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Accueil > Services bancaires > Trois néobanques et banques en ligne ont désormais plus d’un million de clients en France

Trois néobanques et banques en ligne ont désormais plus d’un million de clients en France

De Boursorama Banque à Ma French Bank en passant par Nickel et N26, plus d’une vingtaine de banques en ligne et de néo-banques courtisent désormais les consommateurs français. Quelles sont celles qui ont le plus de clients dans l’Hexagone ? Quelles sont les plus internationales ? Quel modèle de tarification ont-elles adopté ? Pour la deuxième année, mind Fintech les a interrogées et a comparé leurs stratégies.

Par Aymeric Marolleau. Publié le 18 février 2020 à 12h47 - Mis à jour le 24 février 2021 à 17h25
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Plus d’une vingtaine banques en ligne et de néo-banques espèrent convaincre les consommateurs français d’ouvrir un compte sur leurs services. Selon Stéphane Dehaies, associé chez KPMG cité récemment par Les Echos, elles auraient “plus de 3,5 millions de comptes actifs en France à fin 2019”. Pour se faire une idée des forces en présence et de leurs stratégies d’acquisition, mind Fintech a interrogé une vingtaine d’entre elles l’année dernière. Nous avons reconduit l’exercice cette année, en interrogeant 24 acteurs sur leurs chiffres au 31 décembre 2019 (voir la méthodologie en fin d’article). 

Tous n’ont pas partagé avec nous le nombre de leurs clients en France et à l’étranger. C’est notamment le cas des banques en ligne Fortuneo, dont la maison mère, Arkéa, publiera ses chiffres plus tard cette année, et Monabanq (Crédit Mutuel – CIC), qui ne communique plus ses chiffres depuis 2015, ainsi que plusieurs nouveaux acteurs, comme Curve, Moneway ou encore Morning. Il est à noter, au moment de comparer les chiffres de notre panel, que plusieurs sociétés – Revolut, Orange Bank, Eko, C-Zam et max – ne se sont lancés qu’en 2017 ou plus récemment encore, à l’instar de Ma French Bank (La Banque Postale).

Boursorama toujours en tête

Parmi la douzaine d’acteurs qui ont répondu à mind Fintech, Boursorama reste celui qui compte le plus de clients en France, puisqu’il a dépassé les 2 millions en septembre 2019. La filiale de la Société Générale est donc parvenue à en convaincre plus d’un million en quatre ans, dont 300 000 rien qu’en 2019. Elle vise même 3 millions de clients dès 2021. Pour cela, elle n’a pas hésité, notamment, à affronter les néobanques sur leur terrain, puisqu’elle fut en juin la première banque en ligne à lancer une carte avec paiements et retraits gratuits à l’international, baptisée Ultim. 

Elle devance toujours Nickel, qui a gagné 370 000 clients l’an dernier et dont l’effectif est passé de 300 à 360 personnes. La néobanque acquise par BNP Paribas en 2017 affiche aussi de grandes ambitions, puisqu’elle vise 4 millions de comptes ouverts en France d’ici 2024. Son ambition ne s’arrête pas au marché local, puisque 2020 va marquer le début de son internationalisation, d’abord en Espagne, avant d’ouvrir six autres pays d’ici 2024.

Avec 400 000 clients gagnés l’an dernier dans l’Hexagone, c’est la néobanque allemande N26 (1 500 salariés dans cinq bureaux à Berlin, Barcelone, New York, Vienne et Sao Paulo) qui en a conquis le plus, pour atteindre le million. 

Revolut (2 000 salariés) continue de la talonner, avec 870 000 clients en novembre 2019. Pour accélérer, la néobanque britannique, qui n’a pas eu d’équipe en France pendant quelques mois de l’année dernière, est en train d’y rouvrir un bureau. Malgré ce handicap, elle est parvenue à dépasser AXA Banque, dont le nombre de clients n’a pas évolué l’an dernier, malgé la refonte en juin de son offre premium, baptisée Ogoon et le déploiement d’un asssistant personnel au sein de son application.

Pour aller plus loin

Consultez notre classement des banques en ligne et des néo-banques qui ont le plus de clients en France. 

Parmi les acteurs français qui se sont lancés en 2017, Orange Bank est, comme en 2018, celui qui a conquis le plus grand nombre de clients en 2019 : 142 000. Pour cela, la filiale de l’opérateur télécom, qui vise l’équilibre d’ici à la fin 2023, se montre notamment très généreuse avec ses nouveaux clients, puisqu’elle leur offre 80 euros à l’ouverture d’un compte. C’est la seule néobanque à faire de tels cadeaux (voir aussi plus loin), et cela lui coûte cher, puisque ses pertes d’exploitation cumulées se portent à 377 millions d’euros. Début février, L’Express racontait en détail comment Orange Bank, qui pensait initialement séduire les jeunes urbains et ruraux, a surtout recruté des familles, “à plus de deux tiers dans des boutiques Orange”. Le magazine rapporte aussi qu’à son arrivée en 2018, son directeur général Paul de Leusse a refondu l’application mobile, réduit les coûts d’acquisition de 15 % et ouvert de nouveaux services payants (carte Visa Premium payante, crédit à l’achat d’un smartphone, crédit immobilier…). 

