Accueil > Services bancaires > La néobanque Vivid Money se lance en France en mettant l’accent sur le cashback La néobanque Vivid Money se lance en France en mettant l’accent sur le cashback Opérationnelle en Allemagne depuis juin dernier, Vivid Money amorce son développement européen avec l'Hexagone. La néobanque entend combiner à la fois des services bancaires et d'investissement, avec un programme de cashback comme moteur d'épargne. Par Antoine Duroyon. Publié le 06 novembre 2020 à 15h50 - Mis à jour le 25 novembre 2020 à 16h54 Ressources Un nouvel acteur s’est lancé le 9 novembre sur le marché français très disputé des néobanques BtoC. Vivid Money, active en Allemagne depuis juin 2020, nourrit de fortes ambitions dans l’Hexagone. Au-delà de fonctionnalités bancaires fournies par le spécialiste allemand du Banking-as-a-Service SolarisBank, qui constituent désormais des standards parmi les néobanques et challengers – solution de PFM (avec une identification des paiements récurrents), sous-comptes individuels et partagés (avec leurs propres Ibans), transfert entre particuliers, cartes virtuelles… – Vivid Money assure que son approche le distingue de la concurrence. “Nous voulons développer des produits qui aident l’utilisateur à faire croître et fructifier son épargne“, déclare à mind Fintech Alexander Emeshev, co-fondateur et CEO de Vivid Money. Le premier d’entre eux est un programme de cashback qui se veut résolument offensif. Si le sujet commence à être défriché, par des acteurs comme Max et Revolut depuis juin 2020, Vivd Money en fait l’une des pierres angulaires de sa proposition de valeur. Les clients pourront obtenir jusqu’à 10 % de cashback dans la limite de 100 euros par mois dans des enseignes en ligne et en physique : Sephora, Nocibe, Bio c’Bon, Biocoop, Lidl, Aldi, FlixBus, Voi à Bordeaux et Marseille, Tier à Bordeaux, Lyon et Paris, Netflix, Nintendo, Spotify ou encore Playstation. Des enseignes et services du quotidien comme Monoprix, Franprix ou SNCF offriront 5 % de cashback. Enfin, un dispositif de “champion du cashback” récompensera l’utilisateur qui aura le plus dépensé dans un restaurant ou un café donné. “Nous voulons habituer l’utilisateur à l’idée qu’il peut investir facilement de manière automatisée cette épargne ainsi constituée. C’est pourquoi nous lions ce cashback à l’évolution du cours d’une action choisie par le client (de grandes valeurs de la tech comme Amazon, Apple ou Netflix par exemple), avec un mécanisme de protection“, résume Alexander Emeshev. À un stade ultérieur, il sera possible d’investir dans des actions réelles. Vivid Money souhaite, toujours avec le soutien de SolarisBank, développer une offre de trading (actions, ETFs…) qui rapprochera la néobanque d’acteurs spécialisés comme BUX ou Trade Republic. Vivid Money compte sur plusieurs leviers dans sa stratégie de monétisation. Il s’agit des frais d’interchange, qui serviront en partie à financer le programme de cashback, et des abonnements à une offre premium (gratuite pendant 3 mois pour tout nouvel utilisateur et facturée 9,90 euros par mois au-delà) pour la partie des services bancaires, ainsi que des formules payantes et une majoration de change liée aux ordres passés sur des valeurs étrangères pour les services d’investissement. Les cofondateurs Alexander Emeshev et Artem Yamanov ont travaillé par le passé pour la banque en ligne russe Tinkoff qui développe un projet de “super app”. Les dirigeants ont annoncé en novembre une augmentation de capital en Série A de 15 millions d’euros auprès de Ribbit Capital. Quelques mois seulement après son lancement, l’opération valorise la néobanque, qui se refuse à communiquer le nombre de ses clients en Allemagne, à 100 millions d’euros, rapporte TechCrunch. En dépit de la difficulté que consiste à assoir une marque BtoC face à des concurrents déjà installés, Vivid Money, qui ne compte pas d’équipe en France à l’heure actuelle, ne prévoit pas de campagne de publicité pour le lancement et mise sur le bouche à oreille. Antoine Duroyon banque mobilenéobanque Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Comment la DSP2 fait émerger de nouveaux acteurs du cashback Comment mettre en oeuvre un programme de cashback ?