Accueil > Services bancaires > Open banking > Gerald Manzanares : “Le Crédit du Nord vise le modèle de “Bank-as-a-Platform”, pas celui de “Bank-as-a-Service” Gerald Manzanares : “Le Crédit du Nord vise le modèle de “Bank-as-a-Platform”, pas celui de “Bank-as-a-Service” Gerald Manzanares, directeur du marketing et de l’innovation de Crédit du Nord, décrypte la stratégie de la banque en termes d’open banking. Par Aude Fredouelle. Publié le 11 octobre 2018 à 12h14 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h59 Ressources Lors de l’annonce de la sortie d’une fonctionnalité de virement multibanque sur l’application Crédit du Nord, en juillet, vous avez assuré vouloir affirmer la stratégie d’open banking de la banque. Par quel biais ? La décision d’accélérer en matière d’open banking découle d’une tradition ancienne de partenariats au Crédit du Nord, qui est la traduction de notre positionnement auprès d’une clientèle haut de gamme. La banque s’adresse aussi à des entreprises et des dirigeants qui attendent des produits bancaires mais aussi une dimension de conseil. Pour proposer le meilleur de ce qui se fait sur la place, nous avons pour habitude de nouer des partenariats sans chercher à être le distributeur exclusif de nos propres produits. Afin d’accélérer sur ce plan, nous avons identifié 23 univers de services qui correspondent à une offre bancaire ou à des services non bancaires que l’on souhaite enrichir. Sur chaque segment, nous allons proposer des services de partenaires sélectionnés par nos soins afin de fidéliser nos clients et de les inciter à utiliser régulièrement notre application. Par exemple, dans l’univers de l’immobilier, nous pouvons proposer un architecte, un service pour un crédit immobilier, des produits de télésurveillance, une start-up permettant de trouver un locataire… Nous travaillons aussi sur l’e-commerce (avec des solutions de paiements en ligne comme Payzen), la gestion des comptes, les services pour les professions libérales… Au premier semestre 2019, nous publierons une plateforme en ligne refondue mettant en valeur nos univers serviciels et les partenaires liés. L’open banking, c’est aussi s’ouvrir à des acteurs tiers pour leur permettre d’accéder aux données ou produits et services de la banque, comme le fait BBVA avec son catalogue d’APIs par exemple. Est-ce que cela fait aussi partie de votre stratégie ? Non car nous souhaitons garder le contact avec le client. Pour nous, l’open banking n’est que la transposition de notre longue tradition de partenariats dans un univers digital et se traduit par la création d’une plateforme de services qui n’est pas un catalogue exhaustif, mais qui présente les meilleurs partenaires pour nos clients. Notre priorité, c’est le modèle de “Bank-as-a-Platform”, mais pas celui de “Bank-as-a-Service”, sauf cas exceptionnels. Quels usages observez-vous sur l’agrégateur multicompte du Crédit du Nord, basé sur Fiduceo ? L’agrégateur multibanque a été créé dans l’optique de pousser les clients à utiliser régulièrement nos applications. Nous le proposons depuis deux ans et demi et il intègre une fonctionnalité d’agrégation de factures, grâce à plus de 1 000 partenaires. Aujourd’hui, environ 15% des clients sont utilisateurs actifs (chaque semaine) de nos services d’agrégation, en multibanque ou non. Crédit du Nord Filiale de Société Générale Produit net bancaire 2017 : 1,9 milliard d’euros (2 milliards en 2016) Résultat net 2017 : 381 millions d’euros Clientèle : plus de 2 millions de particuliers, 238 000 professionnels et 50 000 entreprises Aude Fredouelle APIDSP2expérience clientopen bankingpartenariat Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind