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Accueil > Investissement > Cryptoactifs > Les Français détiennent moins de cryptoactifs que leurs voisins

Les Français détiennent moins de cryptoactifs que leurs voisins

Pour la seconde année consécutive, l’Adan et KPMG ont présenté les résultats de leur étude sur l’adoption des cryptoactifs en France. Début 2023, 9,4 % des Français détiennent des cryptoactifs, contre 8 % fin 2021, révèle le rapport.

Par Caroline Soutarson. Publié le 26 avril 2023 à 12h05 - Mis à jour le 31 janvier 2024 à 10h52
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En mars 2023, 86 % des Français ont déjà entendu parler des cryptoactifs (contre 77 % fin 2021), “une progression en ligne avec les autres pays interrogés [l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et les Pays-Bas, Ndlr]”, révèle l’étude réalisée pour la seconde année consécutive par l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan) et KPMG, en partenariat avec Ipsos.  

9,4 % des Français détiennent des cryptoactifs

Si la notoriété de ces actifs alternatifs n’est plus à faire sur le continent, le passage à la détention de ces derniers va moins de mise, notamment en France. Le rapport indique que 9,4 % des Français détiennent actuellement des cryptoactifs, NFT compris (contre 8 % fin 2021). Hors NFT et stablecoins, la statistique tombe à 8 %, soit moins que les Néerlandais (14 %), Britanniques (12 %), Allemands (9 %) et Italiens (9 %) (sur un échantillon moindre).

L’adoption des cryptoactifs chez les pays voisins, hors NFT et stablecoins

Source : Etude de l’Adan et KPMG

Malgré ce relatif retard, l’écosystème a rappelé, durant la conférence de présentation à Bercy, la longueur d’avance de la France en termes de régulation, avec une réglementation européenne à venir fondée sur le régime national des prestataires de services sur actifs numériques (PSAN), ainsi que la multiplication des géants du secteur choisissant l’Hexagone pour hub européen (Binance, Crypto.com et, dernier en date, Circle). 

Alors pourquoi les Français (63,5 % des investisseurs en crypto sont des hommes) détiennent-ils moins de cryptoactifs que leurs homologues européens ? Les raisons sont multiples, selon les sponsors de l’étude présents lors de la conférence. Hugo Bordet, responsable des affaires réglementaires de l’Adan, met en cause l’aversion au risque plus marquée chez la population française. Joël-Alexis Bialkiewicz, associé gérant de la Banque Delubac & Cie et président fondateur de la solution de paiement mobile Delupay, fait aussi reposer le retard français sur ses acteurs bancaires. “En Espagne, en Italie, en Allemagne, en Belgique, si vous voulez réalisez un virement bancaire, par exemple, vers Binance, aucune banque ne va vous bloquer. Il n’y a qu’en France que cela arrive.” Enfin, la directrice des programmes blockchain et cryptoactifs au sein du Groupe Caisse des Dépôts Nadia Filali estime que l’écosystème français a mis plus de temps à s’unir pour défricher le segment crypto auprès du grand public. 

10 % des Français ont connaissance du régime PSAN

La preuve, 90 % des Français ne savent toujours pas qu’un enregistrement de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) existe (contre 91 % fin 2021). “Pourtant, sans le savoir, les détenteurs de crypto passent majoritairement par des entreprises qui sont enregistrées en tant que PSAN”, souligne l’étude, preuve que le régime instauré par l’Autorité des marchés financiers (AMF) a en partie éclipsé les plateformes qui ne jouaient pas le jeu. “À l’exception de Coinbase et Kraken”, deux géants mondiaux, indique Stanislas Barthélémi. Coté au Nasdaq, Coinbase est même le deuxième intermédiaire crypto pour les investisseurs particuliers en France : 28 % des Français ayant déjà acquis des cryptoactifs sont passés par cette plateforme, révèle le rapport. Son arrivée précoce sur le marché français et le fait que la société soit publique peuvent jouer en sa faveur. La société a par ailleurs candidaté à l’enregistrement PSAN auprès de l’AMF.

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La liste des PSAN enregistrés auprès de l’AMF

Coinbase arrive toutefois derrière Binance, plateforme vers laquelle presque 4 investisseurs sur 10 se sont tournés pour acheter des cryptoactifs en France. Revolut et Lydia arrivent en troisième et quatrième position du classement, recueillant 20 % et 13 % des acquéreurs de crypto en France (un investisseur peut avoir utilisé plusieurs plateformes, précise l’étude). Ces deux acteurs ne proposent toutefois pas les services par eux-mêmes mais recourent à des services d’autres prestataires en BtoBtoC. Pour leurs services sur actifs numériques, le challenger britannique recourt notamment à Bitstamp et Coinbase tandis que la super-app française s’est offert les services de l’Autrichien Bitpanda. En direct, un investisseur sur dix a déjà utilisé Bitpanda, 6 % sont passés par Bitstamp (récemment enregistré PSAN). Le Français Coinhouse, premier acteur enregistré PSAN, a vu 11 % des investisseurs acquérir des cryptoactifs via sa plateforme.

[Mise à jour le 31 janvier 2024 : selon l’AMF, disposer d’un site web en français ne suffit pas à dire qu’un acteur étranger non enregistré – qui devrait l’être pour opérer une activité en France – exerce effectivement dans l’illégalité en France.]

Caroline Soutarson
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