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Accueil > Services bancaires > Comment papernest optimise la gestion des abonnements grâce à l’open banking

Comment papernest optimise la gestion des abonnements grâce à l’open banking

Avec un modèle économique d’apport d’affaires en chaîne, le spécialiste de la réduction des factures liées au logement papernest a conquis plus d’un million d’utilisateurs finaux en France, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni. Sa notoriété est notamment portée par de multiples partenariats avec des acteurs bancaires qui l’intègrent à leurs marketplaces de services, tels Lydia et BNP Paribas.

Par Caroline Soutarson. Publié le 08 juin 2022 à 18h08 - Mis à jour le 21 septembre 2023 à 11h03
Papernest
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Les points clés

La solution de gestion des contrats d’abonnement liés au logement compte plus d’un million d’utilisateurs finaux en France, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni.
En 2021, l’entreprise s’est associée à la plateforme d’open banking suédoise Tink pour agréger les comptes bancaires des utilisateurs.
Sur une équipe composée de 1 000 collaborateurs, 40 % sont dédiés au service client.

En février 2022, Société Générale et sa filiale Crédit du Nord se sont associées à la solution de gestion des contrats d’abonnement liés au logement papernest. Grâce à un comparateur d’offres, le service permet notamment de diminuer les dépenses récurrentes des ménages, en faisant un must-have pour les acteurs du Banking-as-a-Platform. Preuve en est, papernest a intégré la première promotion de services de la marketplace de Lydia en 2019, puis la plateforme à destination des étudiants de BNP Paribas “Campus Services” en 2020, celle pour les futurs locataires, du Cadif (Crédit Agricole d’Ile-de-France), en 2021, et celle dédiée aux services pour le logement de la banque de détail italienne Banca Nazionale del Lavoro (BNL), filiale de BNP Paribas, en 2022.

La genèse

papernest a été créée en 2015 sous le nom de Souscritoo. Le service s’adressait alors exclusivement aux particuliers qui déménageaient afin de les aider à souscrire, en une fois, les contrats liés à leur nouveau logement : box, assurance et énergie. 

100 000 utilisateurs finaux accompagnés et une levée de fonds deux ans plus tard, les ambitions de la start-up évoluent. En 2017, l’entreprise souhaite alors répondre à une double problématique plus générale : “un budget récurrent de plus en plus lourd et la difficile gestion des contrats et abonnements”, résume son cofondateur et président Philippe Libault de la Chevasnerie. L’entreprise dévoile ainsi “un second cas d’usage d’optimisation des abonnements, davantage axé sur les prix” et couvre ainsi l’ensemble du cycle de vie de l’abonnement : le changement d’adresse, la résiliation des contrats, la comparaison, les devis, la souscription… Elle répond aussi à des besoins plus divers comme les forfaits mobiles, la vidéosurveillance, le dépannage, etc. Pour accompagner l’élargissement de son offre et de sa clientèle cible, Souscritoo devient papernest : “paper” pour papier” et “nest” pour nid, soit un “endroit pour que se retrouve bien au chaud toute la paperasse du quotidien”, définissait en 2017 Yannick Servant, ex-CMO de la société. 

Gestion des abonnements grâce à l’open banking

Dernière innovation digitale en date : la synchronisation des contrats d’abonnement sur la plateforme de papernest. En janvier 2021, l’entreprise s’est associée à la plateforme d’open banking suédoise Tink, qui a été rachetée six mois plus tard par Visa. Via l’agrégation de comptes de Tink, “les clients peuvent aller sur notre site et agréger leurs comptes afin que nous détections leurs abonnements récurrents à partir de l’analyse de leurs relevés bancaires, explique le responsable. Puis à partir de la liste des abonnements trouvés, notre algorithme calcule les économies possibles.” Plus d’un an après sa mise en place, l’open banking séduit un client sur deux, selon le président qui s’attend à une démocratisation du dispositif dans les cinq ans à venir.
Les services de papernest sont disponibles sur son site web. De manière générale, l’offre a été pensée de manière digitale. “Nous avons créé un meta-scraper. Ce sont des bots qui vont sur les sites de nos fournisseurs et rapatrient les prix et les offres pour notre comparateur. Nous sommes également connectés aux bases de données des gestionnaires de réseau (Enedis, GRDF, Orange) afin de récupérer les données des contrats en cours (références des compteurs/fibre), prix payés, et évaluer l’éligibilité du client à d’autres offres”, développe Philippe Libault de la Chevasnerie.

L’expérience utilisateur au cœur de la stratégie de papernest

La digitalisation des services de papernest s’est faite en fonction des points de friction repérés par l’entreprise, dont le net promoter score (NPS) et la satisfaction client “guident nos arbitrages internes”, affirme Charlotte Marchal, directrice de la communication. 

