Accueil > Médias & Audiovisuel > Panorama des solutions technologiques pour développer une offre vidéo en OTT Panorama des solutions technologiques pour développer une offre vidéo en OTT Accompagnant l’explosion des usages de la vidéo par abonnement au milieu des années 2010, plusieurs sociétés se sont positionnées sur le marché français pour développer des solutions de gestion et de diffusion vidéo permettant à différentes typologies d’acteurs (ayant droit, chaînes de télévision, institutions culturelles, etc.) de lancer leurs offres de vidéo à la demande en OTT. mind Media dresse un panorama des principaux acteurs présents sur le marché français. Par Paul Roy. Publié le 26 novembre 2021 à 16h18 - Mis à jour le 11 juin 2022 à 14h06 Ressources Si aux États-Unis les chiffres laissent entrevoir un essoufflement du marché, en partie au profit de plateformes financées par la publicité (AVOD et FAST), la vidéo à la demande payante (VOD) se porte toujours très bien en France – malgré un taux de croissance moins fort. Selon les données du baromètre CNC de la vidéo à la demande payante, il représentait 1,125 milliard d’euros (à 88 % concentré sur la SVOD) sur les huit premiers mois de l’année 2021 (août), contre 979,7 millions d’euros (81,5 % pour la SVOD) sur la même période l’année dernière. Comment TV5Monde a développé son offre de vidéo à la demande à l’international La forte augmentation des usages sur le marché français a donc conforté l’ambition de la poignée d’acteurs qui se sont positionnés sur les dix dernières années pour développer des plateformes de vidéos à la demande (SVOD, VOD, AVOD, TVOD…) ou en live. Il s’agit à la fois de sociétés françaises spécialisées comme Alchimie, VOD Factory, Kinow, Okast ; de groupes internationaux implantés sur le marché, à l’image de Vimeo ; de sociétés spécialisées dans les services technologiques aux chaînes de télévision comme Red Bee Media ou Cognacq-Jay Image (ex-propriété du groupe TDF) ; et plus récemment d’acteurs TV OTT ou traditionnels lançant leurs solutions en marques blanches comme Bedrock (Groupe RTL) et Molotov Solutions de Molotov (récemment racheté par FuboTV). Des développeurs de plateformes qui peuvent intervenir à plusieurs niveaux Sur le plan opérationnel, les sociétés spécialisées qui ont émergé ces dernières années répondent peu ou prou à la même promesse ; à savoir la capacité à fournir à toutes typologies d’ayants droit (chaînes, distributeurs et producteur, pure players…) mais aussi à de nouveaux acteurs (institutions culturelles, marques, etc.), une plateforme technologique simple d’utilisation de gestion et diffusion de contenus vidéo sur tous les environnements (desktop, mobile, box télécoms, TV connectées, boîtiers OTT…). Elles se positionnent en revanche à différents niveaux dans la construction d’un projet. Certaines, comme VOD Factory, ambitionnent d’avoir un vrai rôle de conseil et d’accompagnement de la société tout au long du développement de l’offre. “Nous pouvons assister sur l’acquisition de droits, comme c’est le cas avec BrutX ; dans sa stratégie de distribution en lui donnant une meilleure compréhension des environnements, à l’image de ce que nous avons réalisé avec Orange ; mais aussi dans sa stratégie marketing et d’acquisition (certaines campagnes étant opérées directement par la société ndlr)”, nous indiquait en septembre Julien Vin-Ramarony, CEO de VOD Factory. Consulter le tableau comparatif des acteurs du secteur Dans ce sens, Alchimie, société cotée qui réalisait 30 millions de dollars de chiffres d’affaires en 2020, se pose comme co-éditeur des plateformes de ses clients. Elle propose ses catalogues de contenus – qu’elle opère pour plus de 300 ayants droits – aux acteurs qui souhaitent lancer une chaîne SVOD, qui peut ensuite être distribuée sur différentes plateformes tierces (Amazon Prime Video, Rakuten TV, Samsung TV Plus, etc.) et