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Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Lydia se valorise plus d’un milliard de dollars

Lydia se valorise plus d’un milliard de dollars

La super-app financière, qui déploie une fonctionnalité de trading, annonce une levée de plus de 100 millions de dollars pour une valorisation de plus d’un milliard. Elle fait entrer Dragoneer et Echo Street à son capital.

Par Aude Fredouelle. Publié le 08 décembre 2021 à 8h00 - Mis à jour le 08 décembre 2021 à 10h26
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Un an après sa levée en Série B de 72 millions d’euros, Lydia boucle un nouveau tour de table de plus de 100 millions de dollars auprès de Dragoneer, Echo Street et de ses investisseurs historiques Tencent, Accel et Founders Future. L’opération valorise la société à plus d’un milliard de dollars (soit 890 millions d’euros environ). “Faire entrer au capital des hedge funds du marché coté, qui commencent à s’intéresser au private equity, est pertinent dans la mesure où nous explorons l’investissement et venons de lancer une fonctionnalité de trading. Sans compter que cela pourrait être utile dans la perspective d’une introduction en Bourse, dans quelques années”, glisse à mind Fintech Cyril Chiche, cofondateur et président de Lydia. L’opération porte à 225 millions d’euros les fonds levés par la société depuis sa création, en 2013. 

La super-app financière de Lydia revendique 5,5 millions d’utilisateurs (inscrits) – en deçà des objectifs initiaux, puisque Lydia indiquait en décembre 2020 compter 4,4 millions d’utilisateurs et souhaiter en recruter 2 millions en 2021. “Nous y voyons quatre raisons : d’abord, nous avons fait le ménage dans la base et fermé 180 000 comptes frauduleux ainsi que 50 000 comptes britanniques, énumère Cyril Chiche. Ensuite, nous ne nous sommes pas lancés avec beaucoup d’intensité à l’international [voir plus bas, ndlr]. Notre activité a par ailleurs été réduite sur les campus au premier semestre à cause de la pandémie. Enfin, notre nouveau positionnement de super-app financière est plus engageant que celui d’une simple application de remboursement entre amis et il n’est pas aussi évident de recruter sur cette proposition de valeur. Mais ceux qui s’inscrivent sont aussi plus en capacité de se transformer en vrais utilisateurs.”

10 millions d’Européens en compte principal d’ici 2025

Selon le cofondateur, les utilisateurs de Lydia sont en tout cas de plus en plus actifs et engagés. “Près d’un million d’utilisateurs nous utilisent en compte principal, c’est-à-dire qu’ils reçoivent leur salaire ou équivalent sur leur compte Lydia, ou qu’ils réalisent plus de 20 transactions cartes avec Lydia dans le mois, ou bien encore qu’ils dépensent plus de 1 500 euros par mois avec Lydia”. En septembre 2021, il assurait à mind Fintech que cette proportion ne représentait que 400 000 à 500 000 clients. Lydia confie désormais vouloir devenir “à horizon 2025 le compte principal de 10 millions d’Européens”. Pour y parvenir, la société, qui réunit actuellement 150 collaborateurs, recrutera près de 800 personnes dans les trois prochaines années, dont 160 en 2022, et élargira ses offres de crédit et d’investissement. 

Lydia dénombre par ailleurs 2 millions d’utilisateurs de ses services bancaires (comptes courants, comptes joints, de crédit, d’épargne et d’investissement). “Et la plupart de ces services enregistrent une croissance à deux chiffres tous les mois”, dévoile Cyril Chiche. Des indicateurs qui montrent, selon lui, que “Lydia a franchi le plafond de verre de la plateforme de remboursement entre amis” pour devenir une super-app financière. En septembre, la marketplace représentait 10 à 15 % du chiffre d’affaires de la société.

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La quasi-totalité des utilisateurs sont cependant Français, dévoile Cyril Chiche. La start-up s’est pourtant lancée au Portugal en 2020, où elle a ouvert un bureau, et avait prévu trois autres déploiements en 2021. Mais Lydia n’est finalement entrée qu’au Portugal, avec une application ne proposant pour l’instant que des produits de paiement entre particuliers, compte bancaire et cartes (sans crédit ni épargne). 

“Le Portugal est un terrain d’expérimentation, mais nous ne nous y sommes pas bien pris, reconnaît Cyril Chiche. Se lancer à l’international nécessite une reconfiguration complète de l’articulation entre les équipes centrales et locales. Désormais, nous faisons de l’international un objectif fort pour tous, et nous avons obtenu de premiers résultats prometteurs ces derniers mois. Par ailleurs, nous arrivons dans des pays où il existe déjà des concurrents, ce qui n’était pas le cas quand nous nous sommes lancés en France. Pour se démarquer, nous voulons désormais lancer notre super-app complète dans chaque pays, avec le crédit et le trading. C’est un gros travail mais cela nous permettra de proposer un produit cohérent et de le promouvoir de manière harmonisée. Cette version sera lancée au Portugal au premier trimestre 2022.”

Espagne, Allemagne et Italie en 2022

Lydia voit donc toujours dans l’international un axe important de développement. “Nous allons désormais investir beaucoup plus massivement, poursuit le président. L’objectif est de devenir un acteur significatif dans au moins trois grands pays de l’Union européenne. Nous allons ouvrir en janvier 2022 un bureau à Madrid et nous avons aussi l’Allemagne et l’Italie dans le viseur pour l’année prochaine.”

Lydia ne communique pas sur son chiffre d’affaires ou la répartition de ses revenus. “Nous sommes très contents de nos résultats, et nos investisseurs également puisque ce tour de table a été massivement financé par nos investisseurs existants, à une valorisation significativement plus élevée qu’au dernier tour”, assure cependant Cyril Chiche Nos débuts de monétisation ont été bons ces douze derniers mois, avec des résultats au-delà de ce qui avait été prévu”. Par ailleurs, pour croître plus rapidement, forte de ses tours de financement, la société “ne s’interdit pas de réaliser des acquisitions”.

Aude Fredouelle
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