Accueil > Services bancaires > Banque au quotidien > Néobanques pour les pros : les acteurs traditionnels s’introduisent sur le marché Néobanques pour les pros : les acteurs traditionnels s’introduisent sur le marché Un an après le dernier panorama de mind Fintech sur les néobanques pour les pros en France, plusieurs acteurs ont fait leur entrée sur le marché. Outre Memo Bank, dont le lancement était très attendu et qui a décroché le Graal de l’agrément d’établissement de crédit, plusieurs banques traditionnelles ont financé des projets ou racheté des start-up. Point d’étape sur les forces en présence dans l’Hexagone et leur développement. Par Aude Fredouelle. Publié le 24 février 2021 à 14h58 - Mis à jour le 22 juin 2021 à 16h14 Ressources En janvier 2020, le panorama des néobanques pour les pros en France de mind Fintech recensait huit acteurs, dont l’un n’était pas encore lancé officiellement. Un an plus tard, nous en comptons dix, tous en production, et deux ont changé de mains. Ces changements découlent majoritairement de l’intérêt porté par les acteurs traditionnels à un segment qu’ils avaient jusqu’ici peu exploré. Les start-up lancées depuis quelques années commencent à prendre de l’ampleur et à recueillir des financements importants. En réponse, les banques lancent leurs propres néobanques, transforment leurs offres existantes et rachètent parfois des start-up (Lire “Petits pros, comment les banques traditionnelles répondent aux néobanques”, de novembre 2020). Essentiel : Comment les challengers réinventent la banque ? Memo Bank, un ovni sur le marché 2020 a d’abord été marqué par le lancement retardé de Memo Bank (ex-Margo Bank), dont le projet avait été initié en 2017. La société a finalement décroché son agrément d’établissement de crédit auprès de l’ACPR et de la Banque Centrale européenne en juin 2020. Elle est ainsi devenue la première des néobanques pour les pros à posséder ce Graal permettant de proposer des crédits à ses clients. Memo Bank s’est lancée officiellement en septembre en dévoilant une offre extrêmement différente de celles des acteurs existants, qui facturent des abonnements débutant à quelques euros par mois pour les indépendants jusqu’à une centaine d’euros par mois pour les versions premium destinées aux PME (hors commissions). Memo Bank vise les PME de plus de deux millions d’euros de chiffres d’affaires avec des abonnements allant de 49 à 399 euros par mois. Selon le challenger, ces tarifs se situeraient cependant encore en deçà de ceux des offres des banques traditionnelles. “Il existait déjà beaucoup de nouveaux acteurs ciblant les TPE, en répondant à des besoins relativement simples, mais pas d’offre vraiment adaptée pour devenir la banque principale d’une PME d’une taille conséquente, qui a absolument besoin de financements et d’un chargé d’affaires, commente auprès de mind Fintech Jean-Daniel Guyot, CEO. Et notre objectif est de devenir la banque principale de nos clients.” Memo Bank inclut en effet des chargés d’affaires attitrés pour chaque client, ainsi que des comptes de dépôts rémunérés. Enfin, Memo Bank propose des prêts de 20 000 à un million d’euros, financés grâce à la plateforme de dépôts Deposit Solutions, qui peuvent être accordés en quelques jours, selon le CEO. “Nous accompagnons aussi sur les opérations de croissance et le financement de l’immatériel, car ce sont des sujets négligés par les gros acteurs bancaires”, ajoute Jean-Daniel Guyot. Prismea et Blank, émanations de groupes bancaires Les deux autres nouveaux entrants sont des émanations de banques traditionnelles. Prismea, dont la création avait été annoncée en 2019, a finalement été lancée commercialement en octobre 2020. Filiale à 100% du Crédit du Nord, elle s’appuie sur la plateforme de Banking-as-a-Service Treezor, rachetée par le groupe. Elle propose trois offres, de 9 à 75 euros par mois, sans commissions de mouvements, et vise les TPE et PME de plus de dix salariés. Pour se démarquer, elle met en avant le réseau physique des 776 agences du groupe Crédit du Nord : les clients peuvent souscrire en ligne ou en agence et les conseillers Crédit du Nord vont être formés pour vendre les offres Prismea. “Prismea est complémentaire à l’offre Crédit du Nord, indique Dorian Cauvas, CEO. Notre objectif est d’apporter une offre en ligne pour les besoins digitaux et de gestion, en parallèle à l’offre d’expertise et d’accompagnement du Crédit du Nord, et aussi d’aller chercher les clients de Crédit du Nord qui ont aujourd’hui un compte dans une autre néobanque. Cela va permettre de pousser la conquête, de fidéliser les clients, de faire du cross-selling…” Il reconnaît qu’idéalement, “les banques traditionnelles proposeraient elles-mêmes ces outils en ligne, mais à cause de leur legacy elles ont du mal à déployer des outils intuitifs, simples, des offres aussi fluides que la nôtre. Les dirigeants de TPE et PME ont intérêt à choisir plusieurs partenaires.” Autre déploiement : celui de Blank, néobanque issue du start-up studio du Crédit Agricole, La Fabrique by CA. Blank vise les indépendants avec un espace de gestion administrative et financière. La néobanque s’est lancée publiquement début février 2021 et prévoit de déployer dans l’année un service d’affacturage, des terminaux de paiement, la création en ligne de sa micro-entreprise, l’encaissement de chèques et le scan de notes de frais. Sa stratégie s’oriente vers une plateforme d’outils et de services qui seront à terme aussi commercialisés en propre, sans même le compte bancaire ni la carte. Blank s’appuiera sur le groupe Crédit Agricole pour l’acquisition client. “Nous sommes en phase de test avec six caisses régionales sponsor pour tester l’appétence et la distribution”, indiquait en novembre 2020 le CEO Paul-Henri Blaiset à mind Fintech. “Nous voulons laisser le choix au client entre un accompagnement traditionnel avec un conseiller à disposition et une agence de proximité (…) et une solution alternative tout en ligne, lui laissant une grande autonomie dans sa gestion”, complétait alors Philippe Cornu, directeur du marché des professionnels chez Crédit Agricole SA. D’autres lancements devraient intervenir dans les mois à venir. Hello Bank!, la banque en ligne de BNP Paribas, a ainsi prévu de lancer une offre pour les indépendants dans les mois qui viennent. Et Ma French Bank, banque mobile de La Banque Postale, devrait aussi créer une offre pour les professionnels, après s’être lancée sur le créneau des mineurs en 2020. Le dilemme du crédit Memo Bank est ainsi le premier challenger pour les entreprises à mettre à disposition de ses clients du crédit, et la société place cet élément au cœur de sa proposition. Les néobanques, qui ne disposent pas d’un agrément d’établissement de crédit, ne distribuent pas de prêts et n’ont par exemple pas pu proposer à leurs clients les prêts garantis par l’État (PGE) dans le contexte de pandémie. Le CEO de Qonto, Alexandre Prot, avait annoncé début 2020 à mind Fintech vouloir proposer “plusieurs options de partenariats d’ici fin 2020, sur des crédits type découverts mais pas du crédit long terme”, et Damien Dupouy, CEO d’Anytime, indiquait aussi réfléchir à l’intégration de solutions en partenariat avec quelques acteurs bancaires. Mais aucun des deux n’a finalement franchi le pas. Chez Qonto, le projet est toujours d’actualité pour 2021. “Nous le lancerons en partenariat dans un premier temps, puis nous l’internaliserons peut-être lorsque nous aurons l’agrément d’établissement de crédit, que nous espérons décrocher dans quelques mois, explique Alexandre Prot à mind Fintech. Mais de notre point de vue, ce n’est pas le sujet le plus important. Ce qui est primordial, c’est la satisfaction client (notre NPS est à +68 et nous avons un objectif de +75), notre croissance, notre expansion européenne et le développement de fonctionnalités qui répondent aux besoins de nos clients. Proposer du crédit est complexe et implique aussi de refuser certains clients, donc nous voulons le faire soigneusement et ne pas brouiller notre message de simplicité et de transparence.” Pour manager.one, qui vise la même cible des PME et ETI avec un abonnement à 29,99 euros par mois, le crédit n’est pas non plus une priorité. “Nos clients sont de grandes entreprises multibancarisées qui viennent chercher chez nous certains outils de gestion, mais qui peuvent se tourner vers leurs autres partenaires bancaires pour les crédits”, précise Adrien Touati, cofondateur. Si la néobanque réfléchit à proposer du crédit avec un ou deux partenaires, et va mettre en place des comptes rémunérés en 2021 grâce à son établissement de crédit partenaire, la Banque Wormser, ce n’est pas sa priorité. “Nous n’avons pas la capacité d’ouvrir les vannes et de prendre en charge un énorme risque de crédit”, ajoute Adrien Touati. Le challenger mise avant tout sur ses fonctionnalités pour séduire : la société a lancé la gestion des indemnités kilométriques en 2020, le paiement mobile en magasin (également proposé par Qonto), et va sortir des outils de demandes de paiement et réfléchit aux comptes en devises. Quant à proposer des chargés d’affaires, comme Memo Bank, “ce n’est pas du tout notre modèle, puisque nous misons sur la banque en ligne et le self care”, conclut Adrien Touati. Au contraire, Memo Bank mise moins sur les outils de paiement et de gestion au quotidien. Le challenger n’offre par exemple pas encore de cartes bancaires à ses clients. “Nos clients ont déjà plusieurs banques donc la carte n’est pas un moteur de changement, assure le CEO. Nous nous sommes concentrés sur le suivi, le crédit, le financement et le découvert et nous offrirons les cartes dans un second temps.” De même, contrairement aux autres néobanques pour les professionnels, Memo Bank ne développe pour l’instant pas d’outils de gestion financière. “Nos clients sont des PME qui ont déjà des outils, explique Jean-Daniel Guyot. Notre objectif est plutôt de créer une plateforme qui puisse s’adapter à toutes les PME et à leurs solutions diverses.” Prismea, néobanque du Crédit du Nord, comptait elle aussi se démarquer avec des produits de crédit, grâce à sa maison-mère. Lorsque sa création a été annoncée, fin 2019, elle assurait vouloir proposer d’ici fin 2020 un crédit de trésorerie instantané étalé jusqu’à 12 mois pour les clients éligibles. Mais il n’a pas encore vu le jour. “Nous travaillons sur le sujet mais le fait de ne pas avoir l’agrément d’établissement de crédit en direct est un frein, raconte Dorian Cauvas. Nous étudions le montage réglementaire et nous espérons sortir le produit au premier semestre. Nos parcours clients sont déjà avancés mais le poids réglementaire et organisationnel du groupe nous freinent.” Prismea s’appuiera sur un partenaire pour son scoring, puisque le Crédit du Nord ne propose pas de crédits 100% en ligne. Mais contrairement à Memo Bank, Prismea ne met pas de côté les outils de gestion au quotidien : elle propose la gestion multicompte et la gestion de droits différenciés, teste l’agrégation de comptes bancaires avec Budget Insight et va sortir une application web au premier trimestre. “Nous travaillons aussi sur la catégorisation, grâce aux volumes de transactions bancaires anonymisés de Crédit du Nord, et nous souhaitons introduire des conseils et prévisions au second semestre”, dévoile Dorian Cauvas. Prismea proposera aussi un terminal d’encaissement grâce au groupe au second semestre, ainsi que la gestion des notes de frais avec un partenaire. Les acquisitions : Shine et Anytime Depuis notre dernier point d’étape, il y a un an, deux néobanques ont aussi changé de mains. Société Générale a racheté Shine, spécialisée sur la cible des freelances, en juin. “À partir de début 2021, nous allons distribuer l’offre à la fois en ligne et dans le réseau d’agences, pour des clients qui ne sont pas encore chez nous à titre professionnel”, rapportait à mind Fintech en novembre dernier Ambroise Pascal, directeur de la clientèle retail pour la banque de détail de Société Générale en France. Shine doit “permettre au groupe de se développer sur le marché des indépendants et d’y augmenter sa part de marché.” Suite à la fusion de Société Générale et Crédit du Nord, qui devrait intervenir à horizon 2024, la nouvelle entité possédera donc deux néobanques pour les pros : Prismea, qui vise les TPE, et Shine, qui cible les freelances. En janvier 2021, Orange Bank a de son côté racheté la start-up belge Anytime. Dans un premier temps, la distribution des offres d’Anytime restera 100% digitale, sur son application ou son site web et sur ceux d’Orange Bank. Mais “des expérimentations vont être menées pour l’étendre progressivement à d’autres canaux d’Orange, qu’il s’agisse des boutiques ou de de sa force de vente dédiée aux professionnels”, indique Orange Bank. Ces tests auront lieu en 2021 et 2022, avant un lancement grand public début 2023, a précisé Damien Dupouy, CEO d’Anytime, à mind Fintech. Et “après la France, les services seront progressivement déployés dans les autres pays européens où Orange Bank est présente.” Qui domine le marché ? Il est difficile d’évaluer les positions de chacun sur le marché. D’abord, parce que certaines néobanques communiquent peu sur leur nombre de clients et encore moins sur le nombre de porteurs de cartes ou leur chiffre d’affaires. Et les nombres de clients ne peuvent être comparés car la taille moyenne diffère selon les acteurs. Qonto fait tout de même office de leader sur le marché. La néobanque pour les pros a dévoilé le 4 février qu’elle comptait 120 000 clients fin 2020 sur ses marchés (France, Allemagne, Italie et Espagne), contre 70 000 fin 2019, 31 000 fin 2018 et 5 000 fin 2017. En moyenne, deux à trois salariés par entreprise ont accès à la solution. 60% des clients utilisent Qonto en compte principal, selon le CEO. Qonto vise 500 000 clients d’ici fin 2023, dont 50% à l’étranger, et veut atteindre la rentabilité à la même période. La société a levé 136 millions d’euros depuis sa création. Manager.one, créé en 2017 et qui cible principalement les PME et ETI, ne communique pas son nombre de clients mais évoque quelques dizaines de milliers de cartes émises. “Nos clients font entre 0 et 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires, mais nous enregistrons une grosse accélération sur les grosses PME et ETI, dévoile Adrien Touati. Nous avons de plus en plus de clients qui possèdent entre 20 et 500 cartes manager.one.” 40% des nouveaux clients de manager.one sont des sociétés en création, qui passent par son service de dépôt de capital. Les grands comptes, à l’autre bout du spectre, représentent 10 à 15 % des clients. manager.one a enregistré plus de 2 milliards d’euros de volumes de transaction en 2020. “Nous avons perdu environ 60% du volume moyen de transactions par client avec la pandémie mais notre volume global reste en hausse car notre base utilisateurs est en croissance”, se félicite le CEO. En moyenne, la start-up indique engranger “une cinquantaine d’euros par mois par compte”. manager.one est aussi devenue membre principal Visa et GIE CB début 2020. “Nous avons réussi à bâtir notre propre architecture pour émettre l’ensemble des cartes, c’est-à-dire plusieurs dizaines de milliers, en septembre.” Une étape qui permet à la néobanque de multiplier par deux ses revenus d’interchange. Manager.one s’est aussi associé au processeur Marqeta, ce qui lui permet d’être l’une des rares néobanques pour les pros à proposer Apple Pay et Google Pay. Un tiers de son chiffre d’affaires provient de son activité en marque blanche. Trois clients ont été signés, dont deux sont en production, parmi lesquels la banque Nef. Deux autres, avec des grandes banques, sont en cours de négociation, dont l’une sur le segment des freelances. Memo Bank, qui s’est lancée très récemment, ne communique pas non plus sur son nombre de clients. “Notre principal canal d’acquisition, ce sont les chargés d’affaires qui ont déjà un réseau et misent sur