Accueil > Services bancaires > Comment mutualiser des données afin d’améliorer la surveillance des transactions ? Comment mutualiser des données afin d’améliorer la surveillance des transactions ? Par Caroline Soutarson. Publié le 17 mai 2022 à 17h35 - Mis à jour le 17 mai 2022 à 17h50 Ressources Le Tech Sprint 2022 de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui aura lieu en septembre prochain, se penchera sur la mise en commun des donnés pour la surveillance des transactions. Plus précisément, le régulateur financier invite les fournisseurs de solutions de “mutualisation confidentielle des données” (MCD) à les expérimenter dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT) à la suite d’un rapport du GAFI (Groupe d’action financière) sur le sujet. L’ACPR attend un PoC basé sur un cahier des charges et des données fictives, une documentation écrite et une présentation orale avant la mise en œuvre de protocoles expérimentaux. Le but principal de la MCD “est de permettre le stockage de multiples jeux de données à caractère confidentiel, leur croisement, leur requêtage et leur exploitation par des modèles prédictifs” grâce à des “approches de type PET : confidentialité différentielle, chiffrement homomorphe, calculs multipartites sécurisés, enclaves matérielles, ou toute combinaison de ces approches” explique l’ACPR. À noter : En 2021, le Tech Sprint portait sur l’explicabilité des algorithmes d’intelligence artificielle dans le secteur financier. L’ACPR revient sur les conclusions de l’initiative dans un article paru cette semaine sur le site de mind Fintech. Caroline Soutarson datalutte anti-blanchimentprotection des donnéesrégulation Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Comment l’ACPR prépare l’avènement de l’intelligence artificielle et sa régulation