La néobanque Kard attend de nouveau un repreneur

La société Kardly, éditrice du service de néobanque pour mineurs Kard, cherche un nouveau repreneur, un an après une première reprise. Alors qu’une procédure de liquidation judiciaire avec poursuite d’activité a été ouverte le 11 septembre dernier, l’entreprise et son liquidateur judiciaire ont obtenu, auprès du tribunal de commerce d’Évreux, la nomination d’un administrateur judiciaire, selon un jugement consulté par mind Fintech. C’est l’étude FHBX, cofondée par Hélène Bourbouloux et représentée par Cécile Dür, qui a été désignée pour conduire la cession de l’entreprise. Les offres de reprise devront être transmises au liquidateur et à l’administrateur au plus tard le 24 octobre.

À retenir : La justice a autorisé le maintien de l’activité jusqu’au 11 novembre 2025 “pour permettre de prévenir et de rembourser les clients”. Fin septembre, Éric Lassus, dirigeant de Kardly, évoquait auprès de mind Fintech des marques d’intérêt pour “un très bel actif, qui comprend désormais non seulement le front-end, mais aussi du back-end”. Comme mind Fintech l’a retracé dans une enquête approfondie, la néobanque s’est retrouvée confrontée à des difficultés et à des litiges avec ses prestataires de core banking et de Banking-as-a-Service.