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Accueil > Marques & Agences > Transformation : Dentsu Aegis Network France donne plus d’autonomie à ses salariés

Transformation : Dentsu Aegis Network France donne plus d’autonomie à ses salariés

Comment s'adapter aux nouvelles attentes de ses collaborateurs, souvent jeunes, en restant efficace dans le service aux clients ? Au niveau français, le groupe de communication Dentsu Aegis Network a opté pour plus de flexibilité interne : il a annoncé le 12 mai la signature d'un accord d'entreprise visant à donner plus d'autonomie à ses 1 300 salariés et à faciliter le travail hors du bureau. mind Media en présente les modalités exactes et les effets escomptés.

Par Jean-Michel De Marchi. Publié le 30 mai 2017 à 20h10 - Mis à jour le 19 novembre 2021 à 17h32
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Dentsu Aegis Network France a annoncé le 12 mai la signature d’un nouvel accord dédié au temps de travail afin de devenir une “entreprise libérée”. Derrière cette formule se cache un concept d’organisation du travail promu par les professeurs de management Isaac Getz et Brian M. Carney depuis 2009 qui met en avant la responsabilisation et l’autonomie des salariés (approfondir ici). Le concept est déjà appliqué depuis plusieurs années dans des structures comme le ministère belge de la Sécurité sociale ou l’entreprise française Poult.

Sous l’impulsion de Thierry Jadot, son président, Dentsu Aegis Network France travaille depuis près de deux ans à l’amélioration de son organisation globale et du confort de ses équipes. “Les entreprises sont confrontées à de nouveaux enjeux internes. Nous voulons concilier de façon pérenne les spécificités de notre secteur au quotidien et la satisfaction de nos clients avec les nouvelles dispositions du code du travail et le bien être de nos salariés, ce dernier point étant essentiel aujourd’hui pour la bonne marche des entreprises”, observe Jean-Noël Thiollier, directeur des ressources humaines du groupe, qui a piloté le projet et les discussions avec les syndicats.

Responsabilisation des salariés

En demandant aux salariés d’exprimer leur organisation d’entreprise idéale, deux souhaits ont majoritairement été remontés : pouvoir choisir son rythme de travail (le salarié travaille davantage lors des périodes de l’année où l’activité est intense du fait des remises en compétition de budgets, moins en dehors) et pouvoir travailler hors de son bureau avec souplesse. Mi-mai, le groupe a donc officialisé un accord sur l’organisation du temps de travail avec la CFTC, et la CFE-CGC, qui représentent respectivement un peu plus de 50 % des salariés syndiqués et un peu plus de 25 %.

 Outre un encadrement du volume horaire de travail à 212 jours travaillés pour les autonomes et 37 h 30 min par semaine pour les autres (soit 15 jours de RTT supplémentaires aux 5 semaines de congés payés obligatoires), le texte prévoit deux évolutions notables sur la base du volontariat.

Les plus de 1 300 salariés du groupe, qui ont la particularité d’être tous réunis au même endroit, à Courbevoie, auront la possibilité de faire régulièrement du télétravail régulier, un ou plusieurs jours par semaine – ce qui va nécessiter la rédaction d’un avenant au contrat de travail du salarié – et surtout le travail nomade : chaque salarié va avoir la possibilité de travailler en dehors de son bureau, où il le veut (à domicile, dans un espace de coworking, dans un café…) et sans autorisation préalable de son manager. Il lui suffira de lui envoyer un mail 24 heures avant pour le prévenir. “Ces deux possibilités sont offertes sur la base du volontariat et sans contrôle. Je crois beaucoup en la bienveillance et la confiance.

L’essentiel des salariés sont motivés et concernés par leur travail, il ne faut pas contraindre, ni contrôler dans ce type de situation”, estime le DRH du groupe.

Séduire les Millennials

L’idée est également de renforcer les managers dans leur rôle de leader qui motive et entraîne ses équipes, pas qui les dirige. Si l’accord ouvre les mêmes droits à tous les salariés, ce sont davantage les métiers du marketing service et l’activation, de la création, du conseil média et de la data qui seront concernés, moins les fonctions transverses (RH, finances, communication, administratif…) qui nécessitent davantage d’interactions et de travail collectif.

“Avec ce texte, on entre dans l’ère de l’autonomie réelle et de la prise en compte des réalités individuelles”, pour “conjuguer vie professionnelle et vie familiale, vie professionnelle et vie parentale”, estime Thierry Jadot. Car l’objectif est de s’adapter aux nouvelles exigences des plus jeunes salariés et leur offrir un meilleur confort de travail, pour les garder et attirer de nouveaux talents, et in fine améliorer la performance au bénéfice des clients. Parmi les 1 300 salariés de Dentsu Aegis en France, 80 % ont moins de 38 ans, et 60 % ont moins de 32 ans, une génération sensible à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et une commission de suivi doit être réunie une fois par an. La direction de Dentsu Aegis envisage néanmoins un suivi tous les trimestre pour évaluer et optimiser en continu le dispositif.

Plus d’espaces collectifs, moins de bureaux personnels

Toujours avec l’ambition de donner plus de confort à ses salariés, outre cet accord d’entreprise sur l’organisation du temps de travail, le groupe a enclenché depuis 18 mois un réagencement des espaces de son immeuble. L’idée : qu’il y ait moins de bureaux personnels et attitrés à chaque salarié au profit de davantage de lieux partagés et collaboratifs, à vocation différente (travail, détente, discussions libres, pour s’isoler). La réduction des espaces personnels sera effectuée début 2018. Des services annexes ont également déjà été créés ou mis en place sur le lieu de travail : une salle de sport (en cours d’agrandissement), un sauna, des cours de yoga, de préparation physique ou de danse, une conciergerie avec des prises de commandes ou de rendez-vous (coiffeur, ostéopathe…) et un espace de détente et de sieste. D’ici fin 2017, un bar devrait être créé ainsi que l’accès à une terrasse.

L’investissement pour l’ensemble de ces changements a été estimé à environ 400 euros par salariés en 2017. Un coût jugé abordable qui inclus la création des nouveaux services, l’aménagement des locaux, l’équipement en ordinateur et leur sécurisation pour le travail en extérieur, ainsi que les travaux. il diminuera donc ensuite. Le groupe attend même de cette nouvelle organisation des économies de coûts fixes, du fait de la réduction des bureaux personnels.

Jean-Michel De Marchi
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