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Accueil > Services bancaires > Paiements > Comment Numeral automatise les processus d’opérations de paiement des fintech régulées

Comment Numeral automatise les processus d’opérations de paiement des fintech régulées

Start-up issue de Logic Founders, Numeral offre une couche middleware pour automatiser et fiabiliser les processus d'opérations de paiement. En activité depuis 2021, la société s'est lancée en ciblant les fintech régulées. 

Par Antoine Duroyon. Publié le 19 juillet 2023 à 17h32 - Mis à jour le 20 juillet 2023 à 10h59
Numeral
  • Ressources
Les points clés

Les flux de travail liés aux opérations de paiement chez les entreprises qui traitent des volumes importants sont encore souvent fastidieux, complexes et source d’erreurs. 
Numeral développe une solution de connectivité qui exploite les canaux de cash management des banques et l’enrichit par des fonctionnalités d’automatisation, de réconciliation et de reporting.
La société s’est lancée sur le marché en visant les fintech et établissements financiers régulés. Un positionnement qui la différencie d’autres acteurs européens. 

Fondée en juillet 2021 par Édouard Mandon (Jumia, iBanFirst), Hichem Mâalmi (Qonto, Boursorama) et le start-up studio Logic Founders créé par Camille Tyan (PayPlug), Numeral a décidé de s’attaquer à un sujet sensible pour un grand nombre d’entreprises : les processus d’opérations de paiement. Selon une enquête commanditée par la start-up auprès de 905 responsables financiers d’entreprise en France, au Royaume-Uni et en Allemagne, 68 % des professionnels interrogés estiment que plus de 25 % de leurs tâches liées aux opérations de paiement sont encore manuelles. 

Ces opérations concernent des processus nombreux et variés liés aux flux d’argent au sein d’une entreprise : validation et envoi de virements, envoi d’ordres de prélèvements, suivi des virements attendus et réconciliation des virements reçus, gestion des échecs de virements et prélèvements, réconciliation bancaire, gestion de la trésorerie liée aux paiements, cantonnement des fonds des clients pour les prestataires de services de paiement (PSP), etc. 

Les erreurs et les inefficacités trouvent souvent leur origine dans des processus complexes avec les partenaires bancaires. “Chez une fintech qui octroie des prêts, le flux de travail typique implique une équipe finance qui va vérifier les montants, regrouper tous les décaissements dans une liste unique de demandes quotidiennes, puis partager cette liste avec la banque via un fichier CSV ou un mail. Un membre du service doit ensuite vérifier auprès de la banque que le paiement a bien été effectué et enregistrer manuellement ce décaissement dans un tableur interne”, écrivent Seema Amble et David Haber, qui investissent dans ce segment pour le compte d’Andreessen Horowitz

C’est pour répondre à toutes ces contraintes que Numeral propose une solution d’orchestration bancaire sur étagère. “En tant que fournisseur de technologie, nous développons des intégrations aux canaux de cash management existants souvent hétérogènes (serveurs SFTP, EBICS, SWIFTNet, ou encore API et message brokers…) sous la forme d’une API unique. Cette couche de connectivité est complétée par des fonctionnalités telles que l’automatisation des paiements (réconciliation, comptabilisation) et un dashboard pour les équipes métiers (finance, opérations)”, détaille Édouard Mandon, cofondateur et CEO de Numeral.

Offre verticalisée

À la différence d’acteurs européens plus généralistes, comme le Britannique Payable ou le Suédois Atlar, Numeral a choisi de verticaliser son offre en ciblant les acteurs financiers régulés (établissements de monnaie électronique, établissements de paiement, établissements de crédit, sociétés de financement…). “À ce jour, nous avons développé une douzaine d’intégrations en commençant par les banques françaises qui servent les fintech. Puis, nous nous sommes étendus au Royaume-Uni et aux Pays-Bas”, indique Édouard Mandon. 

Au-delà des intégrations simples, Numeral développe aussi des partenariats plus poussés. C’est le cas avec BPCE Payments Services. Un accord présenté en juin 2023 permet aux clients des deux entreprises, qu’ils soient établissements de paiement ou de monnaie électronique, d’opter pour un statut de participant indirect aux systèmes de règlements interbancaires et d’accéder à l’ensemble des schémas de paiement SEPA via une API unique. Ces acteurs “peuvent émettre leurs propres IBAN pour leurs clients, contrôler davantage leurs paiements et optimiser les coûts des activités de paiement à grande échelle”, souligne BPCE Payments Services.

