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Accueil > Financement > La plateforme de mini-prêt Finfrog décroche un agrément de société de financement

La plateforme de mini-prêt Finfrog décroche un agrément de société de financement

Créée en 2016, Finfrog évoluait jusqu’à présent dans le cadre réglementaire du financement participatif. Avec cet agrément de société de financement, la plateforme va pouvoir originer les prêts sur son bilan et capter des investisseurs institutionnels.

Par Antoine Duroyon. Publié le 11 mars 2025 à 8h30 - Mis à jour le 11 mars 2025 à 10h57
Finfrog
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Finfrog est la quatrième fintech française à obtenir un agrément de société de financement auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), après Alma, Lydia et Defacto. En vigueur depuis le 24 février dernier, cet agrément doit permettre à la plateforme de microcrédit en ligne de décupler ses capacités de financement. Depuis ses débuts en 2016, Finfrog s’appuyait sur un statut d’intermédiaire en financement participatif (IFP) et un enregistrement en tant qu’agent de prestataire de services de paiement de Mangopay. Or, les évolutions réglementaires récentes dans le secteur du financement participatif, avec l’entrée en vigueur de l’agrément européen, limitent l’activité des IFP au don.

“Le statut d’IFP nous a permis d’intermédier des particuliers entre eux. Nous comptons une cinquantaine d’investisseurs avertis, des high net worth individuals (HNWI) ou des clients servis par des family offices. Mais nous avions besoin de nous ouvrir à une nouvelle classe de prêteurs pour accroître notre capacité de financement”, explique Riadh Alimi, fondateur et CEO de Finfrog. La plateforme, qui est notamment financée par Raise Ventures et Isai, va ainsi pouvoir porter les crédits à son bilan et attirer des investisseurs institutionnels. Un investissement sous forme de dette a déjà été signé avec l’un d’entre eux. 

1,5 million de demandes de financement

Finfrog, qui présente son offre comme une alternative au découvert bancaire, distribue des prêts amortissables de faible montant (de 100 à 600 euros) et sur une courte durée de remboursement (de 3 à 6 mois). Depuis son lancement, près de 200 millions d’euros de prêts ont été financés, ce qui représente plus de 400 000 projets au bénéfice de 165 000 clients. “Le produit bénéficie d’un très bon bouche-à-oreille. Nous avons reçu au total 1,5 million de demandes de financement et un client revient nous voir en moyenne tous les 18 mois, souligne Riadh Alimi. Cet agrément va également nous permettre d’étoffer l’offre. Nous allons progressivement proposer des prêts qui pourront atteindre 1 000 euros et une durée de remboursement de dix mois”.

La fintech cible les 30 millions de Français qui gagnent moins de 2 200 euros par mois et dont le reste à vivre fluctue entre 80 et 100 euros. “Même s’ils sont en CDI, ces Français subissent une inadéquation entre leurs revenus et leurs dépenses, liée, par exemple, à la perception d’un treizième mois ou de primes de rentrée scolaire ou de vacances. Face à des dépenses imprévues (travaux, réparation de voiture, etc.) ou à des effets de saisonnalité dans les dépenses, nous leur permettons de lisser leur budget jusqu’au rétablissement de l’équilibre financier”, indique Riadh Alimi.  

Finfrog a par ailleurs pour particularité d’avoir misé, dès le début, sur l’open banking (avec Budget Insight, devenu Powens) pour améliorer son scoring de crédit. “Depuis neuf ans, nous entraînons nos modèles, ce qui nous permet d’obtenir un niveau de finesse et de prédictibilité élevé. Nous regardons un nombre d’entrées important, comme des caractéristiques de fraude ou d’addiction aux paris en ligne, par exemple. Nous nous adaptons aussi à la socio-démographie actuelle afin de toucher des populations méconnues des banques. C’est le cas de jeunes actifs d’une vingtaine d’années”, détaille Riadh Alimi.

Enfin, la société se concentre désormais exclusivement au BtoC. En 2021, elle avait annoncé le lancement de Finfrog Pro, une solution de paiement fractionné à destination des e-commerçants, marketplaces et autres marchands. Celle-ci n’est plus disponible, l’entreprise évoquant un “métier différent“.

Antoine Duroyon
  • crédit en ligne
  • régulation

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