Accueil > Médias & Audiovisuel > Détails et projets des deux listes candidates pour diriger l’IAB France Détails et projets des deux listes candidates pour diriger l’IAB France Deux listes et deux orientations distinctes sont proposées pour l'organisation interprofessionnelle. L'une conduite par Frédéric Olivennes (Weborama), l'autre par Christophe Dané (Digitall Makers). Par Jean-Michel De Marchi. Publié le 23 mars 2018 à 14h03 - Mis à jour le 22 juillet 2021 à 17h28 Ressources Les membres de l’IAB France éliront mardi 3 avril leur nouveau conseil d’administration sur un scrutin de liste. Deux listes au moins ont été déposées, portées chacune par un candidat à la présidence. Les projets proposés diffèrent sensiblement, l’impact pourrait être important pour l’interprofession. L’une des listes est conduite par Christophe Dané, dont le projet prévoit de positionner davantage le bureau français de l’IAB vers les fournisseurs de technologies publicitaires autour de problématiques opérationnelles, technologiques et business (formats publicitaires, RGPD, enjeux techniques…) en renforçant les expertises technologiques des commissions. Sur la liste de l’ancien directeur digital d’agences médias (Omnicom Media Group, Havas…), désormais président-fondateur du cabinet de conseil en marketing Digitall Makers, figurent Emmanuel Brunet (Eulerian Technologies), Emilie Carcassonne (Nielsen), Edouad Level (CJ-Conversant), Caroline Duret (Obviously), Franck Lewkowicz (Quantcast), Hymane Ben Aoun (Aravati), Christophe Bosquet (Effinity), Vincent Montet (enseignant), Augustin Decré (Outbrain), Alban Peletier (AntVoice), Amaury Delloye (Nano Interactive), ainsi que Carole Ellouk (Adventori) et Estelle Real (Sublime Skinz) qui seraient vices-présidentes. L’IAB France a besoin d’être plus agile, plus influente, plus professionnelle Christophe Dané président de Digitall Makers “L’IAB France a besoin d’être plus agile, plus influente, plus professionnelle, souligne Christophe Dané. Mon souhait est de conserver un rôle central sur le marché et pluri-métiers pour l’association. Les commissions auront un rôle central – elles seront pilotées par par un président en lien avec le conseil d’administration -, de mettre en place une déclinaison française du TechLab pour structurer les dispositifs, innover et accompagner les professionnels dans leurs enjeux techniques, de développer études, sondages et formations pour donner des repères au marché, ainsi que mettre en place une labellisation des formations et accompagner du marché sur les questions de la mesure publicitaire.” Plus de passerelles entre IAB et SRI ? Une deuxième liste est conduite par Frédéric Olivennes (Weborama) et comprend notamment, pour le conseil d’administration, Véronique Pican (Ligatus) comme vice-présidente, ainsi que Denis Gaucher (Kantar Media), David Pironon (Smart), Laurence Bonicalzi-Bridier (M Publicité), Nicolas Rieul (S4M), Sophie Poncin (Orange Advertising), Luc Vignon (366), Benoit Oberlé (Sirdata), Isabelle Lechanteur (Google), Christine Turk (Konbini), Jacques Cazin (Adways), Fabien Scolan (Leboncoin), Prune Nouvion (LinkedIn), Philippe Framezelle (Adverline), etc. Les responsables des commissions seraient dévolus aux représentants de Deezer, Bayard Media, Ogury, Newbase Graphinium et Adcleek. Les positions de l’IAB France sont devenues peu audibles car elles souffrent d’une représentativité trop large de l’écosystème Frédéric Olivennes directeur général de Weborama France Cette liste peut s’interpréter comme la volonté pour les vendeurs d’espaces de peser davantage sur le marché. La France a comme particularité l’existence d’une structure représentant spécifiquement les intérêts des régies en ligne (SRI), ce qui laisse un peu moins de place à l’IAB. “Les positions de l’IAB France sont devenues peu audibles, à la fois en France et à l’international, car elles souffrent d’une représentativité trop large de l’écosystème au regard des autres instances collectives (UDA, UDECAM, AACC…). Il faut être plus clair et s’orienter vers la vente. Ensuite l’organisation interne n’est pas optimale, les intérêts des sociétés ne sont pas assez représentés et les commissions de travail sont inefficaces. Enfin les problématiques business ne sont pas assez travaillées et défendues. Ce sont tous ces points que nous voulons revoir, en changeant profondément les statuts, explique à mind Media Frédéric Olivennes, par ailleurs directeur général de Weborama France. Dans le détail, son programme prévoit quatre axes d’évolution : orienter l’organisation vers les problématiques de vente publicitaires (offre et technologies) en conservant l’hétérogénéité de la taille des membres, proposer “un partenariat fort au SRI” sur des objectifs communs tels que lobbying, baromètres et études de marché, actions à l’international (une fusion des deux organisations n’est en revanche pas un objectif affiché), concentrer le soutien au business de la vente et des technologies en ligne, revoir en profondeur les statuts, la gouvernance et les commissions (avec notamment un conseil d’administration “qui fasse moins de place à l’intuitu personae et plus à l’intérêt général du secteur”), et enfin déployer des liens et une présence plus visible à l’international. Les 140 sociétés membres de l’IAB France se prononceront le 3 avril en assemblée générale. Jean-Michel De Marchi Alliance DigitaleFormats publicitairesIABSRITransparence Besoin d’informations complémentaires ? 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