environnements. Alchimie accompagne ensuite son partenaire sur toute la stratégie marketing, de contenus de la chaîne et éventuellement son financement par les annonceurs avec des équipes dédiées. Elle revendique aujourd’hui 400 000 abonnés à l’ensemble des chaînes. Lors de l’annonce de ses résultats semestriels en octobre (résultat d’exploitation négatif : -5,7 millions d’euros) en novembre elle a néanmoins annoncé un recentrage de ses activités sur quelques thématiques, et a repoussé son objectif de 1,2 millions abonnés en 2022, à 1,3 millions d’abonnées en 2023. Julien Vin-Ramarony (VOD Factory) : “Nous comptons plusieurs dizaines de milliers d’abonnés à chacun de nos services” D’autres acteurs (Kinow et Vimeo OTT notamment) se définissent davantage comme purs fournisseurs de technologies agnostiques. “Notre enjeu est de proposer la meilleure solution technique pour la meilleure expérience utilisateur. Pour les autres sujets (acquisition et gestion des droits, marketing, etc.), nous avons des partenaires spécialisés”, explique Pierre Antoine, le CEO et cofondateur de Kinow, entreprise d’une quinzaine de salariés. Toutes proposent néanmoins une brique marketing dédiée à l’acquisition d’abonnés (analyse de la donnée, marketing automation, etc.) et à la personnalisation du contenu. Pour répondre à ce besoin, Okast édite aussi FlameFy, une solution d’analyse des données destinée à orienter la stratégie de contenus, et d’acquisition d’audience et d’abonnés. Les spécialistes des technologies de broadcast ont pris le virage de l’OTT À ces fournisseurs de plateformes spécialisés s’ajoutent des sociétés qui développaient historiquement des services technologiques aux acteurs de l’audiovisuel traditionnel (media management, diffusion du flux “play out”, encryptage, etc.) et ont investi peu à peu le marché de l’OTT. Elles se positionnent avant tout auprès de leurs clients d’origine, les chaînes de télévision et opérateurs, mais ambitionnent d’aller vers de nouveaux marchés (fédération sportives, acteurs de l’événementiel…). C’est le cas de Cognacq-Jay Image (150 salariés et 21,7 millions de chiffre d’affaires en 2020), société française créée en 1995 et rachetée par ses employés au groupe TDF il y a deux ans. Celle-ci se définit comme un “intégrateur de différentes solutions” internes et partenaires (Akamai pour la diffusion et Alpha Networks pour le front-end dans le cas de Bein) pour construire une plateforme SVOD/OTT end-to-end, généralement sur des projets de “grande dimension” – la société compte notamment MyCanal et OCS parmi ses clients. “Aujourd’hui, nous réalisons 27 % du chiffre d’affaires sur les activités OTT, et dans les trois prochaines années ce chiffre sera de 35 ou 40 %”, explique Philippe Bonpunt, directeur général de CJI, qui affirme adopter une stratégie défensive et de rétention sur les activités d’origine de l’entreprise. Samsung veut accélérer sa stratégie AVOD en France Red Bee Media, société britannique – issue de la division recherche et développement de la BBC et rachetée depuis par le groupe suédois Ericsson – qui propose différentes solutions techniques aux diffuseurs (media management, distribution, playout, etc.) majoritairement en Europe, a également entamé cette diversification depuis 2015. Elle revendique une plateforme modulable selon les besoins du client. “On peut fournir un service end to end : le transcodage des contenus, le CRM (avec la gestion des abonnés) ou encore le front-end”, explique Olivier Braun, product manager OTT de Red Bee Media, dont 40 des plus de 2 000 salariés travaillent uniquement sur le produit OTT. “Les nouveaux enjeux du marché de la vidéo” En France, elle a développé la partie back-end plateforme TV5MONDEPlus, et s’est associé à DotScreen pour le développement du front-end (voir notre étude de cas). À ces acteurs s’ajoute l’émergence de nouvelles solutions proposées par les éditeurs et acteurs