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Accueil > Services bancaires > Paiements > Clémence Le Floch : “Après la carte Klarna, le paiement en 12 fois arrive en France, en attendant le forfait mobile”

Clémence Le Floch : “Après la carte Klarna, le paiement en 12 fois arrive en France, en attendant le forfait mobile”

Quatre ans après son déploiement dans l’Hexagone, le spécialiste suédois du paiement Klarna revendique 6,6 millions de clients finaux et 21 000 marques partenaires. Clémence Le Floch, country manager, fait le point sur le développement en France et détaille sa feuille de route : après les comptes d’épargne viendront la carte, le paiement en 12 fois ou encore le forfait mobile. Objectif : devenir une néobanque du quotidien.

Par Aude Fredouelle. Publié le 03 octobre 2025 à 10h55 - Mis à jour le 03 octobre 2025 à 21h14
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Klarna a annoncé en 2021 son lancement en France. Quatre ans plus tard, quels sont ses résultats dans le pays ?

Klarna s’est lancée en France en juin 2021 et l’application est sortie en novembre de la même année. Le paiement immédiat et le programme de récompenses ont vu le jour en février 2022. La société compte maintenant 6,6 millions de clients finaux en France – des consommateurs qui ont fait au moins un paiement avec Klarna ces 12 derniers mois – et 21 000 marques partenaires. Dans le monde, Klarna revendique 114 millions de clients et 780 000 partenaires.

La croissance a été très rapide en France, tirée par plusieurs facteurs. D’abord, nous avons rapidement lancé Klarna en France avec des enseignes internationales, comme H&M ou Asos. En parallèle, une équipe locale d’une vingtaine de collaborateurs (principalement des profils commerciaux), soutenue par les équipes centrales de Stockholm, ont travaillé pour élargir le réseau de commerçants partenaires. Aujourd’hui, nous accompagnons 32 enseignes du top 100 des e-commerçants français (dont Lacoste, ManoMano, Veepee…). La croissance et l’acquisition client de Klarna en France sont avant tout dûs à l’élargissement des marchands partenaires. Demain, elle passera peut-être par le lancement de nouveaux produits. 

Quels sont vos marchés les plus importants ?

Les États-Unis arrivent en tête. Puis, en Europe : l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède sont nos marchés les plus développés [en 2024, selon le rapport annuel de Klarna, le revenu net d’exploitation diminué du résultat net des opérations financières provenait à près de 30 % des États-Unis, marché lancé en 2015, 26 % de l’Allemagne (2010), 15 % de la Suède (2005), 12 % du Royaume-Uni (2014), Ndlr]. L’Italie [déployée en 2020, Ndlr], puis la France, deux marchés lancés plus récemment, arrivent ensuite. Mais c’est une question de maturité et nous nous attendons à ce que la France, qui est le troisième marché e-commerce en Europe, atteigne la même taille à terme chez Klarna.

Klarna propose à la fois le paiement fractionné, le paiement immédiat et le paiement différé. Dans les faits, quelles sont les proportions ?

Au total, le paiement immédiat représente environ 20 % des transactions de Klarna. En France, c’est un peu moins, puisque nous nous sommes lancés plus récemment et que cela augmente avec la maturité du marché. 

Le paiement fractionné en trois fois est la méthode de paiement la plus utilisée en France, comme au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne ou au Portugal. La région DACH privilégie plutôt le paiement différé, pour des raisons culturelles et historiques.

Quid du paiement en magasin ?

En France, notre présence est pour l’instant beaucoup plus forte en ligne, mais les grands retailers avec lesquels nous travaillons ont une forte exigence d’omnicanalité et certains, comme Sephora ou Verbaudet, nous proposent aussi en magasin. 

Lors du lancement, vous ne recouriez pas à l’open banking pour décider d’accorder ou non aux utilisateurs le paiement en plusieurs fois. Est-ce désormais le cas ?

Oui, nous nous appuyons parfois sur l’open banking pour scorer les clients mais ce n’est pas systématique. Nous cherchons le bon équilibre entre la nécessité d’accéder aux données et la promesse de conversion.

Quelles pénalités de retard infligez-vous ? Pourquoi ne pas les supprimer, comme Alma par exemple ?

Les pénalités ont été supprimées au Royaume-Uni car la réglementation l’exige, mais ce n’est pas le cas en France. Nous permettons de reporter une échéance par commande, de 10 jours – voire 15 ou 20 jours dans certains cas. Cela repousse alors toutes les autres échéances afin de maintenir un intervalle de 30 jours entre les paiements – mais la durée totale ne peut pas excéder 90 jours. En général, cette souplesse permet aux utilisateurs de payer. 

Ce n’est qu’après ce report que nous appliquons des pénalités, et cela fonctionne bien puisque le taux d’impayés n’excède pas 1 % [en 2024, le taux de perte résultant des impayés a atteint 0,49 % du volume brut de transactions, contre 0,41 % l’année précédente, Ndlr].  Les pénalités de retard s’élèvent à 3 euros pour les commandes inférieures à 99,99 euros, 5 euros ensuite jusqu’à 199,99 euros, puis 8 euros pour les commandes de plus de 200 euros. Ces frais de retard peuvent être appliqués un maximum de deux fois par achat.

