• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Marques & Agences > Amanda Medina (Etam) : “Nous avons aujourd’hui une réelle expertise sur Instagram” 

Amanda Medina (Etam) : “Nous avons aujourd’hui une réelle expertise sur Instagram” 

Etam, aujourd’hui suivie par près de 1,3 million de followers sur Instagram, se distingue par une stratégie social media au plus proche de son audience, axée sur les collaborations et l’interaction. Amanda Medina, head of social media, PR & brand content d’Etam, dévoile les approches spécifiques sur les différentes plateformes de la marque, qui sponsorise environ 20 % de ses publications.

Par Clémence de Ligny. Publié le 24 mai 2024 à 15h37 - Mis à jour le 03 juin 2024 à 17h05
  • Ressources

Quelle est votre stratégie globale sur les réseaux sociaux ? 

Amanda Medina. Notre stratégie diffère et s’adapte à chaque plateforme. Par exemple, sur Instagram, notre prise de parole est globale et s’adresse à toutes nos communautés, aussi bien en France, qu’en Europe, aux États-Unis ou en Amérique du Sud. Sur Facebook, on a, au contraire, une quarantaine de pages pays. Sur TikTok, notre compte étant encore récent, nous nous sommes pour l’instant concentrés sur la France. Nous sommes également présents sur Twitter, YouTube, Snapchat et LinkedIn.

Côté messages de marque, on va utiliser Instagram et Facebook pour du branding pur et mettre en avant nos collections, nos produits et nos collaborations, là où sur LinkedIn, notre prise de parole sera plus institutionnelle, et sur TikTok, davantage ciblée sur les jeunes.

On sponsorise environ 20 % de nos publications. Le budget pour ces contenus sponsorisés est principalement alloué au marché français, à hauteur de 80 %, les 20 % restants étant répartis sur nos pays filiales. On a également un budget acquisition qui englobe le social paid avec par exemple des campagnes “dark” [qui n’apparaissent pas sur le compte de la marque, mais uniquement sur les emplacements publicitaires prévus, ndlr] pour diffuser des messages commerciaux comme les soldes, que nous ne relayons pas en organique.

Quelles sont les meilleures pratiques des marques sur les réseaux sociaux ?

Quels sont vos principaux objectifs et métriques de campagne ? 

Nous avons plusieurs typologies d’objectifs : le branding et la performance. Objectifs de branding pour des lancements de collection ou nos défilés, et dans ce cas c’est principalement le reach qui nous intéresse, ou objectifs de performance pour booster nos ventes et nous allons alors regarder le taux de transformation.

Comment appréhendez-vous les différentes plateformes ?

Instagram est aujourd’hui la plateforme sur laquelle nous avons une réelle expertise et sur laquelle nous performons  le mieux, et ce en grande partie grâce aux interactions constantes avec notre communauté. C’est très important pour nous. Mon équipe est composée de trois personnes en France qui s’occupent du community management et qui répondent à 95 % des messages privés que l’on reçoit. Nous répondons aussi à tous les commentaires, même négatifs. Être réactif face aux problématiques de nos clientes et leur donner la possibilité d’interagir directement avec quelqu’un de la marque est très apprécié. Nous souhaitons que la cliente ressente l’humain à travers ses interactions avec la marque via nos réseaux sociaux. Aujourd’hui, notre objectif est d’accroître notre présence sur TikTok. C’est une plateforme en pleine expansion avec un algorithme différent, donc un défi pour nous. 

Qu’est-ce qu’un contenu qui fonctionne chez Etam ? 

Il y a trois types de posts qui fonctionnent généralement très bien. Parmi eux, les posts qui mettent en avant des détails de produits, comme une dentelle très travaillée, ou un bijou sur une bretelle  par exemple. Autre type : les posts inclusifs. Le fait de ne pas retoucher les photos, de représenter chaque type de corps, de montrer que tous sont beaux, y compris avec leurs défauts, plaît beaucoup à notre communauté. Troisième typologie de posts qui performent très bien : les posts d’influenceuses qu’on reposte, par exemple une influenceuse qui porte un produit. Ce sont des contenus plus authentiques qui plaisent beaucoup.

Concernant les influenceurs, quelle est votre stratégie ? Comment les choisissez-vous et quelles bonnes pratiques avez-vous à partager ?