 

Tous les “clients” ne sont pas des utilisateurs actifs

Le critère du nombre de “clients” à une offre de compte avec carte bancaire, que nous avons retenu, ne suffit bien sûr pas à donner une compréhension exhaustive de la dynamique des nouveaux acteurs de la banque. Pour aller plus loin, il faudrait par exemple connaître la part de leurs utilisateurs actifs, c’est-à-dire ceux qui, parmi leurs clients, font au moins une opération par mois. Tous ne communiquent pas ces chiffres. En novembre dernier, Business Insider a par exemple révélé que seuls 15 % des 500 000 clients de la néobanque Curve utilisent leur carte au moins une fois par mois. Et 50 à 60 % des nouveaux inscrits à Monese réalisent au moins une transaction pendant les 30 premiers jours suivant leur inscription. Parmi les 360 000 détenteurs d’un compte Orange Bank, 54 % réalisent plus d’une opération par semaine, en moyenne. La fiabilité des données sur la traction fournies par les néobanques et challengers pose souvent question. Engagés dans une course à la taille, ils communiquent volontiers sur le nombre d’inscrits mais peu le font sur le taux d’activité.

Par ailleurs, les chiffres communiqués par les acteurs de notre panel sont souvent bruts et ne tiennent pas compte d’éventuelles clôtures de comptes.

Quelles stratégies d’acquisition ?

Certains acteurs n’hésitent pas à beaucoup investir pour l’acquisition de nouveaux clients. Boursorama a par exemple dépensé 33 millions d’euros à cette fin en 2018, sur un total de 190 millions d’euros de dépenses d’exploitation. Bunq a dépensé 4,2 millions d’euros en marketing en 2018. 

Pour conquérir de nouveaux clients, les banques en ligne et les néobanques misent principalement sur les canaux numériques : référencement naturel, Google Adwords… max s’est également appuyé sur des Youtubeurs et des blogueurs spécialisés dans le voyage. 

De façon plus originale, certains, comme Orange Bank, Nickel, Ma French Bank ou max optent aussi pour une distribution physique. Ma French Bank était par exemple distribuée dans 2 000 bureaux de Poste à son lancement. Avec ses 5 700 bureaux de tabac partenaires en 2019, Nickel revendique le troisième réseau d’ouvertures de comptes courants en France. Deux-tiers des clients d’Orange Bank ont été recrutés dans les boutiques d’Orange et Groupama. Pour conquérir de nouveaux clients, max a également misé sur une distribution physique en ouvrant trois boutiques, à Lyon, Rennes et Bordeaux, et a installé des “pop-up stores” dans des lieux de passage, comme les aéroports. “Ils nous permettent de mener une stratégie de digitalisation et d’implantation physique, en touchant des gens qui ne nous connaissent pas encore”, expliquait en octobre à mind Fintech Didier Ardouin, le directeur général de la néobanque d’Arkéa. 

Revolut et N26 creusent l’écart à l’international

Revolut, qui compte déjà plus de 10 millions de clients dans le monde (+ 163 % par rapport à 2018), en vise 100 millions d’ici cinq ans. Pour cela, la néobanque déjà active dans 56 pays prévoit notamment de se lancer dans 24 nouveaux territoires en 2020, dont le Japon et les Etats-Unis. N26, s’est lancée aux Etats-Unis en juillet 2019, portant à 25 le nombre de ses terrains de conquête.

La néobanque britannique Monzo, qui a 3,3 millions de clients dans le monde, s’est également lancée aux Etats-Unis à l’été 2019, grâce à un partenariat avec Sutton Bank. 

Hello Bank! est la seule à avoir perdu des clients à l’international l’an dernier (- 300 000). Outre ses 520 000 clients en France, elle précise dans son rapport annuel 2019 en avoir plus de 1,5 million en Allemagne et 506 000 en Belgique. 

La start-up britannique Curve a levé 42,8 millions de livres en série B en juillet 2019, et 6 millions de livres en crowdequity en septembre. Elle annonçait alors avoir recruté plus de 500 000 clients depuis son lancement en février 2018. En mars 2019, Curve a dévoilé des plans d’expansion internationale, avec l’ouverture de six nouveaux bureaux en France, Italie, Allemagne, Espagne, Portugal et Pologne. 

Les chiffres de Fortuneo n’étaient pas encore disponibles quand nous avons publié cet article. Nous les ajouterons plus tard dans l’année. 

Le modèle freemium reste le plus répandu

Quel modèle de tarification les acteurs de notre panel ont-ils choisi ? Comme l’an dernier, le freemium est le favori des acteurs numériques. 62,5 % de ceux de notre panel ont en effet choisi de donner gratuitement accès à leur offre de base, mais les utilisateurs ont la possibilité de souscrire une offre premium payante (voir graphique). Par exemple, la fintech britannique Monese propose une option de base gratuite, baptisée Simple, et deux options payantes (Classic, pour 4,95 euros par mois, et Premium, pour 14,95 euros par mois), qui offrent de meilleures options, comme la possibilité de retirer davantage d’espèces, de dépenser et transférer en devises étrangères, sans frais supplémentaires. Autre possibilité : le service est gratuit sous conditions. 

