Accueil > Assurance > La réassurance, un socle essentiel face aux périls climatiques La réassurance, un socle essentiel face aux périls climatiques Par Antoine Duroyon. Publié le 29 avril 2025 à 16h48 - Mis à jour le 29 avril 2025 à 16h48 Ressources Selon le dernier rapport sigma du Swiss Re Institute, les pertes assurées liées aux catastrophes naturelles pourraient approcher 145 milliards de dollars en 2025, poursuivant une tendance de croissance annuelle moyenne de 5 % à 7 % observée ces dernières années. En 2024, elles se sont déjà élevées à 137 milliards de dollars, en grande partie sous l’effet des périls dits secondaires, notamment les violentes tempêtes convectives. Toutefois, les périls primaires (ouragans, séismes…) demeurent les plus menaçants, en particulier lorsqu’ils frappent des zones urbaines densément peuplées. En s’appuyant sur des données historiques et ses modèles internes, Swiss Re estime qu’un scénario de pertes assurées atteignant 300 milliards de dollars en une seule année est plausible en cas de sinistre majeur. Dans ce contexte, l’institut souligne le rôle essentiel de la réassurance, le marché disposant aujourd’hui d’une capacité de capitalisation d’environ 500 milliards de dollars. À noter : Les États-Unis concentrent près de 80 % des sinistres assurés mondiaux en 2024, en raison de leur exposition aux orages violents, ouragans, inondations, incendies de forêt et séismes. Cinq États – la Floride, le Texas, la Californie, la Louisiane et le Colorado – représentent à eux seuls environ 50 % des pertes naturelles sur le territoire américain. Retrouvez sur le site internet de mind Fintech une série de notes de recherche consacrées aux nouveaux risques Antoine Duroyon assurance dommagesréassurancerisques climatiques Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind