Un ex-banquier central va présider le conseil de surveillance de N26 

Ça bouge à la tête de N26. Quelques jours après l’annonce de la démission du cofondateur et CEO Valentin Stalf, qui intègre le conseil de surveillance, le Financial Times révèle qu’Andreas Dombret, ancien haut responsable de la Bundesbank allemande, va prendre la tête du conseil. Le challenger allemand a confirmé qu’une assemblée générale extraordinaire sera convoquée prochainement pour formaliser la proposition.

L’actuel président du conseil, Marcus Mosen, deviendra quant à lui co-CEO aux côtés du cofondateur Maximilian Tayenthal. Mais ce dernier pourrait quitter la direction d’ici la fin de l’année, dans le cadre d’un accord en discussion avec les investisseurs. Les deux cofondateurs, qui détiennent ensemble environ 20 % du capital, devraient renoncer à leur droit de veto sur les décisions stratégiques de N26 en échange d’une réduction des rendements promis aux investisseurs lors de la levée de fonds de 2021 – un rendement annualisé de 25 %.

À noter : N26 avait été sanctionné par la BaFin en 2021 pour ses faiblesses en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme et avait dû considérablement freiner sa croissance, jusqu’à la levée des restrictions en mai 2024. Mais le challenger est de nouveau dans le viseur du régulateur, selon plusieurs médias allemands en juin dernier. Dans ce contexte, N26 pourrait chercher à rassurer le régulateur avec la nomination d’Andreas Dombret, passé par la banque centrale allemande et plusieurs grands groupes bancaires.