la recommandation”, révèle tout de même Jean-Daniel Guyot. Memo Bank compte 47 collaborateurs, dont six chargés d’affaires et un responsable des ventes. Le CEO précise viser 4 000 clients dans les quatre ans. Si Memo Bank a une vocation européenne, elle se concentre pour l’instant sur son développement dans les métropoles françaises. Anytime ne dévoile pas non plus la taille de sa base clients. En janvier 2020, Damien Dupouy, CEO d’Anytime, indiquait à mind Fintech compter 135 000 clients en France et en Belgique (contre 65 000 pour Qonto et 50 000 pour Shine à la même période) dont 70 % de petits professionnels unipersonnels, et 160 000 porteurs de cartes (mais dont certains inactifs). Il revendiquait alors 3 000 à 4 000 recrutements de clients par mois. Prismea, lancée commercialement en septembre 2020, indique seulement que 60% de ses clients proviennent de canaux d’acquisition en ligne, 20% de partenariats et 20% du Crédit du Nord. La majorité sont “des structures juridiques avec une personnes morales”, détaille Dorian Cauvas, tandis que les indépendants représentent un peu moins de 30% des clients. Prisema vise “environ 10 000 clients” d’ici fin 2021. Et Revolut revendiquait 500 000 clients entreprises en Europe à l’été 2020 mais ne précisait pas la part en France, ni leur taille moyenne. Le challenger est en effet ouvert à tous types d’entreprises mais semble peu présent en France sur les TPE et PME. Sur le créneau des freelances, Shine assure compter 70 000 clients – le chiffre communiqué n’a pas évolué depuis le rachat par Société Générale mi-2020. Blank vient de son côté tout juste de se lancer. Et N26, principalement concentré sur le développement de sa clientèle de particuliers, ne communique pas sur le nombre de clients professionnels mais précise tout de même, par la voix de son country manager France, Jérémie Rosselli, que “dans les principaux marchés, la part des comptes business représentent 15 à 20 % des clients N26”. N26 revendique 7 millions de clients au total dans le monde, dont 1,7 million en France, ce qui signifie que le challenger compterait entre 255 000 et 340 000 clients business en France. Contrairement à Shine ou Blank, N26 propose une offre de base gratuite. Les offres business de N26 sont encore avant tout le reflet de celles pour les particuliers. Le country manager France reconnaît que le challenger “s’est principalement concentré sur la clientèle des particuliers pour le moment” mais assure que “des fonctionnalités ciblées pour le segment des professionnels indépendants vont être déployées en Allemagne”, avec un objectif d’extension dans les autres pays de N26. Découvrez le tableau récapitulatif sur les néobanques présentes en France : NomDate de lancementAgrémentPaysActivitéFormes juridiques acceptéesCible privilégiéeTarifs mensuelsDépôt de capital ?Terminal d'encaissement ?Chéquier ?Encaissement de chèques ?Paiement mobile NFC ?Dépôt d'espèces ?Espace en ligne sur desktop ?Crédits ?Connexion de comptes externes ?Services additionnelsNombre de clients et taux d'activitéChiffre d'affairesFonds levésInvestisseursEffectifsNotations apps storesAnytime (Orange Bank)2016Agent d'établissement de paiement (partenariats avec Treezor en France, PPS en Belgique et UK)- France, Belgique, Grande-Bretagne - IBAN nationauxBtoB uniquementSAS, SASU, SARL, EURL, SC, micro-entreprises, professions libérales ainsi que les associationsPME- Solo 9,50€ (2 Mastercard, 50 cartes virtuelles, 20 virements et prélèvements, 1 dépôt de chèque) - Premium 19,50€ (3 Mastercard, 200 cartes virtuelles, 100 virements et prélèvements, 4 dépôts de chèque) - Professionnel 99€ (10 Mastercard et 500 virtuelles, 500 virements et prélèvements, 8 dépôts de chèques, logiciel comptable et tableau de gestion) - Entreprise 249€ (20 cartes Mastercard et 1 000 virtuelles, virements et prélèvements illimités, 10 dépôts de chèques, logiciel comptable et tableau de gestion, accès VIP aux conseillers)Oui (100 euros)SumUp, Smile&PayNonOuiNonNonOuiNonNon- Paiements