Le Parisien vise 7 % de journalistes en moins et un renforcement du numérique

Le Parisien a annoncé mardi 16 juin les grandes lignes de son nouveau projet : moins de contenus, notamment sur papier, et une offre enrichie sur le numérique. Il prévoit la fin des neuf éditions hyperlocales (départementales) pour les remplacer par un cahier régional unique sur le Grand Paris. Toujours sur le local, les formats longs (récits, reportages) seront développés et deux nouvelles cellules créées, police/justice et portraits. Sur numérique et papier, un espace opinions ainsi que de nouvelles thématiques feront leur apparition : féminisme, bien manger, science, tech, et l’intime. Une réorganisation va avoir lieu, avec une forte mobilité interne et 30 départs volontaires souhaités sur 435 journalistes, soit 7 %. 

À retenir. Le Parisien tente de faire face à la baisse structurelle de ses revenus (ventes au numéro et publicité) aggravée par la crise (sa diffusion papier est en forte baisse) et d’accélérer la transition vers le numérique sur des thématiques porteuses pour l’audience et les annonceurs. Le titre vise 200 000 abonnés en ligne dans cinq ans contre 35 000 actuellement.