Avec un NPS de 29 en janvier 2018, la société a lancé un chantier de refonte de l’expérience utilisateur des clients de la solution d’aide au déménagement. Automatisation de la souscription, révision des questionnaires avec des éclaircissements, résiliation des abonnements offerte (auparavant, la société faisait payer la lettre recommandée), ajout de nouveaux services (comme la mise à jour des adresses des abonnements presse ou l’ouverture du compteur d’eau), suppression des offres présentant un NPS non satisfaisant…

En mars 2019, le NPS atteint 62. “Notre NPS est [toujours] au-dessus de 60, parfois même au-delà de 80 avec certains partenaires”, se félicite Philippe Libault de la Chevasnerie. “Notre but n’est pas d’être exhaustif dans le nombre de fournisseurs partenaires. Trop de fournisseurs pourraient même perdre le client alors que notre ambition est de lui offrir un service rapide, simple et efficace. Nous sélectionnons donc les meilleures offres dans différents domaines : vertes, pas chères, premium…”.

Malgré cet accent mis sur le digital, “la majorité de nos clients font un parcours hybride” (web et téléphone), déclare la directrice de la communication Charlotte Marchal. De ce fait, la société n’a pas hésité à investir massivement dans des conseillers. Sur une équipe composée de 1 000 collaborateurs, 40 % sont dédiés au service client, confie le président de papernest. Le service téléphonique est ouvert de 9 heures à 21 heures, selon le site de l’entreprise.

Business model

La plupart des services proposés par papernest sont mis à disposition des clients gratuitement. À la base, l’utilisateur vient, entre autres, pour faire des économies, pas pour dépenser de l’argent. Pour garantir cette gratuité, la start-up s’appuie sur un modèle économique d’apporteur d’affaires auprès des fournisseurs enrôlés dans son comparateur. La commission rémunère à la fois l’ajout d’un nouveau client ou le transfert d’un client existant, ainsi que les démarches effectuées par papernest : souscription du nouveau contrat et prise de rendez-vous éventuel si le service souhaité nécessite une livraison, dans le cas d’une box internet par exemple. À ce titre, les montants des abonnements “sont généralement égaux aux prix classiques de marché”, il n’y a pas de promotions spécifiques aux clients de papernest.

Au fil des années, papernest a ajouté une couche de complexité à son business model en nouant des partenariats, d’abord avec des réseaux immobiliers (Century 21, Orpi, Laforêt, Guy Hoquet, Stéphane Plaza, Arthurimmo.com, Cytia, Sergic, Via Humanis, Le Tuc Immo, Lelievre, Pozzo, Vivre Ici…), puis bancaires (voir la liste au début de l’article). Dans le cas où ces partenaires orientent leurs clients vers papernest, la société leur reverse une commission. Au total, 20 % des effectifs sont dédiés à la recherche de nouveaux partenaires commerciaux, leur formation et la négociation avec les fournisseurs.

La société, qui est agréée en tant que courtier en assurance (COA), mandataire d’assurance (MA), mandataire intermédiaire d’assurance (MIA) et courtier en opérations de banque et services de paiement (COBSP), a essayé de se diversifier avec du courtage de crédit immobilier en ligne “mais ce n’est plus un service que nous poussons depuis que nous avons des partenaires bancaires, afin d’éviter les conflits d’intérêt”, affirme Charlotte Marchal.

Ambitions internationales

Ce modèle d’affaires de courtier permet à papernest de le redéployer dans les pays voisins, en commençant par capter les fournisseurs du pays. La start-up a d’abord tapé à la porte de l’Espagne en 2018, où elle revendique désormais 10 % de son million de clients finaux (essentiellement composés de particuliers et une part marginale de petits pros). Mais loin de se restreindre à une décision uniquement commerciale, papernest y a également installé, à Barcelone plus précisément, son hub européen, en plus de son bureau parisien. La capitale catalane est “très cosmopolite”, justifie Philippe Libault de la Chevasnerie. C’est pourquoi l’entreprise a décidé de gérer ses futurs autres développements européens de là-bas.

L’expansion géographique s’est ensuite poursuivie en 2020 avec l’ouverture du marché italien en janvier et britannique en août. Prochain pays sur la liste : l’Allemagne, où les équipes de papernest sont actuellement à la recherche de partenaires locaux. En parallèle des ouvertures commerciales, l’entreprise a également installé des bureaux à Reims et Varsovie. Si Philippe Libault de la Chevasnerie ne souhaite pas communiquer sur le chiffre d’affaires de l’entreprise, le responsable se donne pour objectif de réaliser, d’ici trois ans, 50 % de son chiffre d’affaires à l’étranger.

Caroline Soutarson
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