AXA lance un socle mondial de protection sociale qui étend sa politique de santé dédiée aux salariés

Comme une dizaine de multinationales (dont Veolia, Société Générale et Sodexo ces derniers mois), AXA lance à son tour un socle mondial de protection sociale. “Pour AXA, c’est une longue tradition que de construire un environnement de travail […] où nos collaborateurs se sentent soutenus. Nous avons été l’une des premières organisations à lancer une politique parentale mondiale”, rappelle toutefois son directeur général Thomas Buberl. En 2016, l’assureur avait octroyé 16 semaines de congé rémunéré pour le “parent principal”. 

Des absences rémunérées et des mesures de flexibilité 

Cette fois, le co-parent bénéficiera également de 4 semaines d’absence rémunérée. Par ailleurs, l’entreprise s’engage à fournir un soutien psychologique, l’accès à des services d’accompagnement et aussi un dispositif de 5 jours d’absence rémunérée pour les victimes de violences sexuelles et intrafamiliales. Celui-ci sera également accessible aux aidants s’occupant d’un membre de leur famille proche, pour “soins en raison d’un état de santé grave et/ou d’un handicap”. Enfin, l’entreprise annonce des mesures pour les salariés concernés par des problèmes de santé liés aux menstruations, à la ménopause et à l’andropause. Ce qui pourra inclure, précise AXA à mind RH, des modalités de travail flexible “pour tenir compte des symptômes et des rendez-vous médicaux” ainsi que l’aménagement des environnements de travail. L’entreprise annonce notamment prévoir des espaces de rangement personnels pour les articles hygiéniques ou les médicaments, des produits hygiéniques gratuits dans les toilettes et des salles de pause dédiées.

Une politique de santé lancée en 2020 avec le Covid-19

Le socle de protection sociale reprend en fait, parmi ses piliers, le programme “Healthy You” lancé en 2020. Il a permis d’offrir 34 000 bilans de santé aux collaborateurs âgés de plus de 40 ans et l’accès à des centres d’appel de soutien psychologique. Il a par la suite couvert les téléconsultations, 75 % des frais médicaux liés à un cancer et, enfin, le financement d’un deuxième avis médical en cas de diagnostic d’une maladie grave. La politique de santé avait été lancée en 2020, à la suite de la crise sanitaire, formalisées par des chartes conclues avec le Comité européen de groupe (CE européen d’AXA), ce qui n’est pas le cas pour “We Care”. “Nous n’en avons pas fait une charte, car les bénéfices prévus dans le programme We Care prennent des modalités différentes selon les législations et cultures locales, notamment au-delà de l’Europe”, indique l’entreprise à mind RH. Une charte doit détailler de façon précise ces bénéfices et services et était donc moins pertinente pour ce programme qui est très complet.” Elle précise toutefois l’avoir présenté à l’instance, qui l’a “très bien accueilli”.

Ce contenu a été réalisé par la rédaction de mind RH (une publication du groupe mind), service d’information professionnelle consacré aux pratiques RH, droit du travail, relations professionnelles, problématiques RSE…