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Accueil > Investissement > António Henriques (Bison Bank) : “Les actifs numériques sont désormais une classe d’actifs à part entière”

António Henriques (Bison Bank) : “Les actifs numériques sont désormais une classe d’actifs à part entière”

Fondée en 2018 à la suite de la résolution de la banque portugaise Banif, Bison Bank s’est distinguée en quelques années par une approche innovante autour des cryptoactifs et des opérations internationales. Pour mind Fintech, son CEO, António Henriques, revient sur le parcours de l’établissement, ainsi que sur les opportunités du segment des actifs numériques.

Par Kenza Soares El Sayed. Publié le 18 décembre 2024 à 16h41 - Mis à jour le 27 janvier 2025 à 17h50
António Henriques, CEO de Bison Bank
  • Ressources

Pouvez-vous présenter Bison Bank et les services que vous proposez ?

Bison Bank est une banque privée et d’investissement basée au Portugal. Si le nom a émergé en 2018, l’établissement est en réalité issu de la résolution de Banif – Banco de Investimento, survenue en 2015, avant que l’actionnaire hongkongais Bison Capital ne rachète le fond Oitante [qui gérait une partie des actifs toxiques de Banif, NDLR] et n’opère une révision stratégique

Historiquement, notre mission s’articule autour de trois piliers : une activité de conservation et de banque dépositaire [2 milliards d’euros d’actifs sous gestion fin 2023, Ndlr], la banque d’investissement et la gestion de patrimoine. Depuis deux ans, nous avons ajouté un quatrième pilier, à travers Bison Digital Assets, une filiale dédiée aux cryptoactifs. Le repositionnement stratégique majeur a été notre orientation internationale, en ciblant une clientèle mondiale, tout en conservant des services d’épargne et d’investissement pour la clientèle portugaise.

Bison Bank a enregistré un premier bénéfice net de 170 000 euros en 2023, avec un an d’avance sur ses objectifs Comment expliquez-vous cette trajectoire ?

La gestion d’une banque est un exercice complexe, d’autant plus que les produits bancaires sont souvent très standardisés, laissant peu de place à l’innovation. Bison Bank a redémarré comme une start-up en 2018, avec plus de 10 millions d’euros de pertes et des défis accrus par la crise sanitaire de 2020.

Cependant, la pandémie a également accéléré la transformation numérique, ce qui a été un atout stratégique. Nous avons pu tester et développer nos solutions à l’échelle internationale sans coûts majeurs, via des échanges à distance avec nos partenaires. Cette approche fintech nous a permis de lancer Bison Digital Assets en 2023, malgré une courbe d’apprentissage et des tâtonnements initiaux importants.

Pensez-vous que le développement de services de niches, comme l’investissement en cryptoactifs, constitue un atout sur un marché national concurrentiel ? 

Sans aucun doute. En tant que banque privée, notre objectif est d’accompagner nos clients dans la diversification de leur patrimoine. Nous le faisons à deux niveaux. D’une part, nous proposons des cryptoactifs, un produit unique que nos concurrents n’offrent pas [en 2023, plus de 50 clients institutionnels et privés ont bénéficié de ces services, pour un volume de transactions exécutées de plus de 35 millions d’euros couvrant quatre cryptoactifs : bitcoin, ether, USDC et USDT, Ndlr]. D’autre part, nous favorisons la diversification géographique en permettant à nos clients, souvent avec des hauts revenus, de collaborer avec une banque hors de leur pays d’origine. Nous sommes convaincus que la diversification des produits est la clé d’un modèle économique résilient.

Quels types de clientèles accompagnez-vous ?

Nous travaillons principalement avec trois segments de clientèle. D’abord, des investisseurs internationaux qui cherchent des opportunités au Portugal [plus de 3 000 en 2023, provenant de 100 pays différents, Ndlr]. Ensuite, des clients étrangers qui veulent bénéficier d’une diversification bancaire dans un cadre européen perçu comme fiable et sécurisé. Enfin, une nouvelle génération de détenteurs de cryptoactifs qui souhaitent convertir leur patrimoine en monnaie fiat pour des transactions du quotidien.

Que dire de l’intérêt pour ce type d’actifs, au Portugal et ailleurs ?

L’intérêt pour les cryptoactifs est mondial et en pleine expansion. Le simple fait que le prix du bitcoin ait réagi à des événements politiques majeurs, comme la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, démontre que les actifs numériques ne sont plus un phénomène marginal. Ils sont désormais considérés comme une classe d’actifs à part entière, influencée par des événements économiques et politiques d’envergure.

L’Union européenne a récemment adopté le règlement MiCA, visant à harmoniser les règles sur les cryptoactifs. Quel est son impact sur vos activités ?

L’impact pour nous est limité, car Bison Digital Assets [enregistrée comme VASP depuis 2022, Ndlr] respectait déjà des normes strictes de gouvernance bancaire avant l’entrée en vigueur de MiCA. Toutefois, ce règlement est une avancée majeure pour l’écosystème, en instaurant des garanties comparables à celles de MiFID pour les produits financiers. MiCA renforce la protection des investisseurs et établit un cadre de confiance, essentiel pour démocratiser l’usage des cryptoactifs. 

Quelles sont vos perspectives de croissance ? 

Nous sommes confiants. Nous prévoyons des résultats positifs pour 2024, avec un objectif de bénéfice nets supérieur à un million d’euros. À court terme, nous visons la stabilisation de nos services bancaires traditionnels. À moyen et long terme, l’innovation dans les cryptoactifs jouera un rôle croissant dans nos activités.

Kenza Soares El Sayed
  • cryptoactif
  • gestion de patrimoine

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