Aujourd’hui notre stratégie de marketing d’influence est bien ancrée, puisqu’on travaille tout au long de l’année avec environ 500 influenceuses tous pays confondus, dont 300 que nous invitons à nos défilés. On développe également des collaborations de plus long terme dans le cadre desquelles on laisse une influenceuse co-créer avec nos stylistes une collection capsule. 

Concernant le choix des influenceuses, tout dépend de nos objectifs de campagne. Si notre objectif est orienté branding et que l’on veut porter un message fort, nous allons avoir besoin d’une porte-parole et donc d’une influenceuse engagée et leader d’opinion. Si notre objectif est d’augmenter notre taux de transformation, on va travailler avec des influenceuses aux communautés très engagées et qui convertissent bien.

En termes de communauté, on travaille autant avec des célébrités qu’avec des créatrices de contenu aux communautés plus petites. L’impact ne sera bien évidemment pas le même. On aura forcément une portée plus importante avec une personnalité, mais sans que cela ne garantisse un chiffre d’affaires et un nombre de ventes plus élevé. À l’inverse, une influenceuse moins connue peut avoir une communauté si forte et engagée, qu’en fonction de ses posts, les ventes peuvent décoller. Là encore, tout dépend de nos objectifs. 

Internalisez-vous vos campagnes ou travaillez-vous avec des agences ?

Nous sommes accompagnés par un bureau de presse qui nous conseille de façon ponctuelle sur le marketing d’influence. Mais étant donné notre bonne connaissance du marché de l’influence en France, nous travaillons principalement en interne. Nous sommes trois dans l’équipe social media et trois sur la partie influence. Lorsqu’une nouvelle influenceuse émerge sur le marché, nous allons tester l’appétence de sa communauté pour nos produits. En fonction des résultats, on voit ensuite si l’on réitère ou non la collaboration. Parallèlement, on a parfois de belles surprises, avec des influenceuses qui mettent en avant nos produits sans que l’on ait commandité quoi que ce soit. 

Un exemple d’une campagne qui a bien fonctionné ?

Toutes les co-créations de maillots de bain que l’on a faites avec des influenceuses marchent très bien. L’année dernière, on a par exemple travaillé pour la deuxième année consécutive avec l’influenceuse mode Lison Sebellin, suivie par plus de 500 000 abonnés, sur la création d’une collection de maillots de bain qui a très bien performé. Cette année, nous lancerons une collection en co-création avec l’influenceuse Wendy Swan qui est suivie, elle, par près de 370 000 d’abonnés. 

Quelles sont selon vous les bonnes pratiques pour réussir ses campagnes et avoir une stratégie d’influence efficace sur les réseaux sociaux ? 

Le meilleur conseil que je puisse donner, c’est de tester au maximum, tout en restant en adéquation avec son image de marque, en choisissant des profils d’influenceurs adaptés et en priorisant la qualité sur la quantité, en fonction de son budget. C’est comme ça que l’on peut trouver le bon influenceur au bon moment. Cela peut paraître logique, mais ce sont parfois les recettes les plus simples qui sont les meilleures. 

Amanda Medina

Depuis 2018 : Etam, en charge des médias sociaux et de la communication

2017-2018 : social media manager freelance

2012-2018 : assistante juridique, BCM & Associés

Clémence de Ligny
  • Influence marketing
  • Instagram
  • Réseaux sociaux
  • Stratégies annonceurs
  • TikTok

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Analyses

Quelles sont les meilleures pratiques des marques sur les réseaux sociaux ?

Marketing d'influence : Razorfish crée son équipe de créateurs de contenus

Les Français de moins de 18 ans accros à TikTok

Analyses

IA générative : Aive automatise la post-production vidéo

Instagram pesait un tiers des revenus publicitaires de Meta en 2022

Louis Vuitton, Dior et Gucci, stars des réseaux sociaux

Au tour de TikTok de proposer sa suite publicitaire assistée par l'IA générative 

Les États-Unis font un pas vers l'interdiction de TikTok

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros 

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers 

Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence 

Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence"

Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus…

Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media

Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer”

Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 

Le New York Times affiche toujours une croissance très robuste portée par le numérique 

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email