en euros, dollars et livres - Solutions de caisse (terminal 79€) - Paiements en ligne - Demandes de paiement en ligne ou par SMS - Carte Mastercard multi-devise - Virement vers l'étranger au taux de change sans frais - Gestion des frais professionnels et des notes de frais - Pilotage des offres de paiement - Ibans virtuels -Sous-comptes (TVA, Tréso, RSI…) - Gestion droits - Multi compte sociétéNC Janvier 2020 : 135 000 clients en France et Belgique dont 70% de petits professionnels et 160 000 porteurs de cartes, dont certains sont inactifs, et entre 3 000 et 4 000 recrutements par moisNC Anytime est rentable depuis août 2018 Résultat net 2019 : 920 000 euros- 3 millions d'euros injectés par les fondateurs - 5 millions levés en equity - 2 millions levés en dette obligataireSeventure Partners Anytime a été racheté (100% du capital) par Orange Bank en janvier 2021Une cinquantaine de salariés4,7 sur iOS 4,2 sur AndroidBlank (Crédit Agricole)Février 2021Blank est une marque de Pomok, SAS, agent de la SFPMEI, prestataire de services de paiement agréé par l'ACPR Blank s'appuie sur la plateforme de BaaS BankableFranceBtoB uniquementEURL, EIRL, SARL, SASU ou SASIndépendants au sens large. freelances, artisans, travailleurs des plateformes- 7€ HT par mois (ou 9€ mois pour une société) : une carte Visa, un chèque encaissé par mois (puis 0,90€ HT), 20 virements par mois (puis 0,50 HT) - 15€ HT par mois (ou 19€ par mois pour une société) : 1 carte Visa, 3 chèques encaissés, 50 virements Le "hors forfait" est plus ou moins cher selon l'offre sélectionnée.NonNon (à venir, iZettle en mars 2021)NonNon (à venirS1 2021, selon plan puis 0,90€ HT)NonNonNonNonOui (Linxo)- Assistance comptable, fiscale et juridique - Assurances enrichies comme la garantie hospitalisation, la garantie commande de matériel ou encore le doublement de la garantie constructeur. - Outil de création de devis et factures - À venir : une version de la plateforme de services sans compte ni carte, une fonctionnalité de création de micro entreprise au début puis de société à terme , affacturage, télé-déclaration automatisée auprès des organismes chargés de la collecte des charges.--2 millions d’euros pour développer le produitFiliale du groupe Crédit Agricole35 (devrait doubler d'ici fin 2021)-Bunq2015 aux Pays-Bas 2019 dans les autres pays de l'UEÉtablissement de crédit agréé aux Pays-Bas- UE et UK - IBAN néerlandaisBtoC en priorité BtoB à la margeEn France, Entreprise Individuelle, SARL, EURLIndépendants, freelances- Bunq business, 9,99€ : 25 sous-comptes, puis des coûts pour les paiements (0,10€), les virements (0,20€), les paiements cartes et réception de paiements cartes (2,5% + 0,20€), etc... - Bunq business supergreen (Metal), 19,99€ : 25 sous-comptes, coûts additionnels similaires.NonOui, avec PhosNonNonOui (Apple Pay, Google Pay, Tap&Pay)NonOui (version premium)NonNon- Intégration avec des outils de comptabilité (MoneyMonk, gripp, Asperion, moneybird, Visma, Exact...) - Calcul automatique de la TVA - Gestion des notes de frais - Création de sous-comptes - Gestion des accèsNCNCLe CEO est l'unique actionnaire et a injecté près de 73,8 millions d'eurosAli NikmanNC (entre 250 et 500)Application pour particuliers et entreprises 4,4 sur iOS 4,1 sur AndroidManager.one (édité par SagaCorp)Juillet 2017Établissement de crédit (via la Banque Wormser Frères)FranceBtoB uniquementToutes PME et ETI29,99€ par mois avec virements et prélèvements SEPA inclus et illimités dans la zone euro (hors zone euro virements reçus 18€ + change, virements émis 0,70€ au-delà du 100ème), paiements llimités dans la zone Euro (hors zone euro : 3,5%). 