La banque rappelle que seulement 11 % des établissements ont adopté ce modèle en raison de la difficulté à se raccorder aux banques Tier 1. Cette initiative profite par exemple à des acteurs comme Swile, Spendesk ou Xpollens (plateforme de Banking-as-a-Service du groupe BPCE). Parmi ses autres clients figurent aussi des filiales de groupes bancaires comme Floa, des prêteurs fintech comme Alma ou des plateformes de facturation comme Finqle. L’entreprise mise aussi sur une distribution intermédiée, via des éditeurs de logiciel – une alliance est mise en oeuvre avec Marble et Ondorse – et des acteurs du conseil.

Au service de fintech matures

Alors que l’univers des paiements est en pleine mutation, Numeral défend sa spécificité face aux acteurs de l’open banking. “Il s’agit d’un sujet de connectivité qui est fortement lié à la réglementation, souligne Édouard Mandon. La réalité, c’est que les banques qui servent les institutions financières n’ont pas attendu l’open banking pour ouvrir l’accès à leurs systèmes et opèrent via de la connectivité directe. Par ailleurs, cette approche concerne plutôt des solutions de facturation et d’encaissement, soit un environnement différent du nôtre”.

Même son de cloche vis-à-vis des spécialistes du BaaS. Numeral s’adresse aujourd’hui à des fintech matures qui n’ont pas besoin d’un BaaS ou d’un PaaS car elles disposent de leurs propres licences et veulent développer des parcours bancaires en direct. “La technologie des banques représente des infrastructures de paiement lourdes qui nécessitent de détenir de réelles compétences. Il y a énormément de complexité technique derrière SEPA, avec une courbe d’apprentissage qui est très pentue”, considère Édouard Mandon. 

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En phase de montée en puissance, Numeral veut démontrer la pertinence d’une approche buy vs build. La fintech estime que le développement en interne d’une solution similaire à la sienne constitue un projet de huit à dix mois qui pourra mobiliser jusqu’à 10 personnes. Cette phase, suivie de la maintenance et de la mise à jour dans le temps, coûtera par ailleurs plus de 700 000 euros sur cinq ans pour une seule intégration. Numeral évoque de son côté une fourchette (large) de 50 000 à 500 000 euros pour l’utilisation de sa solution, qui implique des frais d’abonnement et de paiement, ainsi que des frais d’implémentation, le cas échéant.

Quatre niveaux de ROI

“Nous identifions quatre niveaux de ROI : le time to market [jusqu’à 6 semaines environ pour Numeral, Ndlr], la substitution d’OpEx aux CapEx, le niveau d’automatisation à l’échelle, la réduction du coût par paiement [somme des frais bancaires, coûts humains, coûts logiciels et coûts des erreurs, Ndlr] même si cet indicateur reste difficile à mesurer, et la fiabilisation des clôtures comptables qui constitue un enjeu essentiel chez les fintech régulées”, résume Édouard Mandon. 

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La feuille de route de Numeral anticipe la DSP3 qui va donner la possibilité aux établissements de paiement et de monnaie électronique de se connecter directement au réseau SEPA. “Nous travaillons à développer des intégrations directes aux chambres de compensation et de règlement dans cette perspective. En outre, nous poursuivons la même logique au Royaume-Uni avec l’accès aux réseaux de paiement locaux”, décrit le CEO. Dans le même temps, l’équipe œuvre à l’enrichissement fonctionnel de la solution : réconciliation bancaire automatique, gestion des mandats de prélèvement, gestion des comptes clients et comptes virtuels… Une extension qui vise à préparer une horizontalisation de la distribution, au-delà des acteurs financiers. 

Une levée record en seed

Numeral a levé 13 millions d’euros fin 2021 à l’occasion d’un tour de table en amorçage mené par Balderton Capital, avec la participation de Kima Ventures et de business angels de renom : Alexandre Prot (Qonto), Tom Blomfield (Monzo) et Guillaume Princen (ex-Stripe). La société est parvenue ainsi à lever avant les turbulences de marché sur la thèse qu’elle pourrait contribuer à moderniser la connectivité bancaire pour les entreprises, de la même manière que des acteurs comme Stripe et Adyen ont rebattu les cartes dans l’acceptation de paiement en ligne. Elle a également profité d’un vif intérêt des investisseurs pour les projets liés à une simplification de la CFO tech stack, un segment qui connaît de réelles réussites (PayFit, Agicap…).

Antoine Duroyon
  • gestion de trésorerie
  • système de paiement

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