• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Services bancaires > Open banking > Comment Fintecture a introduit l’initiation de paiement chez les commerçants

Comment Fintecture a introduit l’initiation de paiement chez les commerçants

Dans le contexte de la DSP2, Fintecture a proposé dès 2020 une solution de paiement e-commerce par initiation de virement open banking. La société est parvenue à signer plus de 70 grands comptes et vise plus de 5 millions de chiffre d’affaires en 2025. Elle atteindra la rentabilité en 2026 et souhaite alors accélérer en Europe.

Par Aude Fredouelle. Publié le 15 octobre 2025 à 16h09 - Mis à jour le 17 octobre 2025 à 15h54
  • Ressources

Le paiement par initiation de virement en open banking peine à décoller en France. Selon une enquête conduite par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en 2024 auprès de six grands établissements bancaires français, l’initiation de paiement “demeure modérée et génère des revenus limités”. Une poignée d’acteurs se positionne néanmoins sur le créneau et mise sur la croissance de ce moyen de paiement dans les années à venir, notamment sous l’effet de la réglementation (DSP3, RSP, IPR) et de l’amélioration des parcours.

Parmi eux, Fintecture, qui est parvenu à s’imposer sur le segment de l’e-commerce, tout particulièrement auprès des grands comptes. La société a traité ses premiers paiements en 2020 et a signé le premier grand corporate début 2021. Aujourd’hui, elle compte parmi ses clients Saint Gobain, Edenred, CMA CGM, Total Energies, Pluxee, Bricoman, Maisons du Monde… “Nous sommes le fournisseur de choix des très gros marchands”, assure Faysal Oudmine, cofondateur et CEO, à mind Fintech. 

Fintecture revendique entre 70 et 80 très grands comptes, qui représentent environ 70 % de ses revenus, 400 clients intermédiaires et un millier de marchands de plus petite taille. En septembre 2025, la société a par ailleurs annoncé avoir remporté un appel d’offre auprès de la direction générale des finances publiques (DGFiP). La fintech va intégrer le paiement par initiation de virement à sa plateforme PayFip, le dispositif de paiement des factures publiques (hors impôts), utilisé par plus de 72 000 collectivités et établissements publics et gérant plus de 26 millions de transactions par an. “C’est vraiment un tournant pour l’initiation de paiement en France”, assure le CEO.

3,2 millions d’euros de PNB en 2024

La société a enregistré en 2024 un produit net bancaire (PNB) de 3,2 millions d’euros, en hausse de 42 % par rapport à 2023, selon ses comptes annuels consultés par mind Fintech. En 2025, Fintecture s’attend à une croissance de 65 à 70 %, avec un PNB de 5 à 5,2 millions d’euros, révèle par ailleurs Faysal Oudmine. En 2024, la plateforme a collecté 2,3 milliards d’euros pour le compte de ses clients, et elle devrait finir l’année 2025 avec 3,4 milliards, soit plus de 50 % de croissance.

Pour séduire des marchands sur un créneau encore balbutiant, Fintecture a concentré sa promesse sur un segment de transactions particulier : la plateforme promet d’augmenter les taux de conversion sur les montants élevés – de quelques centaines d’euros jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Fintecture affiche ainsi une transaction moyenne de 1 500 euros (contre 50 euros environ pour les paiements cartes). “Les cartes ne fonctionnent pas bien pour ces montants, rappelle Faysal Oudmine. La gestion de la fraude n’est pas adaptée puisque les systèmes de cartes n’embarquent pas beaucoup d’informations. Résultat : elles sont soumises à des plafonds pour minimiser les pertes en cas de fraude et les taux de rejet sont importants dès quelques centaines d’euros. Chez certains commerçants, on parle de quasiment un tiers de rejets à partir de 1 000 euros et la moitié à partir de 2 000 euros.”

La société revendique un taux de réussite de 90 % (sans inclure les abandons de parcours) et un taux de transformation (qui les inclut) de 75 à 80 %. Environ 35 % des virements initiés par Fintecture sont réalisés sur un site e-commerce, 35 à 40 % en magasin (en caisse ou bien avec un commercial). Les autres transactions sont initiées via des liens ou des QR code sur des factures. 

Gestion de la fraude au cœur du modèle

Pour améliorer le taux de conversion, Fintecture assure avoir beaucoup misé sur sa capacité à gérer la fraude. “Nous avons développé des outils internes performants et nous participons à de nombreux groupes de travail de place sur le sujet”, avance le CEO. La société propose, en plus de son système de surveillance des transactions (TMS) obligatoire pour tout établissement de paiement, des solutions et services supplémentaires comme le Premium Fraud Shield (PFS), deuxième ligne de défense permettant de “stopper ou inverser un paiement suspicieux” proactivement, avant qu’il ne soit exécuté, et une solution de vérification d’identité (Verify). 

Fintecture est par ailleurs membre de l’observatoire de la sécurité des moyens de paiement, présidé par la Banque de France ; représente la European Payment Institutions Federation (EPIF) au sein du Payment security support group (PSSG), chargé de fournir des conseils et des orientations sur les questions de sécurité touchant les paiements ou les services liés aux paiements dans le cadre des activités de l’EPC ; et représente l’ETTPA (association des TPP européens) au sein du groupe de travail sur l’accord de diffusion des informations relatives à la fraude (FRIDA TF). 