2 retraits au DAB en zone euro inclus puis 2€ par retrait (hors zone euro : 2,5%).Oui (inclus) Verifone NonOui (5 chèques par an inclus dans l'abonnement puis 20 euros par chèque)Oui (Apple Pay, Google Pay)Oui (dans un endroit à Paris)OuiNonNon- Possibilité d'associer les factures aux opérations - Partage de l'accès au compte à d'autres utilisateurs (comptables, associés...) - Agrégation de comptes - Gestion des remboursements pour les collaborateurs - Gestion des fiches de pays - Cartes virtuelles - Gestion des fiches de paies & des virements en masse - Déclaration et prise en charge des indemnités kilométriques - Justificatif obligatoire sur les cartes bancaires - API complète pour tous les partenaires- Nombre de clients : NC - Churn inférieur à 2% - 40% des clients créent leur entreprise avec manager.one (dépôt de capital)CA : NC La marque blanche représente 30% du CA Manager.one gagne en moyenne une cinquantaine d'euros par mois par compte La start-up était rentable en 2019 et vise de nouveau la rentabilité en 20215 millions d'euros par des business angels, dont le fondateur Adrien Touati- Les fondateurs détiennent plus de 70% du capital - Banque Wormser Frères détient également des parts, ainsi que les business angels ayant investi504,7 sur iOS 4,3 sur AndroidMemo BankSeptembre 2020Établissement de créditFranceBtoB uniquementEURL ; SARL ; SA ; SC ; SCOP ; SCA ; SCS ; SNC ; SAS ; SASU ; SELPME de plus de deux millions d'euros de chiffre d'affaires- 49€ par mois : 1 utilisateur (+10€ par utilisateur), 20 virements ou prélèvements (+0,40€ par transaction) - 149€ par mois : utilisateurs illimités, 200 virements ou prélèvements, dépôts rémunérés (0,15% jusqu'à 100k€) - 399€ par mois : utilisateurs et opérations illimités, dépôts rémunérés (0,30% jusqu'à 200k€)Oui (mais uniquement pour les entrepreneurs qui ont déjà une structure et veulent en créer une autre) GratuitNonNonNonNonNonOuiOui Des prêts de 20 000 à 1 million d'euros Durées de remboursement : 1 à 7 ansNon- Accès comptables et collaborateurs - Chargé d'affaires attitré pour chaque client - Compte courant rémunéré - Crédits court et moyen-long terme - Dépôt et augmentation de capitalNCNC26,4 millions d'eurosDaphni, business angels, Blackfin Capital Partners, Bpifrance et Founders Future47- (pas assez de notes)N26 businessAvril 2017Établissement de crédit- Tous les pays où est présent N26, sauf Royaume-Uni et Etats-Unis - IBAN allemandBtoC en priorité BtoB à la marge- Auto-entrepreneurs, freelances - À terme, élargissement aux personnes moralesAuto-entrepreneurs, freelances- Version gratuite : une carte, 0,1% de cashback, 3 retraits par mois - 4,90€ : une carte, 0,1% de cashback, 5 retraits par mois - 9,90€ : une carte, 0,1% de cashback, 5 retraits par mois, retraits en devises illimités sans frais, assurances - 16,90€ : une carte, 0,5% de cashback, 3 retraits par mois, assurances Pour tous : paiement sans frais dans toutes les devisesNonNonNonNonOui (Apple Pay, Google Pay)NonOuiNonNon- Cashback : 0,1% ou 0,5 % selon l'offre - Catégorisation des dépenses et Espaces - Arrondis pour économiser - Assurances voyages, sports d'hiver et micro mobilité pour les offres Business You et Metal Dans les principaux marchés la part des comptes Business représentent 15-20% des clients N26 N26 revendique 7 millions de clients (particuliers + business) dans le monde dont 1,7M en France NC782,8 millions de dollars (pour les offres particuliers et business)Tencent Holdings, Valar Ventures, Earlybird Venture Capital, Allianz X, Insight Partners, Greyhound,GIC...1500Application pour particuliers et entreprises 4,8 sur iOS 4,5 sur AndroidPrismea (Crédit du Nord)Septembre 2020Agent d'établissement de paiement (via l'établissement de paiement Treezor)FranceBtoB uniquementSARL, SAS, EURL, SCI, EITPE/PME de plus de 10 salariésTrois packs à 9€ (une Mastercard physique, une virtuelle, 2 retraits d'espèces, un profil d'accès, 10 virements SEPA), 29 (2 cartes physiques, 2 virtuelles, 4 retraits d'espèces, 5 profils , 50 virements SEPA) et 75€ (4 cartes physiques, 4 virtuelles, 8 retraits, profils illimités, 300 virements). Commissions de mouvements incluses et virement SEPA à l'émission inclus Service client inclus 6 jours sur 7NonNon (à venir)NonNonNonNonOui (second semestre 2020)NonEn test avec Budget Insight- Service client en