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Accueil > Investissement > Robo-advisor : Yomoni mise sur plus de conseillers humains

Robo-advisor : Yomoni mise sur plus de conseillers humains

Huit ans après sa création, le robo-advisor Yomoni compte 50 000 clients et plus d’un milliard d’euros d’encours. La société vise les deux milliards d’euros d’ici 2026 en tablant notamment sur des produits d’investissement immobiliers, du private equity et du conseil personnalisé pour les grands patrimoines.

Par Caroline Soutarson. Publié le 19 octobre 2023 à 16h47 - Mis à jour le 19 octobre 2023 à 16h48
Yomoni
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Créé en 2015, le robo-advisor Yomoni a atteint cet été un jalon : le milliard d’euros d’encours, “arrivé un peu plus tard que prévu”, avoue son président Sébastien d’Ornano. En effet, en 2017, la société projetait d’atteindre ce palier en 2020, guidée par son analyse de l’adoption des ETF aux États-Unis. “Les ETF restent une partie marginale de l’épargne des Français”, déplore Sébastien d’Ornano. S’il a fallu huit ans pour concrétiser cet objectif, le dirigeant estime qu’il n’en faudra que trois pour atteindre les deux milliards d’euros sous gestion, en 2026.

Yomoni diversifie son offre avec du private equity et de l’immobilier

Pour y arriver, Yomoni table notamment sur une diversification de son offre de produits d’investissement. Sans délaisser la gestion indicielle qui a fait sa notoriété, Yomoni s’est attaqué au private equity il y a un an, d’abord via un partenariat avec Altaroc. Ce produit est accessible aux clients détenteurs d’un patrimoine financier (hors immobilier) supérieur à 500 000 euros, avec un ticket d’entrée à 100 000 euros. “Nous avons collecté 10 millions d’euros pour cette offre”, affirme Sébastien d’Ornano - soit, au maximum, une centaine de clients, selon les calculs de mind Fintech. Ces investisseurs représentent moins de 1 % des plus de 50 000 clients que revendique Yomoni, dont “l’investissement moyen sur la plateforme s’élève à 20 000 euros par client”, précise le président de la fintech. Selon les statistiques données par Yomoni, son client-type, dans la trentaine, dispose d’un patrimoine financier de 50 000 euros.

Yomoni a également ajouté une part de private equity dans son nouveau PER assurantiel multi-actif sorti début octobre 2023, via le FCPR Apax, une manière de viser ses clients aux patrimoines moins élevés. Pour rappel, Yomoni, comme la plupart des autres robo-advisors, a construit sa plateforme sur le principe de la démocratisation de l’épargne.

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Yomoni a aussi ajouté l’immobilier à sa panoplie de produits. La fintech s’est associée à Keys REIM pour proposer une assurance vie labellisée ISR. Avec des frais de 2,9 %, Yomoni veut proposer “des prix bas en matière de gestion grâce à une offre packagée du meilleur des SCPI”, assure Sébastien d’Ornano (la société met à disposition de ses clients et prospects une étude comparative des frais des sociétés civiles en France réalisée par ses soins).

Renforcer l’offre premium

Bien que le robo-advisor continue d’axer sa communication sur la démocratisation des produits d’investissement, sans frais d’entrée ni de sortie, des frais de gestion relativement bas et généralement des tickets d’entrée à 1 000 euros, l’entreprise veut également aller vers un service davantage premium. Cela passe notamment par le contact avec la clientèle. “Nous renforçons nos capacités sur la partie premium et passerons de 16 conseillers financiers à 25 d’ici deux ans”, dont des profils experts pour gérer les patrimoines financiers complexes, affirme Sébastien d’Ornano. En parallèle, le dirigeant prévoit d’agrandir son effectif de 77 collaborateurs à 100 sur la même période, de sorte que les conseillers représenteront à terme un quart de ses équipes. Ces recrutements doivent notamment permettre d’aller chercher davantage de patrimoine chez les clients existants. “Aujourd’hui, nos clients mettent sur notre plateforme entre 10 % et 15 % de leur patrimoine financier [...] et ceux qui détiennent un patrimoine financier de plus de 150 000 euros ne nous en donnent que 5 %”, affirme Sébastien d’Ornano. “15 % à 20 % de notre clientèle dispose d’un patrimoine financier entre 150 000 et 200 000 euros”, ajoute-t-il.

Sébastien d’Ornano compte aussi sur la révision de la Directive sur les services de paiement (DSP3) pour “avoir une meilleure compréhension du client grâce au partage de ses données et pouvoir baser nos conseils et recommandations en fonction de l’ensemble de ses comptes financiers”.

la tribune de Bertrand Jeannet (Powens, ex-Budget Insight) sur la DSP3

Cibler les pros

Dernier point stratégique : l’élargissement de la clientèle aux pros. Depuis fin 2021, les indépendants peuvent ouvrir un compte-titres dédié et valoriser leur trésorerie d’entreprise. Un PER pour les travailleurs non salariés (TNS) est également à leur disposition. Mais Yomoni n’a pas encore concentré son attention sur l’acquisition des professionnels. “L’accès au PER Pro n’est pas encore totalement digitalisé. Le KYC doit être adapté pour les indépendants et nous devons avoir des conseillers dédiés”, justifie Sébastien d’Ornano. La plateforme cherche également des partenaires bancaires et financiers qui visent déjà les pros pour faciliter son acquisition. L’offre de compte-titres est déjà présente sur Qonto.

Caroline Soutarson
  • assurance vie
  • robo-advisor

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