En attendant une licence bancaire outre-Manche, Revolut aborde de nouveaux horizons

Alors que le fondateur et CEO du challenger d’origine britannique Revolut, Nikolay Storonsky, critique ses régulateurs nationaux pour leur lenteur dans la délivrance des licences (bancaires et pour les services sur actifs numériques) – la scale-up est agréée établissement de monnaie électronique au Royaume-Uni et dispose d’une licence bancaire en Lituanie -, dans un entretien accordé à City A.M., la fintech poursuit son expansion internationale. 

Au programme du mois de juin, cinq nouveaux pays sont lancés par Revolut : Sri Lanka, Chili, Équateur, Azerbaïdjan et Oman. Leur particularité : les utilisateurs de ces pays bénéficieront d’une offre de services allégée, concentrée sur le transfert d’argent à l’international (dans 50 pays et 30 monnaies différentes). Les frais de transfert s’élèveront à 1 %, sauf ceux réalisés entre les clients de la banque mobile qui seront gratuits. Le challenger aux 18 millions de clients particuliers et 500 000 entreprises compte être présent dans 90 marchés d’ici la fin de l’année.

À noter : Revolut a également annoncé avoir atteint le million de clients en Espagne (+76 % en un an) où la société s’était lancée fin 2017. Cette croissance est accentuée en termes de volume de paiements par carte (+133 %) et de dépôts (+83 %).