instantané et sur des horaires élargis - Outils de pilotage de trésorerieNC/NCFiliale à 100% de Crédit du Nord50-QontoJuillet 2017Établissement de paiementFrance, Espagne, Italie, AllemagneBtoB uniquementMicro-entreprises, EURL, SARL, SASU, SAS, SC, professions libéralesToutes les entreprises (peu de micro-entrepreneurs)- Solo à 9€/mois (20 virements et prélèvements SEPA, 1 carte physique) - Standard à 29€/mois (100 virements et prélèvements, 2 cartes physiques, 2 cartes virtuelles, 3 encaissements de chèques, 5 membres) - Premium à 99€/mois (500 virements et prélèvements, 5 cartes physiques, cartes virtuelles illimitées, 10 encaissements de chèques) - Au-delà, sur demande - Commission de 1% sur les virements sortants en devisesOui, avec LegalStart (50 euros)Oui, avec iZettleNonOui (selon plan puis 2€ HT)Oui, Apple PayNonOuiNonNon- Commande de cartes additionnelles et paramétrage - Ajout de notes ou de factures - Catégorisation intelligente, calcul de la TVA - Fonctionne avec Paypal, Stripe, iZettle et GoCardless - Carte premium (Mastercard World) - Droits d'accès personnalisés selon les cartes- 120 000 clients, dont plus de 80% en France - Les comptes non facturés sont fermés. - 30% des clients créent leur entreprise avec Qonto (dépôt de capital) - Un quart des entreprises compte un à deux salariésNC136 millions d'eurosTencent, DST Global, Valar, Alven, Banque européenne d'investissement300 (objectif 450 fin 2021)4,8 sur iOS 4,7 sur AndroidRevolut businessJuin 2017Établissement de monnaie électronique- UK, EEE, US - IBAN LT en FranceMicro-entreprises, EURL, SARL, SASU, SAS, SC, professions libéralesToutes, des freelances aux multinationalesTrois forfaits pour les freelances, de 0 (sans carte), 7 (5 paiements internationaux et 20 paiements locaux, 4 membres...) et 25€ par mois (1 carte métal, 10 paiements internationaux, 100 paiements locaux, 10 membres...) Trois forfaits pour les entreprises, de 0 (2 collaborateurs, 5 virements par mois, 25 et 100€ par mois. Le plus populaire est le forfait à 25 livres par mois.NonNonNonNonOui (Apple Pay, Google Pay)NonOuiNonOui- Transferts dans 28 devises dans le monde aux taux interbancaires - Cartes multi-devise - Intégration avec Xero, Sage, QuickBooks, Zapier, Slack, Georges, Sellsy- 500 000 en Europe (été 2020) - NC en FranceNC917 millions de dollars (pour les offres particuliers et business)Lakestar, Index Ventures, Greyhound, DST Global, Ribbit Capital, Global Founders Capital, Sprints Capital, Future Fifty...2300Application pour particuliers et entreprises 4,8 sur iOS 4,6 sur AndroidShine (Société Générale)Février 2018Agent d'établissement de paiement (via l'établissement de paiement Treezor)FranceBtoB uniquementmicro-entreprises, EIRL, EI, EURL, SASU, SARLIndépendants et petites entreprises- Offre basique à 3,90 (microentrepreneurs) ou 7,90 euros (autres sociétés), - Offre premium à 9,90 (ME) ou 14,90 (autres sociétés) (deux encaissements de chèques gratuits par mois, assurances mobile, garantie accident, assistance juridique...) - Business 26,90€ (multicarte, 4 chèques, 4 retraits, et toutes les assurances de Premium)Oui (119 euros pour le dépôt avec 12 mois d'abonnement)Oui, avec SumUpNonOui (2 avec Shine Premium puis 2€ par chèque)NonNonOuiNonNon- Gestion des notes de frais - Modèles de factures, e-signature, paiement en ligne... - Comptabilité simplifiée - Devis en ligne - Support administratif 7j/7- 70 000 - Shine assure supprimer les comptes inactifsNC10,8 millions d'euros Puis acquisition par Société Générale en juillet 2020XAnge, Daphni, business angels Sortis au profit de SocGen904,8 sur iOS 4,6 sur Android Notre édition 2020 : “Les néobanques pour les pros ciblent les PME pour atteindre la rentabilité“ Aude Fredouelle acquisitionapplication mobileautomatisation comptablebanque de détailbanque mobilechallengercrédit en lignefinancement des entreprisesnéobanquenéobanque pour entreprise Besoin d’informations complémentaires ? 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