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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Juliette Delanoe : “Ubble se concentre désormais sur les grandes banques françaises”

Juliette Delanoe : “Ubble se concentre désormais sur les grandes banques françaises”

La solution hybride de KYC vidéo Ubble a signé des contrats avec Oneytrust, Xpollens (Natixis) et le Crédit Agricole. La société est en cours de certification par l’ANSSI en tant que prestataire de vérification d’identité à distance (PVID), tout comme La Poste, Ariadnext, IDnow et QuickSign. Elle compte s’attaquer à l’Europe et à d’autres segments que celui des services financiers une fois le sésame obtenu, explique Juliette Delanoe, cofondatrice, à mind Fintech.

Par Aude Fredouelle. Publié le 21 septembre 2021 à 16h46 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h52
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L’ANSSI indique que plusieurs acteurs ont déposé leur demande de certification de prestataire de vérification d’identité à distance (PVID) : AR24 La Poste, Ariadnext, IDnow, QuickSign et Ubble. Où en êtes-vous dans le processus ?

Notre dossier a été déposé et accepté sans réserve, ce qui signifie qu’il est conforme à ce que l’ANSSI demande. Nous devons maintenant subir trois audits et nous attendons la validation de notre auditeur par l’ANSSI pour effectuer le premier d’entre eux. Les premières certifications devaient être accordées d’ici la fin de l’année mais elles le seront probablement plutôt au premier trimestre 2022. 

Le sujet de la cybersécurité est un enjeu très fort qui mobilise de plus en plus, notamment parce que, comme l’a révélé l’ANSSI, les attaques cyber ont été multipliées par quatre depuis le début de la crise du Covid. Le gouvernement a annoncé qu’il allait mettre un milliard d’euros sur la table pour lutter contre les cyberattaques. Parmi les sujets cyber, ceux de la lutte contre l’usurpation d’identité et de la nécessité de mettre en place une économie numérique de la confiance, sur lesquels se positionne Ubble, sont extrêmement importants. Et il faut donc que des solutions d’identité aient des standards de qualité, notamment du point de vue de la sécurité des données et de la protection des données personnelles. 

À quand une certification européenne ?

Le travail réalisé par l’ANSSI, qui a publié son référentiel en mars 2021, apporte des positions nouvelles et fortes, comme la vidéo de bout en bout pour l’analyse du document d’identité et le visage, et l’approche hybride avec l’utilisation de l’intelligence artificielle doublée d’une vérification humaine. Cette position pionnière est en train de déboucher sur un consensus européen. Le standard technique de l’ETSI [organisme de normalisation indépendant et à but non lucratif, ndlr], voté en juin 2021 et financé par la Commission européenne dans un contexte de refonte de la réglementation eIDAS, constitue un très bon candidat pour devenir un standard au niveau européen pour l’économie de la confiance. Il porte la même doctrine que celui de l’ANSSI avec la vidéo de bout en bout et l’approche hybride. En Allemagne, la BaFin et le BSI [l’office fédéral de la sécurité des technologies de l’information, ndlr] ont adopté une position similaire, tout comme la Sepblac [le service de renseignement financier et l’autorité de surveillance de la prévention du blanchiment d’argent, ndlr] en Espagne. Enfin, l’ENISA, agence cyber de la Commission européenne, devrait aussi publier un papier validant cette doctrine. La certification ouverte par l’ANSSI est donc française, mais sa portée européenne nourrit beaucoup le débat.

Juliette Delanoe (Ubble) : “La certification par l’ANSSI des prestataires de vérification d’identité à distance fait de la France un pionnier”

Combien de clients comptez-vous aujourd’hui ?

Nous avons plus d’une cinquantaine de clients, à la fois des très grands comptes et de plus petits acteurs. Ces derniers temps, nous avons vraiment concentré notre stratégie d’acquisition sur les grands comptes et en particulier sur les banques traditionnelles, avec des cycles de vente très longs. Nous avons par exemple signé avec le Crédit Agricole, Treezor (Société Générale) et Oneytrust [ainsi qu’Xpollens (Natixis) comme l’indiquait fin août son CEO à mind Fintech, ndlr], et nous avons consolidé les comptes chez qui nous étions déjà présents [parmi eux, Bpifrance, Sofinco, Carrefour Banque, Younited Credit, Alma, Kard, Vybe, Swan, Sloan, Bankable, ndlr].

Quels KPIs revendiquez-vous ?

L’impact sur la croissance et l’acquisition client dépend souvent de ce que proposait le client avant de nous intégrer. Par exemple, l’un d’entre eux ne demandait auparavant à ses clients que d’uploader leur pièce d’identité, donc l’intégration d’Ubble lui apporte un bénéfice sécuritaire énorme, tandis que le taux de conversion a grimpé de six points. 

Nous avons aussi réalisé des benchmarks face à des concurrents, comme des solutions de prise de photo du document puis du visage. La technologie Ubble, qui utilise la vidéo, est plus sécurisée et conforme. Nous avons enregistré un gain de 25 % sur la conversion, car le parcours est deux fois plus rapide et il est plus intuitif. Le service guide l’utilisateur en temps réel pour s’assurer que son authentification a fonctionné.

Nous avons par ailleurs été récompensé lors du dernier Forum International de la Cybersécurité (FIC) [Ubble a reçu le coup de coeur du jury, l’une des trois récompenses de l’édition 2021, ndlr].

Quel est le prix d’une analyse KYC Ubble ?

Sur le marché, des éditeurs proposent des offres d’analyse 100 % automatique en dessous d’un euro par KYC, mais cela pose un problème de conformité et de sécurité : les analyses de risque montrent que le 100 % automatique n’est pas suffisamment sécurisé. Ensuite, les solutions comprenant un chat vidéo avec un agent [comme celles proposées par IDnow ou WebID, ndlr] sont plus chères – le KYC peut être facturé entre 5 et 15 euros. Ubble se situe entre ces deux niveaux. 

Plusieurs acquisitions ont été annoncées sur le secteur ces derniers temps : celle du Français Ariadnext par l’allemand IDnow, de l’allemand WebID par le groupe britannique AnaCap, de l’espagnol Electronic IDentification (eID) par le norvégien Signicat… Comment analysez-vous ce mouvement de consolidation qui donne vie à des acteurs européens de plus en plus gros ? 

Nous sommes persuadés que nous avons aussi les moyens de devenir un gros acteur européen du KYC. Nous nous concentrons sur notre certification avant de nous lancer dans une expansion en Europe mais aussi de développer d’autres cas d’usage que celui du KYC pour l’onboarding bancaire (le plus réglementé), sur d’autres segments de marché. Cela passera par un refinancement post-certification. C’est un marché qui a beaucoup de profondeur et que nous attaquons par la partie la plus difficile, celle de la conformité. L’objectif, à terme, est de démocratiser l’utilisation de la vérification d’identité, de rendre ces authentifications abordables dans de nombreux segments.

Aude Fredouelle
  • authentification
  • conformité
  • identité numérique
  • KYC
  • régulation

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