OTT eux-mêmes, à l’instar de Bedrock (propriété du groupe RTL), qui édite la plateforme de Salto et de 6play ; ou de Molotov avec Molotov Solutions, dont la solution est utilisée par Trace TV et l’opérateur télécom Maroc Telecom pour son offre OTT. Quel est le coût et le modèle économique de ces solutions ? Les différences de positionnement se ressentent aussi sur le coût des solutions, qui varie énormément selon le nombre d’environnements compatibles, du trafic, de la taille du catalogue, etc. Otto de VOD Factory est aujourd’hui commercialisée à un prix d’entrée compris entre 1 500 et 3 000 euros par mois, et les prix moyens fixes des solutions d’acteurs comme Okast, Vimeo OTT ou Kinow oscillent entre quelques centaines d’euros et milliers d’euros par mois. Par ailleurs, VOD Factory indique tirer un tiers de ses revenus de ses trois propres services SVOD, qui comptent chacun plusieurs dizaines de milliers d’abonnés. Alchimie revendique un modèle de partage de la valeur. Sur un abonnement à 4,99 euros (4,20 euros HT). 25 % du prix d’abonnement HT est destiné à la rémunération du contenu de l’ayant droit, et le montant restant est partagé à part égale entre la société et le créateur de la chaîne. VOD Factory, Okast et Vimeo OTT (qui, pour les petits services propose une formule avec un coût fixe d’un dollar par abonné) peuvent également mettre en place un partage des revenus dans certains cas. Cognacq-Jay Image (CJI) et Red Bee Media, qui interviennent davantage sur des projets de grande dimension mixant souvent diffusion linéaire et vidéo à la demande, (chaînes traditionnelles, acteurs de l’audiovisuel, etc.) mentionnent des montants allant de plusieurs dizaines de milliers d’euros à plusieurs millions d’euros par an. “Les grandes plateformes comme MyCanal, myTF1, n’ont pas le même niveau d’exigence que d’autres acteurs. La grosse différence avec des projets de pure players, c’est le volume à traiter, la masse de fichiers vidéo à transcoder, ou encore des délais très courts de passage du live à des contenus à la demande”, détaille Alexandre Ghis, international sales manager de CJI. Red Bee Media indique également proposer des dispositifs à quelques centaines d’euros par mois, par exemple pour de la diffusion d’événements en live, et utilise parfois un modèle par partage des revenus – notamment sur les offres TVOD (paiement à l’acte). De nouveaux modèles de monétisation et potentiels clients Les acteurs se veulent optimistes quant aux perspectives en France et à l’international. D’abord, parce que le marché de la vidéo à la demande payante est toujours en phase de croissance. Selon Nicolas D’Hueppe, CEO d’Alchimie, qui opère une dizaine de chaînes par abonnement aux États-Unis, la “fatigue de l’abonnement” pointée par certains analystes, est cantonnée au marché du film et de la série, qui est l’apanage des grands groupes américains. “Ces offres généralistes sont en train d’atteindre un plafond de verre, les utilisateurs qui en ont besoin ont déjà un abonnement. Nous sommes sur une thématique (le documentaire), qui représente seulement 15 % du marché de la SVOD”, explique-t-il. Un positionnement de niche sur des thématiques précises que revendiquent également les français VOD Factory, Okast et Kinow, et Vimeo OTT. Les services vidéo associent les modèles économiques pour répondre aux différents modes de consommation Mais aussi parce que l’émergence du marché d’offres financées par la publicité (AVOD et FAST) outre-Atlantique laisse entrevoir une évolution du marché européen. Sur laquelle les acteurs se montrent toutefois prudents. “Pour générer des revenus conséquents sur de l’AVOD, il faut énormément de trafic, ce qui n’est pas dans l’ADN de nos clients, qui visent pour la plupart des marchés restreints”, explique Clément Réverdy, directeur sales EMEA de Vimeo. Les offres AVOD restent en effet pour le moment la chasse gardée de