Le Wall Street Journal et le New York Post portent plainte contre Perplexity

Dow Jones (éditeur du Wall Street Journal) et le New York Post ont déposé plainte aux États-Unis contre le moteur de recherche alimenté par l’IA générative Perplexity, lundi 21 octobre, pour violation du droit d’auteur. Les deux sociétés l’accusent de siphonner leur trafic en reproduisant sans autorisation leurs contenus pour générer des réponses aux requêtes, particulièrement dans Perplexity Pro (sa version payante), et “d’halluciner” en attribuant à du contenu les sources des deux publications sans qu’elles n’en soient les auteurs. Elles réclament l’effacement des bases de données ainsi que 150 000 dollars de dommages et intérêts par violation du copyright.

À retenir. News Corp, la maison mère de Dow Jones et du New York Post, a signé un accord de licence avec OpenAI en mai. Les deux plaignants affirment dans leur plainte avoir écrit à Perplexity en juillet pour discuter d’un accord similaire, leur demande étant restée sans réponse. Ce mois-ci, le New York Times a demandé à Perplexity de mettre fin à l’aspiration de ses contenus, comme Wired et Forbes il y a quelques mois. Perplexity déclare vouloir signer des accords de partage de revenus publicitaires avec les éditeurs.