Accueil > Investissement > La consolidation s’accélère pour les fintech françaises La consolidation s’accélère pour les fintech françaises Une étude menée auprès des principales fintech et insurtech françaises montre que le secteur gagne en maturité. Les ambitions de développement à l'international sont très fortes. Par Antoine Duroyon. Publié le 23 avril 2024 à 16h13 - Mis à jour le 23 avril 2024 à 17h10 Ressources Selon l’étude Fintech100, portée par Finance Innovation, Truffle Capital, Sopra Steria et BPCE, avec l’aide de mind Research, la consolidation constituera une thématique forte du marché en 2024. 45 % des acteurs interrogés (plus de 200 au total) indiquent nourrir des projets de croissance externe ou de fusion d’entreprises. Dans un contexte de raréfaction des financements, “[…] le secteur gagne en maturité et entre dans une première phase de consolidation, ce qui est corroboré par la proportion importante (10 %) des sociétés qui sont sorties du palmarès, ayant été rachetées“, souligne Bernard-Louis Roques, general partner de Truffle Capital. Autre tendance significative : 68 % des répondants disposent déjà d’une couverture internationale ou ont l’intention de l’étendre, en priorité dans la péninsule ibérique. Le marketing, cas d’usage privilégié de l’IA générative Les risques et défis qui se posent pour les fintech françaises concernent majoritairement la conformité et l’évolution de la réglementation (pour 55 % des sondés), devant la concurrence française et étrangère (39 %), la disponibilité des financements (36 %) et la pénurie de talents (34 %). Source : Étude Fintech100, édition 2024 L’enquête consacre aussi un focus aux enjeux de l’intelligence artificielle, notamment générative. Les premiers cas d’usage ont trait au marketing (création de contenus, campagnes, etc.), devant le développement informatique (coding) et l’optimisation des processus internes. Cet accès à l’IA générative se fait principalement en accès libre via ChatGPT (pour 49 % des répondants). L’autre moitié adopte des pratiques diverses, allant de l’interdiction pure et simple (pour 1 % du panel) à une utilisation sous conditions (12 %) ou au développement de solutions propriétaires (12 % également). Antoine Duroyon acquisitionIA générativeintelligence artificielle Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Près de 60 % des fintech françaises actives à l'international Les fintech et insurtech françaises ciblent en priorité la péninsule ibérique