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Accueil > Assurance > AXA veut tirer parti de l’IA pour améliorer la gestion des risques BtoB

AXA veut tirer parti de l’IA pour améliorer la gestion des risques BtoB

AXA accélère l'intégration de l'IA, notamment générative, dans ses activités, avec 400 cas d’usage déployés et un centre d’excellence dédié. L’assureur renforce aussi sa gestion des risques climatiques grâce à des solutions d’analyses avancées, comme AXA Wildfire pour la prévention et la maîtrise des incendies à destination de la clientèle entreprise.

Par Antoine Duroyon. Publié le 25 mars 2025 à 16h25 - Mis à jour le 22 juillet 2025 à 9h50
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“Au cours de ma carrière, je n’ai jamais vu une transformation aussi rapide et significative que celle à laquelle nous assistons avec l’intelligence artificielle, en particulier générative. La data n’est pas un sujet nouveau pour AXA, puisque nous avons commencé à l’explorer il y a dix ans. Mais ce mouvement touche profondément notre modèle d’affaires”, souligne Alexander Vollert, COO du groupe AXA. L’assureur, qui compte 95 millions de clients dans 50 pays et dégage plus de 102 milliards d’euros de revenus annuels, utilise quelque 400 cas d’usage de données et d’IA dans toutes les entités et métiers du groupe : relation client, souscription, tarification, gestion de sinistre, etc. 

AXA réunit valeur et gouvernance dans sa stratégie data et IA générative

“Pour nous, l’IA et la GenAI ne relèvent pas uniquement d’un sujet d’efficacité, elles apportent beaucoup de valeur”, estime Alexander Vollert. Ces dernières années, AXA a multiplié les initiatives. En 2022, le groupe lance un programme de formation à une utilisation responsable des données et de l’IA. Puis en juillet de l’année suivante, il déploie AXA Secure GPT, un service d’IA générative interne basé sur sa propre infrastructure IT. “Aujourd’hui, 79 de nos applications métiers cœurs tirent parti du modèle Secure GPT”, précise Alexander Vollert. En 2024, la compagnie met en place un centre d’excellence (CoE) GenAI. L’année 2025 doit marquer une “accélération de la mise à l’échelle des cas d’usage de l’IA à plus forte valeur ajoutée dans l’ensemble du groupe”. Et 2026 a été retenue comme année cible pour la migration complète vers le cloud de l’infrastructure informatique d’AXA.

IA et technologie géospatiale

Lors d’une présentation devant la presse le 4 mars, des représentants d’AXA DCP (Digital Commercial Platform), une plateforme unifiée de gestion des risques (maritime, aviation, cyber, auto, etc.) co-construite avec Amazon Web Services, ont présenté AXA Wildfire, un service de gestion des incendies de forêt basé sur l’IA et la technologie géospatiale. En 2024, 8 % du territoire hexagonal était exposé à un risque élevé de feux de forêt. Des départements, comme la Haute-Corse et les Landes, figurent en première ligne, et certains, tels que la Gironde ou le Tarn et Garonne, assistent à une intensification du risque. 

“Nous ne pouvons plus nous appuyer sur des modèles statiques qui appartiennent au passé. C’est pourquoi nous avons élaboré un nouveau score de risque de feux de forêt en analysant plus de vingt facteurs grâce à l’imagerie satellitaire [en collaboration avec Kayross, Ndlr]”, détaille Thierry Fabing, chief product officer chez AXA DCP. Ces facteurs sont, par exemple, l’assèchement du sol, ainsi que le type ou la densité de la végétation environnante. Le service vise d’abord à anticiper pour réduire l’exposition au risque de bâtiments ou de sites industriels, en vérifiant notamment le respect de l’obligation légale de débroussaillage. Une mesure qui permet de créer des zones défensives. 

570 000 sites industriels couverts dans six pays

En pleine saison estivale des feux de forêt, il doit également permettre de détecter, d’alerter et de prédire la propagation des incendies, afin d’apporter des indications fiables en temps réel permettant d’optimiser la réponse sur le terrain. Afin de percer l’écran de fumée causé par l’incendie, le service peut s’appuyer sur des images SAR (radar à synthèse d’ouverture), une technologie exploitant le déplacement d’une antenne radar pour reconstituer une antenne virtuelle de grande dimension.

AXA révèle que sa solution couvre 570 000 sites industriels dans six pays (France, Espagne, Italie, États-Unis, Grèce et Australie). Des industriels (Forvia) et des structures publiques (Centre national d’études spatiales) l’ont adoptée. Elle est également à la disposition de 2 400 agents généraux d’AXA France. Elle s’applique à d’autres types de péril, comme les inondations ou le gel. “Nous menons une réflexion sur le risque de retrait-gonflement des argiles (RGA). L’objectif est de proposer une gestion des risques centralisée, qu’il s’agisse de risques assurables ou difficilement assurables, comme les risques géopolitiques”, conclut Benjamin Ehl, responsable de la stratégie et de la communication chez AXA DCP.  

Des contrats calculables pour retirer l’ambiguïté et la complexité

Une autre application de l’IA sur laquelle AXA avance depuis plusieurs années est celle des contrats dits calculables (computable contracts). Ces contrats “sont définis de manière suffisamment claire pour que l’on puisse répondre facilement à la question de savoir si certaines situations sont conformes à leurs dispositions. Il sont donc facilement opérationnalisables, automatisables et contrôlables”, explique Roland Vogl, cofondateur et directeur exécutif de CodeX, le centre de recherche d’informatique juridique de Stanford.

Grâce aux grands modèles de langage (LLM), AXA a créé des jumeaux numériques qui rendent les contrats d’assurance plus facilement manipulables. Cette technologie trouve des applications concrètes dans plusieurs domaines, notamment dans le traitement du premier avis de sinistre (FNOL), l’étape initiale dans le cycle de traitement d’un dossier de demande d’indemnisation.

En Suisse, cette approche a été mise en œuvre avec succès depuis plusieurs années. La compagnie y opère le service “instant coverage check” pour les contrats dommages, permettant au client de savoir immédiatement si son sinistre est pris en garantie. Il a permis de réduire de 20 % le temps de traitement d’un dossier et d’augmenter de 30 % le taux d’automatisation. “Cela enlève toute l’ambiguïté et la complexité du contrat”, souligne Emeline Carême, responsable computable contracts et open insurance chez AXA.

Antoine Duroyon
  • assurance dommages
  • intelligence artificielle
  • risques climatiques

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