• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Services bancaires > Combien de clients pour les banques en ligne et les néo-banques en France ?

Combien de clients pour les banques en ligne et les néo-banques en France ?

De Boursorama Banque à C-Zam en passant par N26 et Nickel, plus d’une vingtaine de banques en ligne et de néo-banques courtisent désormais les consommateurs français. Quelles sont celles qui ont le plus de clients dans l’Hexagone ? Quelles sont les plus internationales ? Quel modèle de tarification ont-elles adopté ? mind Fintech les a interrogées et a comparé leurs stratégies.

Par Aymeric Marolleau. Publié le 05 juin 2019 à 16h39 - Mis à jour le 28 avril 2023 à 15h32
  • Ressources

Selon une étude publiée par l’ACPR fin 2018, les banques en ligne et les néo-banques comptaient 4,4 millions de clients en France fin 2017, soit potentiellement 6,5 % de la population française. Et 3,1 millions de comptes courants y étaient ouverts, soit 3,9 % des comptes courants en France.

Selon notre décompte, plus d’une vingtaine d’acteurs espèrent convaincre les consommateurs français d’ouvrir un compte sur leurs services en ligne. Pour se faire une idée des forces en présence et de leurs stratégies d’acquisition, mind Fintech a interrogé 23 d’entre eux. Une vingtaine ont répondu à toutes nos questions ou à certaines d’entre elles. Notre panel comprend une offre “phygitale” (Eko du Crédit Agricole) qui associe une application mobile et un accès aux agences. Ma French Bank, la banque mobile en cours de lancement par La Banque Postale, ne figure pas dans le panel.

Qui a le plus de clients en France ?

Quelques acteurs n’ont pas souhaité partager avec nous le nombre de leurs clients en France et à l’étranger. C’est notamment le cas des banques en ligne Fortuneo (Crédit Mutuel Arkéa), qui ne communique que ses chiffres européens, et Monabanq (Crédit Mutuel – CIC), qui ne communique plus ses chiffres depuis 2015, et de plusieurs nouveaux acteurs comme Loot (placé sous administration judiciaire), Bunq, Ditto Bank ou encore Morning, qui concentre sa stratégie sur le BtoBtoC. Il est à noter, au moment de comparer les chiffres de notre panel, que quatre des acteurs qui nous ont répondu – Orange Bank (Orange), C-Zam (Carrefour Banque), max (Crédit Mutuel Arkéa) et Eko (Crédit Agricole) – ne se sont lancés qu’en 2017.

Parmi la quinzaine d’acteurs qui ont répondu à mind Fintech, Boursorama est celui qui compte le plus de clients en France, puisqu’il en avait 1,7 million au 31 décembre 2018. La banque en ligne est parvenue à en convaincre près d’un million en trois ans, dont 460 000 rien qu’en 2018, et vise 3 millions en 2021.

La filiale de la Société Générale compte donc près de 600 000 clients de plus que le deuxième acteur de notre classement, Nickel. L’établissement de paiement, qui a 300 salariés à Paris et Nantes, a presque doublé le nombre de ses clients depuis son rachat par BNP Paribas en avril 2017. Notamment grâce à l’ajout de 1 800 buralistes à son réseau l’année dernière, pour atteindre 4 500.

Les néo-banques N26 et Revolut sont arrivées plus tardivement en France que les banques en ligne qu’elles talonnent (AXA Banque, née en 2002) ou devancent (Hello Bank!, lancée en 2013) : 2015 pour la société allemande, septembre 2017 pour la britannique. Elles comptaient pourtant déjà respectivement 600 000 et 485 000 clients dans l’Hexagone fin 2018.

Parmi les acteurs qui se sont lancés en 2017, Orange Bank est celui qui a conquis le plus grand nombre de clients l’an dernier, atteignant 248 000 au 31 décembre. 40 % des nouveaux clients ont adhéré directement en ligne (site, application mobile), et 60 % ont été recrutés en boutique Orange. Parmi les 3 700 conseillers du réseau de distribution, un millier répartis dans 200 boutiques ont reçu une formation de 80 heures dédiée à ce nouveau produit. “Lorsque les prospects sont déjà clients de l’opérateur télécom, la procédure d’enrôlement est très rapide”, explique Stéphane Vallois, le directeur général délégué en charge du développement de la banque mobile. Les données d’Orange lui permettent aussi de calculer un score lui permettant de déterminer plus rapidement si les conseillers peuvent proposer par exemple un produit de crédit ou une carte à débit différé. L’opérateur estime que 60 % des clients d’Orange Bank sont aussi ses clients. Depuis mars, la néo-banque est également commercialisée dans plusieurs agences Groupama, qui possède 35 % de son capital.

Curve ne s’est pas encore lancée officiellement à l’international, ce qui explique le faible nombre de ses clients en France (moins de 10 000). La fintech britannique a annoncé en mars dernier ses plans d’expansion, qui passent notamment par l’ouverture d’un bureau en France. Monese, de son côté, s’est lancé dans la zone euro en 2017. Ses clients français (65 000) représentent encore moins de 10 % de l’ensemble. “Nous restons constamment dans l’optique de développer notre empreinte sur de nouveaux marchés et de rendre notre service de plus en plus localisé et pertinent pour nos clients européens”, explique Norris Koppel, le fondateur de l’application bancaire née à Londres en 2015.

Les chiffres de max sont encore modestes (35 000 clients au 31 décembre 2018), mais la filiale du Crédit Mutuel Arkéa, qui a vu le jour en novembre 2017, fait valoir que 2018 était une année de lancement. “L’année 2019 sera beaucoup plus significative en termes de performance commerciale, puisque nous avons déjà pratiquement égalé la performance de 2018 sur les quatre premiers mois en nombre de clients conquis et notre objectif initial de 100 000 clients sera atteint comme prévu à l’automne”, explique Didier Ardouin, son dirigeant. Lancée un mois après max, l’offre d’entrée de gamme du Crédit Agricole, Eko, compte déjà 80 000 clients avec son modèle hybride, à la fois physique (l’offre est distribuée en boutiques) et digital. Soit autant qu’Anytime, créée en 2014 par Damien Dupouy et Thierry Peyre. La société a vu la base de ses clients particuliers divisée par deux l’an dernier car elle a mis un terme à son offre low cost à 27 euros par an comprenant une carte et un compte. “Nous ne souhaitons pas développer le segment du client particulier car il n’est pas rentable”, explique à mind Fintech Damien Dupouy. En avril, son offre “Solo” était de 14,5 euros par mois, et l’offre Premium de 29,5 euros par mois.

Pour aller plus loin

Consultez notre base de données : Combien de clients les banques en ligne et les néo-banques ont-elles en France ?

Qui a le plus de clients à l’international ?

Avec 3,8 millions de clients à l’international, c’est Revolut qui en comptait le plus grand nombre fin 2018. Il faut dire que l’application mobile de la néo-banque créée à Londres en 2015 par Nikolay Storonzky est déjà disponible dans 33 pays européens, contre 24 pour N26 (2,3 millions de clients dans le monde) et 20 pour Monese (750 000 clients). La France est son deuxième marché, avec 485 000 clients.

Lancée par BNP Paribas en 2013, Hello Bank! a beau être la plus jeune des banques en lignes françaises, elle a déjà séduit 3 millions de clients en France, en Belgique, en Allemagne, en Autriche et en Italie (+ 3,4 % par rapport à 2017). Elle a pour cela principalement procédé par croissance externe, en rachetant en 2014 l’allemand DAB Bank et ses 1,5 million de clients, et l’autrichien Direktanlage.at en 2015.

Le modèle freemium est le plus répandu

Quel modèle de tarification les acteurs de notre panel ont-ils choisi ? 16 d’entre eux ont opté pour le freemium : l’accès à leur offre de base est gratuite, mais les clients ont la possibilité de souscrire une offre premium payante (voir graphique). Par exemple, la fintech britannique Curve propose une option de base gratuite, baptisée Curve Blue, et une option payante, Curve Black (9,99 euros par mois), qui offre de meilleurs services (jusqu’à 400 livres de retrait à l’étranger, assurance voyage…). Autre possibilité : le service est gratuit sous conditions. Par exemple, Orange Bank ne fait pas payer de frais de tenue de compte si ses clients utilisent au moins trois fois dans le mois leur carte ou le paiement mobile. Sinon, il leur facture 5 euros. D’autres services optionnels sont facturés 5 à 15 euros par la banque de l’opérateur télécom, comme les virements urgents ou la demande d’une nouvelle carte avant sa date renouvellement. “Le modèle freemium correspond à notre souhait d’être accessibles, de démocratiser la banque digitale”, explique Stéphane Vallois.

Six des sept banques en ligne de notre classement (AXA Banque, BforBanque, Boursorama Banque, Fortuneo Banque, Hello Bank! et ING) ont opté pour le freemium, mais elles y mettent toutefois une condition de revenu et/ou de patrimoine. Seule Monabanq propose un modèle entièrement payant. La banque en ligne du Crédit Mutuel – CIC facture en effet le compte individuel à partir de 2 euros par mois.

Comme elle, six autres établissements financiers de notre panel ont préféré un modèle entièrement payant. Il s’agit d’Anytime (à partir de 9,5 euros par mois), Bunq (à partir de 7,99 euros par mois), C-Zam (l’achat du coffret coûte 5 euros, puis 1 euro par mois de frais de tenue de compte), Ditto Bank (9,9 euros par mois), Eko (2 euros par mois) et Nickel (20 euros par an).

Prime de bienvenue : les banques en ligne sont les plus généreuses

Pour faire croître le nombre de leurs clients, certaines banques tentent de les attirer avec des primes de bienvenue ou de parrainage. En avril 2019, c’était le cas d’une dizaine d’acteurs de notre panel (voir graphique). Les banques en ligne sont les plus généreuses : AXA Banque offre jusqu’à 250 euros (10 % de la moyenne des trois premiers salaires versés sur le compte AXA Banque, dans la limite de 250 euros), Monabanq jusqu’à 120 euros. 80 euros offerts chez BforBank, Boursorama Banque, Fortuneo Banque, Hello Bank! et ING.

Les nouveaux acteurs se montrent généralement plus prudents. En avril 2019, ils étaient 12 à ne faire aucun cadeau aux nouveaux arrivants, dont Revolut, N26, Bunq, Ferratum Bank et Loot. Quelques exceptions cependant : 10 euros de prime de parrainage chez l’application bancaire britannique Monese et 15 euros chez max, la filiale du Crédit Mutuel Arkéa. Seul Orange Bank se montre aussi généreux que les banques en ligne, puisqu’il offre jusqu’à 120 euros de prime de bienvenue (retrouvez le détail de leurs offres sur notre site).
 

 

 

Aymeric Marolleau
  • banque en ligne
  • néobanque

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Le classement des néobanques et banques en ligne qui ont le plus de clients en France

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025