Accueil » Les grandes tendances retail et e-commerce de 2025 Les grandes tendances retail et e-commerce de 2025 Dans un contexte de consommation atone, d'incertitudes budgétaires et géopolitiques (USA, Moyen-Orient, Ukraine), de concentration et de tensions de financement, les acteurs priorisent les schémas efficients et hyper-agiles. mind Retail a résumé les 6 thèmes qui vont structurer l’année. Par Sophie Baqué. Publié le 19 décembre 2024 à 15h20 - Mis à jour le 11 août 2025 à 16h46 Ressources En 2024, le secteur du retail a connu un cycle important de concentrations et une quête d’efficience accrue. Côté consommateurs, les arbitrages ont été moins marqués qu’en 2023, mais se poursuivent. Si depuis juin, les prix baissent en GMS, ils restent sur des valeurs faciales élevées. Sur 3 ans glissants à fin juin 2024, ils étaient à +22 % en France, +30 % en Allemagne, +26,5 % dans la zone Euro et +19 % aux USA. En 2024, les stratégies de financement ont été très influencées par la hausse des taux d’intérêt et les contraintes liées à la dette accumulée lors du Covid. Pour ceux qui avaient emprunté à faible coût, c’est le “mur de la dette”. Le sujet est prégnant dans le retail, où les marges sont faibles. L’enjeu : dégager de l’Ebitda pour financer les plans de transformation (et les baisses de prix) et rembourser la dette résiduelle. Selon Jean-Pascal Mathieu, senior director chez Sapiens, “le rouleau compresseur de l’IA les pousse à accélérer la modernisation de leur tech et leur IT grâce à des cas d’usage industrialisables.” Par secteur, les faits marquants de 2024 -Dans l’alimentaire : En Europe, les leaders vont bien (Tesco, E.Leclerc), “mais les acteurs en queue de peloton souffrent et certains vont disparaître, selon Daniel Ducrocq, Vice President Western Europe Retailer Services chez NielsenIQ. L’inquiétude sur la rentabilité est forte et la concentration est quasi inéluctable dans pas mal de pays”. On l’a vu en France en 2024, avec des rachats (Cora et Casino), en Belgique (Mestdagh) et en Suède (City Gross). En France, après des volumes en baisse de 1 % en 2023, la chute semble enrayée : sur la période janvier – octobre 2024, le total GMS est à +0,2 % en volume. L’e-commerce omnicanal (drive, hors pure-players) est le grand gagnant de l’année et la proxi résiste. Mais les hypers et supers perdent en volume. -Le non-alimentaire en difficultés : C’est le cas de la mode, où la seconde main a pesé 19 % des ventes de mode en ligne en 2024 (Fox). Mais aujourd’hui, d’autres secteurs sont fragilisés, comme l’équipement de la maison, en raison de la baisse des transactions immobilières (-17 % en France sur les 12 mois à fin septembre). En 2024, les ventes du n°1 mondial, Ikea, ont chuté pour la 1ère fois en 5 ans. Après le pic atteint en 2021 (confinement),… Sophie Baqué E-commerce et marketplacesFinancement et expansionfonds d’investissementindicateursRSE et RHTendances consommation et chiffres marchéTransformation digitale et omnicanale