Klarna a pour ambition de devenir un “assistant shopping” à travers son application. Quelle est son utilisation en France aujourd’hui ?

L’application compte 4,4 millions d’utilisateurs en France, selon les données d’août 2025. Nous y proposons un navigateur web permettant de se rendre sur des sites marchands, auquel cas le paiement est réalisé directement sur ces sites, avec la méthode de paiement choisie par l’utilisateur – dont une carte virtuelle à usage unique Klarna s’il le souhaite. Dans les faits, l’écrasante majorité de nos volumes de transactions proviennent des sites marchands et non de l’application. Les consommateurs qui se rendent sur l’application, dans le navigateur web, pour régler avec une carte Klarna à usage unique, sont une minorité de “super utilisateurs”. La plupart s’y rend plutôt pour suivre les paiements, les remboursements, le montant du cashback…

Les utilisateurs de Stocard, application allemande de digitalisation des cartes de fidélité rachetée par Klarna fin 2021, ont été migrés avant l’été 2025 vers l’application Klarna. Sur les app stores, de nombreux avis négatifs regrettent cette migration forcée. 

Les utilisateurs ont leurs habitudes et il leur faudra peut-être un peu de temps pour s’habituer mais, globalement, nous dressons un bilan positif de la migration. L’outil de digitalisation des cartes de fidélité permet à nos partenaires de diffuser des offres à leurs porteurs de cartes et nous aide à réaliser notre objectif d’assistance shopping auprès des utilisateurs finaux. 

C’est aussi intéressant financièrement puisque cela nous permet d’étoffer notre offre média pour les commerçants. Les deux applications ont cohabité pendant un an et demi, puis nous avons effectué la migration ces douze derniers mois, et le taux de succès de l’opération est très bon. Cela nous a permis de faire croître la base d’utilisateurs de l’application Klarna.

Le programme d’affiliation est-il réservé à vos marchands partenaires ?

Non, certains marchands sont affiliés pour promouvoir leur marque et leurs offres, mais ils ne sont pas des  partenaires de paiement. Les lancements de nouveaux produits, et notamment de la carte, et le projet de communication autour du déploiement, devraient nous permettre d’augmenter le nombre d’utilisateurs de l’application et de développer le trafic. On l’observe déjà sur les marchés plus matures de Klarna, qui ont un portfolio plus étoffé.

Klarna a annoncé début septembre 2025 le lancement de sa carte de débit, déjà disponible aux États-Unis depuis juillet, dans dix pays en Europe dont la France. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Elle sera lancée en octobre en France et a vocation à être déployée dans tous les pays où Klarna sera actif [les options de paiement de Klarna sont actuellement disponibles dans 21 pays européens et aux États-Unis, Ndlr]. Une première version de cette carte existait déjà en Suède, mais nous allons y ajouter des services supplémentaires. Les utilisateurs pourront, depuis l’application Klarna, créer une carte virtuelle ou commander la carte physique, la créditer d’un certain montant, choisir la méthode de paiement Klarna (en une fois, en trois fois ou en différé) et enregistrer la carte dans leur wallet. Cela leur permettra ensuite de payer n’importe quel achat en magasin en plusieurs fois s’il le souhaite. 

Nous proposerons un premier niveau gratuit puis un système d’abonnement premium, avec le cashback, la carte physique…

Vous avez également lancé un compte d’épargne en septembre. Pour quels résultats ? 

Je ne peux pas encore communiquer sur le sujet [en 2024, les dépôts des clients de Klarna ont atteint 106,8 milliards de couronnes suédoises, soit 9,28 milliards d’euros, “soutenus par une forte demande des consommateurs pour les comptes d’épargne en Allemagne et en Suède”, où ils sont proposés depuis 2021 et 2020, respectivement, Ndlr]. Cela entre dans la stratégie globale de Klarna d’ouvrir le modèle à de nouveaux types de produits, et quand nous aurons une offre complète, nous en ferons davantage la promotion. Jusqu’ici, nous avons surtout promu ce compte directement dans l’application. C’est la première brique de notre nouvelle stratégie.

À long terme, Klarna se voit comme une néobanque utilisée pour payer, épargner, et potentiellement recevoir le salaire. Notre but est donc de faire en sorte que les consommateurs l’utilisent pour tous les achats, qu’ils fassent du paiement en plusieurs fois ou pas.

Allez-vous lancer le crédit long ?

Nous recevons une forte demande des partenaires en ce sens et c’est un produit déjà disponible dans de nombreux marchés. Ce sera bientôt lancé en France, en fin d’année ou début 2026. 

Et un forfait mobile, comme aux États-Unis ? 

L’ambition de Klarna, à terme, est d’atteindre une parité de produits dans tous les marchés [Le forfait mobile a déjà été annoncé pour 2025 au Royaume-Uni et en Allemagne, Ndlr].

Aude Fredouelle
  • BNPL
  • paiement fractionné

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