Si max (Arkéa) a également opté pour un modèle freemium, avec des frais très faibles, c’est pour acquérir rapidement un grand nombre de clients, qui devront être ensuite monétisés par l’assistant personnel embarqué dans le service : “En analysant les données de nos clients, il s’agira d’identifier leurs besoins afin de leur proposer des offres adaptées. En parallèle, nous mettons à leur disposition gratuitement des solutions dans le domaine de la monétique ou la gestion de leur budget par exemple. Dans cet esprit, de nouveaux services seront proposés très prochainement, comme le cashback et une carte premium, au second trimestre”, explique le directeur général de max Didier Ardouin. 

Six des sept banques en ligne de notre classement (AXA Banque, BforBanque, Boursorama Banque, Fortuneo Banque, Hello Bank! et ING) ont également opté pour le freemium, mais elles y mettent une condition de revenu et/ou de patrimoine. Seule Monabanq propose un modèle entièrement payant. La banque en ligne du Crédit Mutuel – CIC facture en effet le compte individuel à partir de 2 euros par mois. 

Comme elle, neuf autres établissements financiers de notre panel ont préféré un modèle entièrement payant, soit trois de plus que l’an dernier. Il s’agit de Bunq (à partir de 7,99 euros par mois), C-Zam (l’achat du coffret coûte 5 euros, puis 1 euro par mois de frais de tenue de compte), Eko (2 euros par mois), Fintch (15 euros par an), Ma French Bank (à partir de 2 euros par mois), Nickel (à partir de 20 euros par an), PixPay et Xaalys (à partir de 2,99 euros par mois).

Côté politique tarifaire, quelques changements sont à noter par rapport à l’an dernier. Orange Bank propose désormais une carte Visa Premium pour 7,99 euros par mois, la fintech britannique Curve a supprimé son offre la plus chère, baptisée Metal Card (14,99 euros par mois), et ne propose donc plus que Curve Blue (gratuite) et Curve Black (9,99 euros par mois). Plus anecdotique, N26 a rebaptisé son offre intermédiaire (9,99 euros par mois), préférant “N26 You” à “N26 Black”.

Prime de bienvenue : les banques en ligne sont toujours les plus généreuses

Pour faire croître le nombre de leurs clients, certains tentent de les attirer avec des primes de bienvenue ou de parrainage. En janvier 2020, c’était le cas d’une dizaine d’acteurs de notre panel (voir graphique). Les banques en ligne sont toujours les plus généreuses : AXA Banque offre jusqu’à 250 euros (10 % de la moyenne des trois premiers salaires versés sur le compte AXA Banque, dans la limite de 250 euros), Monabanq jusqu’à 120 euros. 80 euros offerts chez Boursorama Banque, Fortuneo Banque, Hello Bank! et ING. BforBank a réduit son offre de 80 euros en avril 2019 à 60 euros en janvier 2020. 

Les nouveaux acteurs se montrent généralement plus prudents. En janvier 2020, ils étaient une douzaine à ne faire aucun cadeau aux nouveaux arrivants, dont Revolut, N26, Ma French Bank et Xaalys. Seul Orange Bank se montre aussi généreux que les banques en ligne, puisqu’il offre jusqu’à 80 euros de prime de bienvenue. Soit tout de même 40 euros de moins qu’en avril 2019 (retrouvez le détail de leurs offres sur notre site). Nickel a proposé pour la première fois une offre de parrainage, de novembre 2019 à janvier 2020. Elle permet de bénéficier d’une carte premium Nickel Chrome à moitié prix ou de se faire rembourser 15 euros de cotisation Nickel Chrome.

Méthodologie

En janvier 2020, nous avons interrogé 24 néobanques et banques en ligne actives en France afin, notamment, de connaître le nombre de clients à leurs offres de compte de paiement avec carte bancaire, au 31 décembre 2019. 

Quelques différences sont à noter par rapport au dossier de l’année dernière. Nous avons retiré certains acteurs de notre panel : Anytime, qui est désormais focalisé sur les clients professionnels, Ditto Bank, qui privilégie l’activité de marque blanche, et Ferratum Bank, qui ne permet plus de créer des comptes en France. La néobanque britannique pour les étudiants Loot a fait faillite en 2019. Au contraire, nous avons sollicité pour la première fois Ma French Bank (La Banque Postale), et les néobanques pour adolescents Xaalys, Kard et PixPay, ainsi que Fintch et Moneway. 

Fortuneo (Arkéa) ne communique que ses chiffres européens et Monabanq (Crédit Mutuel – CIC) ne communique plus ses chiffres depuis 2015. Boursorama : chiffres de septembre 2019. Revolut : chiffres de novembre 2019. BforBank : chiffres d’août 2019. ING n’a pas été en mesure de nous communiquer ses chiffres au moment de boucler ce dossier (février 2020). 

Des remarques, des questions ? Contactez-nous : datalab@mind.eu.com

Aymeric Marolleau
  • banque en ligne
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