Youtube, de quelques acteurs internationaux (PlutoTV, RakutenTV, Tubi), et des offres en ligne des chaînes de télévision. Plusieurs acteurs ont en revanche identifié une opportunité autour de la relinéarisation du contenu. Dans cette optique, Okast a lancé une fonctionnalité permettant de construire des chaînes thématiques gratuites (modèle FAST), et Red Media Bee indique travailler sur le sujet. “Le modèle publicitaire est une extension pour faire de l’abonnement. Les gens vont d’abord regarder des chaînes thématiques gratuites pour ensuite aller vers du payant”, explique Cédric Monnier, CEO et cofondateur d’Okast. De son côté, Alchimie profite déjà de ce marché en éditant des chaînes thématiques pour plusieurs acteurs de l’AVOD (RMC BFM PLAY et Samsung TV Plus notamment), ce qui ne représente qu’une petite part de son revenu. Pourquoi les acteurs de l’AVOD linéarisent leurs offres de contenus Ensuite, parce que la crise a renforcé le besoin de diffusion vidéo en ligne et amené de nouveaux prospects sur le marché. En décembre 2020, Vimeo OTT a lancé la plateforme de vidéo en paiement à l’acte “L’Opéra chez soi”, pour l’Opéra de Paris, et revendique un vrai succès. “Ce dispositif remplit en ligne l’équivalent de plusieurs salles (plus de 10 000 achats à l’acte à chaque session) et a permis de créer une nouvelle audience (venant des États-Unis, du Japon…). De plus, cela permet d’obtenir des données sur leurs spectateurs, qu’ils n’avaient pas nécessairement auparavant”, constate Clément Réverdy, directeur Sales EMEA de Vimeo. Même son de cloche chez Kinow, dont 20 % des clients utilisent sa plateforme sans logique de monétisation, seulement pour donner accès au contenu vidéo de manière sécurisée. “L’Académie des Césars a utilisé notre solution pour permettre aux 4 300 jurés de consulter les films, auxquels on distribuait autrefois un coffret DVD”, rapporte Pierre Antoine (Kinow). Ces dispositifs intéressent aussi des entreprises qui ne sont pas issues du monde l’audiovisuel et acteurs de l’événementiel : la MAIF utilise la technologie d’Okast pour la diffusion de ses événements, plusieurs festivals utilisent la solution de VOD Factory, et Red Bee Media a diffusé plusieurs concerts live pendant la crise sanitaire. Tableau comparatif des sociétés développant des plateformes de vidéo à la demande en OTT Nom de la solution / SociétéDirigeantsPositionnementEffectifsFinance (Levées de fonds, chiffre d'affaires...)Fonctionnalités et services principauxModèle économique et coût de la solutionPrincipaux clientsContactAlchimieNicolas d'Hueppe, fondateur et CEOCo-éditeur de plateformes et chaînes SVOD et AVOD en OTT125 salariésSociété côtée sur Euronext, Chiffres d'affaires de 28,7 millions d'euros en 2020 15,62 millions d'euros au S1 2021 (en hausse de 14,3% avec un résultat opérationnel de -5,7 millions d'euros)Plateforme OTT classique (gestion des contenus, distribution, analytics etc.) Services CRM, marketing, gestion des relation avec les ayant droits, avec les annonceurs, etc. Modèle de partage du revenu : sur un abonnement mensuel (HT), 25 % sont alloués à la rémunération du contenu, et ensuite 50 / 50 entre le partenaire créateur de la chaine et AlchimieEn France : Altice, Melty group, Samsung TV Plus à l'étranger : RTS, RTVENicolas d'Hueppe, fondateur et CEOCognacq-Jay Image (ex propriété de TDF)Philippe Bonpunt, Nicolas Basdevant et Alain Lorentz sont les trois dirigeants de la sociétéAu global : société de services aux diffuseurs TV (playout, gestion du contenu, solutions tête de réseau) Sur l'OTT : Intégrateur de technologies internes et partenaires pour permettre aux ayant-droit de construire leur propre solution de vidéo à la demande 140 salariésSociété acquise via MBO par les trois associés au groupe TDF. Chiffre d'affaires de 21,8 millions d'euros en 2020 (85 % en France) L’activité OTT / SVOD représente 28 % du chiffre d'affaires