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Accueil > Assurance > L’insurtech allemande Element est en grande difficulté

L’insurtech allemande Element est en grande difficulté

Par Caroline Soutarson. Publié le 10 janvier 2025 à 17h15 - Mis à jour le 10 janvier 2025 à 17h17
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Le régulateur financier allemand (BaFin) a demandé l’ouverture d’une procédure d’insolvabilité concernant les actifs d’Element, le fournisseur berlinois de produits d’assurance IARD en marque blanche issu du start-up studio Finleap. Cette demande fait suite à une déclaration de surendettement de l’insurtech auprès du régulateur en décembre 2024, qui lui a alors interdit de conclure de nouveaux contrats. 

Selon le média allemand Süddeutsche Zeitung, la dégradation de la situation de la start-up provient de la fin de son principal contrat de réassurance avec Hannover Re. Dans le cadre de son activité, Element est porteur de risque et détenteur d’un agrément d’assureur direct en IARD auprès de la BaFin depuis 2017.

L’insolvabilité de la société intervient alors qu’elle était toujours en phase de croissance. Le néoassureur a levé 50 millions d’euros en décembre 2023 et a enregistré 51 millions d’euros de primes brutes cette année-là, pour une perte de 24,4 millions d’euros. Fin 2023, ses principaux actionnaires étaient Finleap (à hauteur de près de 32 %), le fonds de pension de l’Association dentaire de Berlin (27 %) et Signals Ventures Capital (13 %), selon Versicherungsjournal.

À noter : Solaris, autre fintech issue de Finleap, est également en difficulté. La plateforme allemande de finance embarquée boucle par conséquent une augmentation de capital de 150 millions d’euros, qui se traduit notamment par une prise de contrôle par son investisseur existant SBI (plus de 70 % du capital), selon Bloomberg.

Caroline Soutarson
  • insurtech
  • néoassurance
  • régulation

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