nous avons retenu celui ou ceux qui ressortent le plus dans leur communication ces dernières années. 

Pour plus de clarté, nous avons également simplifié l’appellation des finalités et des fonctionnalités. Par exemple, la finalité 1, qui permet aux prestataires d’indiquer s’ils utilisent des cookies, des identifiants publicitaires mobiles ou d’autres méthodes de stockage local, a été résumée par “Cookies” dans nos graphiques. Nous avons aussi parfois classé ces finalités et fonctionnalités par catégories (publicité, contenu, mesure, fingerprinting). La définition exacte de chacune d’elles se trouve dans un encadré dédié. 

Pour toutes questions ou remarques, n’hésitez pas à nous contacter : datalab@mind.eu.com

Sara Chaouki et Aymeric Marolleau avec Paul Roy
  • Adtech
  • Cookies
  • Publicité programmatique
  • RGPD

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

Dossiers

RGPD (1/5): quelles données les acteurs de la publicité en ligne collectent-ils en 2021 ?

Dossiers

RGPD (2/5) : quelles données les SSP, DSP et DMP collectent-elles ?

RGPD (3/5): quelles données les 67 acteurs français de la publicité en ligne récoltent-ils ?

RGPD (4/5) : l’intérêt légitime est de moins en moins choisi comme base légale

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros 

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers 

Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence 

Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence"

Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus…

Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media

Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer”

Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 

Le New York Times affiche toujours une croissance très robuste portée par le numérique 

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email