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Accueil > Investissement > Stablecoin : le diem soutenu par Facebook finalise son lancement

Stablecoin : le diem soutenu par Facebook finalise son lancement

Le projet Diem, anciennement dénommé Libra, devrait se concrétiser d’ici la fin de l’année 2021. Ébranlée depuis sa création en 2019 par les régulateurs, l’initiative a évolué afin de pouvoir voir le jour. Avant son lancement, mind Fintech fait le point sur les changements opérés.

Par Caroline Soutarson. Publié le 25 août 2021 à 9h52 - Mis à jour le 25 août 2021 à 10h46
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Le 18 août 2021, David Marcus, le responsable de F2 (Facebook Financial), la division de la Big Tech dédiée aux services financiers, et membre du conseil de l’association Diem, a écrit dans un post Medium que Novi, le “portefeuille numérique interopérable qui permettra aux particuliers, et éventuellement aux petites entreprises, de déplacer de l’argent au niveau national et international de manière rapide et abordable”, “est prêt à arriver sur le marché”. Néanmoins, l’organisation n’a encore communiqué aucune date de sortie. David Marcus a également déclaré, dans un entretien accordé à Bloomberg le 24 août, que Novi pourrait créer des produits et fonctionnalités en rapport avec les actifs non fongibles ou “non-fungible tokens” (NFTs).

Créée en juin 2019, l’association Libra a, en décembre 2020, changé de nom au profit de Diem. La cause : des critiques émises par les autorités internationales concernant le stablecoin universel proposé par Facebook et une vingtaine d’autres acteurs. Ces derniers ont d’ailleurs fluctué durant les deux dernières années avec les départs des géants Visa, Mastercard, PayPal, Stripe ou encore eBay, et les arrivées tardives de l’acteur du e-commerce Shopify et des investisseurs Temasek, Paradigm, Slow Ventures et Blockchain Capital.

Le projet de crypto-actif a donc été revu afin de répondre aux exigences des régulateurs et de viser un lancement d’ici la fin de l’année 2021. Le white paper a été mis à jour en avril 2020.

Craintes des régulateurs

En 2019, le projet Libra était celui d’un stablecoin universel basé sur une blockchain permissionnée et indexé sur un panier d’actifs (tels que des titres gouvernementaux dans des devises provenant de banques centrales “stables et réputées”, indiquait le white paper — parmi lesquelles le dollar, l’euro, le yen ou encore la livre sterling) pour assurer sa stabilité. Son échelle globale devait notamment permettre les transferts d’argent internationaux.

L’initiative, telle qu’elle était formulée à l’époque, n’a pas su convaincre les décideurs politiques et monétaires. En juillet 2019, le Sénat américain interrogeait David Marcus, alors responsable de Calibra (renommé Novi depuis fin mai 2021), filiale de Facebook dédiée aux projets liés au Libra, sur diverses problématiques telles que la protection des consommateurs, la vie privée et les contrôles anti-fraude et blanchiment d’argent. Malgré l’audition, les liens entre les données financières des utilisateurs et le réseau social restent flous pour l’entité politique qui n’est pas convaincue par le projet.

Côté Banque de France, les inquiétudes portaient sur des enjeux de souveraineté monétaire et de stabilité financière, compte tenu du caractère systémique dont serait doté un “global stablecoin” conduit par une Big Tech possédant une clientèle potentielle de 2,9 milliards d’utilisateurs actifs mensuellement (chiffres communiqués par Facebook pour le deuxième trimestre 2021). “La Libra s’appuierait ainsi sur une base de clientèle représentant les populations des États-Unis, de l’Europe et de la Chine réunies”, insistait Denis Beau, premier sous-gouverneur de la Banque de France, en novembre 2019, dans un entretien à L’Usine Nouvelle.

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Un stablecoin étatsunien pour commencer

Compte tenu des critiques nationales et internationales, le projet Libra a été revu à la baisse, d’où la naissance de Diem fin 2020. Contrairement à son prédécesseur, Diem verra émerger plusieurs réseaux de paiement liés chacun à une monnaie locale, à commencer par les États-Unis. Autre changement : pour des raisons de sécurité, l’architecture “permissionless” de blockchain publique a été abandonnée au profit d’un modèle de consortium avec permissions (DLT). En pratique, cela veut dire que ce sont des membres de l’association qui valideront les transactions au sein de la blockchain. Ce n’est pas le cas avec une blockchain publique de type Bitcoin où tous les membres du réseau participent au consensus de validation.

Comprendre les crypto-actifs

Pour ce projet pilote, l’association s’est alliée à la Silvergate Bank, qui travaille déjà avec Coinbase, Circle, Paxos… La banque sera “l’unique émettrice des Diem USD et gérera les réserves du Diem USD”, explique l’organisation. Par ailleurs, dans le cadre de ce lancement qui devrait intervenir d’ici la fin de l’année 2021, l’entité jusque-là basée en Suisse (où elle avait demandé une licence de système de paiement), a déménagé outre-Atlantique.

Plus tard, une monnaie adossée à plusieurs devises devrait également être créée. Elle ne sera plus au cœur du système mais plutôt complémentaire aux diem locaux. Ce stablecoin, qui se rapprocherait donc des ambitions initiales du projet, servirait notamment pour les pays dont la devise nationale n’est pas stable.

“62 millions d’Américains non bancarisés ou sous-bancarisés”

Malgré ces changements techniques, les objectifs initiaux d’inclusion financière restent les mêmes. “Les systèmes que nous avons aujourd’hui sont coûteux, lents, et ne sont pas connectés entre eux. Il y a encore environ 1,7 milliard de personnes non bancarisées dans le monde, et encore plus qui sont mal desservies. Parmi elles se trouvent 62 millions d’Américains non bancarisés ou sous-bancarisés – des personnes laissées pour compte par le système actuel et coincées dans l’économie monétaire”, décrit David Marcus.

Caroline Soutarson
  • blockchain
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