aujourd'hui, 35 à 40% dans deux ansMedia Management (laboratoire vidéo, transfert de contenus sécurisés, moteur de workflow pour publication), tête de réseau broadcast / broadband, supervision 24/7 / monitoring QoS, gestion de projet intégration et consulting. Intégration des solutions de Front, Back-end, DRM, CDN via partenaires (cliquer pour liste complète des services et fonctionnalités)Modèle économique en fonction de la taille du projet. A partir de quelques dizaines de milliers d'euros par an pour un acteur entry level (fédération sportive par exemple), à plusieurs centaines de milliers d'euros pour un acteur de moyenne ou grande taille (groupe audiovisuel par exemple)Sur les solutions OTT/SVOD : beIN Sports, MyCanal, OCS, MediawanAlexandre Ghis International sales manager alexandre.ghis@cji.parisKinow Philippe Sang, co-fondateur et CTO Pierre Antoine, co-fondateur et CEOSolution clé en main pour aider les producteurs, distributeurs et éditeurs de contenus à lancer et améliorer leur propre plateforme de streaming vidéo live et à la demande (AVOD, TVOD et SVOD)16 salariésLevée de fonds en amorçage de 500000 euros en 2016 70 % du chiffre d’affaires est réalisé en France Rentabilité atteinte en 2019 avec une croissance de 80 à 100% par anEncodage et distribution vidéo (CDN), Gestion des catalogues et éditorialisation (CMS), monétisation et abonnements (AVOD, TVOD, SVOD) Analyse vidéo en temps réel, business intelligence et mécanismes marketing (cliquer pour liste complète des services et fonctionnalités)Solution SaaS par abonnement mensuel ou annuel évolutif en fonction de la volumétrie. Environ 10 000 euros par an en moyenne.Reworld Media, l'Académie des César, Mediawan, RX Group, le Festival International du Film d'Animation d'Annecy, Château de Versailles Spectacles, LaCinetek, Tënk Pierre Antoine, co-fondateur et CEO, pierre@kinow.comOkastCedric Monnier, co-fondateur et CEO Jessica Mei Xu, présidenteSolution clé en main pour construire son offre vidéo OTT, live streaming et chaînes linéaires FAST en programmatique18 salariésSociété incubée au sein du Lab de TF1 Chiffre d'affaires non-communiqué, 40 % est réalisé en FranceInfrastructure sécurisée CMS et player vidéo (back et front-end), streaming, live streaming, playout lineaire, Serveur publicitaire programmatique FlameFy solution d'analyse du contenu pour la personnalisation du contenu et marketing automation (cliquer pour liste complète des services et fonctionnalités) Solution SaaS par abonnement avec frais de dépassement de la bande passante de 29 euros par mois pour 100 utilisateurs actifs et 0,5 To de bande passante à 699 euros par mois pour 50 000 utilisateurs actifs et 5To de bande passante Ou modèle en partage de revenusEn France : MCS Extreme, Museum TV, myZenTV, Allindi, iDance, Opsis TV, Jour2Fete, MAIF à l'étranger : Qwest, GoodMovies, Melody, SportoBe, D-Edge, AccentureCedric Monnier, CEO, cedric@flamefy.comRed Bee Media (Groupe Ericsson)Steve Nylund, CEOAu global : Acteur spécialisé dans les services technologiques aux brodcasters Sur la partie OTT : plateforme end-to-end modulable de gestion et distibution des contenus vidéo pour les offres OTT2000 salariés, dont 40 travaillant directement sur le produit OTTChiffre d'affaires de la division Red Bee Media non communiqué par Ericsson Le segment "activités émergentes et autres" d'Ericsson représentaient 3 % des revenus nets du groupe en 2020 (600 millions d'euros sur 22,5 milliards) Infrastructure back-end (transcodage, media management...) fonctionnalités CRM et analytics pour la gestion des abonnés personnalisation du front-end et de l'expérience utilisateur (cliquer pour liste complète des services et fonctionnalités)Managed Service en pay-as-you grow, dont le coût varie en fonction de la taille du projet et du trafic et s’adapte au modèle économique de chaque plateforme OTT (revenu sharing, abonné actif, impression