Alan dévoile son service dédié à la santé mentale

L’assureur santé en ligne Alan a présenté le 21 septembre sa nouvelle offre autour de la santé mentale baptisée Alan Mind. Au coeur du dispositif : l’application américaine de développement personnel Jour, dont mind Fintech vous annonçait en exclusivité l’acquisition dès le 8 septembre. Cette reprise pour un montant total de 20 millions de dollars, comprenant le rachat auprès des investisseurs existants de Jour et un package pour l’équipe fondatrice (deux membres sur trois rejoignent Alan, dont le CEO Maxime Germain), permet de proposer une solution de “thérapie digitale” pour une expérience “personnalisée, positive et continue“.

L’application Jour, qui revendique plus de deux millions de téléchargements, a été conçue comme un “journal intime réinventé” et propose divers parcours guidés. Sous la bannière Alan Mind, elle visera à répondre de manière large à des problématiques rencontrées par un collaborateur en entreprise, allant du burnout à l’affirmation de soi. Elle proposera du “contenu pédagogique ciblé et des techniques issues des thérapies comportementales et cognitives, dont l’efficacité est scientifiquement prouvée“, souligne Alan. Uniquement disponible sur l’App Store pour le moment, l’application sera dotée d’une version Android d’ici la fin de l’année. De nouvelles langues, au-delà du français et de l’anglais, seront ajoutées l’année prochaine.

Cet outil numérique sera complété par des sessions individuelles avec des thérapeutes sélectionnés (jusqu’à quatre consultations individuelles prises en charge) et par des ateliers de prévention en entreprise. Les services de ressources humaines des entreprises pourront bénéficier de reportings anonymes afin d’identifier les sujets de préoccupation prioritaires. L’offre est disponible à partir de 5 euros par mois par salarié.

Avec cette offre, l’assureur santé, qui se définit volontiers comme une super-app de santé, entend traiter le sujet de la santé mentale. Un enjeu de société insuffisamment traité en dépit du contexte actuel, aussi bien en matière de prévention que de prise en charge. 45 % des salariés se déclarent en “souffrance psychologique”, et 36 % d’entre eux disent souffrir de dépression, selon le baromètre T6 Empreinte Humaine – Opinion Way.