publicitaire, visionnage initié).De quelques centaines d'euros par mois pour une petite plateforme VOD ou la diffusion en direct de petits événements, à plusieurs centaines de milliers d'euros par an dans le cas de grosses plateformes avec le développement d’applications spécifiques sur de nombreux terminaux.En France : TV5MONDEplus à l'étranger : NLZiet (Pay-Bas), Ekstraklasa TV (Pologne), Extreme-E (Royaume-Uni),Mélanie David, Customer Success Manager, Red Bee France melanie.david@ericsson.com Cong Thanh Nguyen, Customer Success Manager, Red Bee France cong.thanh.nguyen@ericsson.comVimeo OTT (édité par Vimeo)Jake Lodwick et Zach Klein en 2007Plateforme clé en main de création, gestion, diffusion et monétisation de vidéos sur tous les écrans800 salariés dans le monde avec une équipe de trois personnes sur le territoire français (deuxième marché après le Royaume-Uni)IPO en mai 2021, capitalisation boursière de 8,5 milliards de dollars Chiffre d'affaires de 100 millions d'euros au T3 2021 40 % du chiffre d'affaires est réalisé via les entreprises, dont 40 % sur l'offre OTT 90 % du CA OTT est réalisé sur de la SVOD (AVOD et TVOD pour le reste)Système de paiement intégré, CMS, module de VOD/Live, connexion aux outils CRM, dashboard, applications mobile et TV, traductions en plusieurs langues, DRM, Live PPV, etc. (cliquer pour liste complète des services et fonctionnalités)Solution SaaS par abonnement Offre Starter à 1 dollar par abonné Offre croissance à 500 dollars par mois et partage du revenu sur les abonnements - Offre Entreprise avec un coût variable selon le nombre d'applications et des volumes. en France : Opéra de Paris, Ultime Tennis Showdown, Carlotta Films, Julie Pujols-Benoit, Centre Pompidou, G7, Michelin, Matmut à l'étranger : Zeus Network, Tello Films, Trinity Broadcasting NetworkClement Reverdy directeur sales EMEA clement.reverdy@vimeo.com VOD Factory Julien Vin-Ramarony CEO et fondateur Plateforme clé-en-main de gestion et de diffusion du contenu vidéo en OTT (AVOD, TVOD et SVOD)30 à 40 salariésNée au sein du groupe SFR Levée obligataire en 2019 Multiplication par 5 du chiffre d'affaires par rapport à 2020Infrastructure CMS de gestion vidéo (personnalisation des contenus et de l'UX, gestion des droits, diffusion sur d'autres plateformes...) Outils d'analytics et de marketing automation (offres personnalisées, connexions aux outils CRM et analytics, etc.) (cliquer pour liste complète des services et fonctionnalités)Solution SaaS avec un prix d'entrée de 1500 à 3000 euros par mois éventuellement modèle de partage du revenuBrut, Orange, festival Paris Sciences, le Tigre, festival Séries séries Services en propres : Spicee (53 % du capital), QueerScreen, et Shadowz qui compte chacun plusieurs dizaines de milliers d'abonnésJulien Vin-Ramarony, CEO et fondateur, jvr@vodfactory.com Source : déclaratif auprès de mind Media d'octobre 2021 à novembre 2021 et recherches associées Paul Roy Abonnements numériquesAVODStreaming vidéoSVODTransformation de l'audiovisuelVOD Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire SVOD : Peacock peine à imposer son modèle freemium aux Etats-Unis Analyses Dossiers Pourquoi les acteurs de l'AVOD linéarisent leurs offres de contenus Le nombre d’abonnés à Disney+ et Netflix stagne au troisième trimestre 2021 Netflix accélère sa stratégie dans le jeu vidéo avec l’acquisition de Night School Studio Entretiens Julien Vin-Ramarony (VOD Factory) : "Nous comptons plusieurs dizaines de milliers d'abonnés à chacun de nos services" Etudes de cas Comment TV5Monde a développé son offre de vidéo à la demande à l'international Entretiens Laurent Prud'homme (L'Equipe) : "Nous voulons saisir de nouvelles opportunités de partenariats, à l’image de l'accord de production noué avec Amazon" Samsung étoffe son offre de contenus intégrée Samsung O avec des podcasts Samsung veut accélérer sa stratégie AVOD en France