Pas de garantie similaire à la carte

En recourant au virement pour le paiement e-commerce, Fintecture s’était vu opposer l’argument des garanties et protections de la carte bancaire, qui permettent de demander un remboursement en cas de manquement du professionnel ou de fraude avérée. Mais pour le CEO, “ce n’est pas vraiment un sujet. Beaucoup de consommateurs ne sont pas au courant que la procédure de “chargeback” existe, très peu l’utilisent, c’est un processus complexe, et quand ils y recourent, cela s’avère être de la fraude dans la moitié des cas. Dans la réalité, nos partenaires commerçants remboursent directement leurs clients quand il y a une vraie raison d’insatisfaction. Cela pourrait peut-être poser problème pour des plus petits marchands, mais nous ne l’observons pas chez nous”.

Entre 12 et 15 % des volumes des marchands

Selon les cas d’usage et le paramétrage du marchand (Edenred, par exemple, ne propose même plus la carte bancaire à partir d’un certain montant), l’adoption de la solution diverge. En moyenne, “Fintecture représente 12 à 15 % des volumes, mais cela oscille entre 4 et 90 % selon les clients, note le CEO. Par exemple, chez Alcopa, dans la vente aux enchères de véhicules d’occasion, nous atteignons plus de 80 % des transactions en France”, décrit le CEO.

Selon lui, le retour sur investissement peut toutefois être atteint même lorsque la proportion est faible. “Si Fintecture représente 4 % des volumes et permet à des transactions qui ne passaient pas auparavant d’être réalisées, c’est déjà un incrément énorme ! Un marchand avec une marge brute de 40 % augmente sa rentabilité de 1,6 % du chiffre d’affaires”, calcule Faysal Oudmine. Chez Leroy Merlin, Fintecture a permis de récupérer 40 % des transactions initialement rejetées, assure-t-il. En effet, la solution est proposée sur la page de paiement aux côtés des autres moyens de paiement, mais “beaucoup d’utilisateurs nous découvrent après avoir d’abord essayé de payer par carte sans y parvenir”. 

Au total, Fintecture revendique 1,8 million de payeurs ayant utilisé au moins une fois sa solution. Environ 30 % d’entre eux sont des “repeat payeurs”, qui utilisent la solution en moyenne tous les six mois. “Et plus nous densifions notre maillage de partenaires, plus le délai moyen entre deux paiements se raccourcit – c’est par exemple très visible sur la verticale construction BtoB”, analyse le CEO. 

Open banking… mais pas seulement

Fintecture propose désormais deux solutions. L’offre historique, baptisée “virement immédiat”, passe par l’open banking pour initier un virement – soit classique, soit instantané, selon l’algorithme de la société (voir encadré). Le client est redirigé automatiquement vers son espace bancaire pour se connecter et confirmer le virement. 

Le virement instantané, moins de 40 % des transactions de Fintecture

Les virements initiés par Fintecture ne sont pas systématiquement des virements instantanés. “Nous ne donnons pas le choix au client : c’est notre algorithme de “smart acceptance” qui choisit le rail de paiement – virement classique ou instantané – pour optimiser le taux de conversion”, décrit Faysal Oudmine. Selon lui, le marchand ne réclame de toute façon pas l’instantanéité du versement des fonds, mais plutôt la confirmation immédiate de paiement et un fort taux de conversion.

Le virement instantané représente toutefois près de 40 % des transactions, contre 20 % environ lorsque la société a commencé à opérer. A titre de comparaison, au total en France, l’IP représentait 10 % des virements SEPA totaux en 2024, en grande partie pour des usages entre particuliers et sur des montants plus faibles que pour le virement classique. “Le taux de conversion est encore bien meilleur avec le virement classique, notamment pour les montants importants”, confirme le dirigeant.

De récentes échéances réglementaires (obligation de réception et d’émission, suppression du plafond et alignement des tarifs sur ceux du virement classique) pourraient aider au développement de l’instant payment (lire notre dossier à ce sujet). “Plusieurs commerçants étaient toutefois déjà prêts à prendre en charge les coûts des virements instantanés et nous avions lancé une fonctionnalité, par exemple utilisée par Leroy Merlin, permettant de rembourser immédiatement le payeur, donc l’alignement des prix n’a pas bouleversé l’adoption”, tempère Faysal Oudmine, qui parle plutôt d’une “amélioration incrémentale des performances d’adoption et de conversion depuis cinq ans”. 

Accéder à notre ressource data : Comment évolue l’adoption de l’Instant Payment en France et en Europe ?

Mais Fintecture propose aussi le “virement intelligent”. Cette fois, il ne s’agit plus d’open banking : le client voit s’afficher un IBAN personnalisé, généré automatiquement, et doit lui-même se connecter à son espace bancaire pour saisir l’IBAN et exécuter le virement – à l’ancienne, en somme. “Cette solution a été imaginée comme mécanisme de repli, raconte Faysal Oudmine. Elle était proposée lorsque l’utilisateur refusait le parcours open banking et nous permettait de rattraper un tiers des pertes de conversion.” Mais le produit est désormais proposé dès le départ, en alternative du virement immédiat, et connaît un certain succès, “notamment pour des montants importants”. Des marchands, notamment dans le secteur automobile, préfèrent même ne démarrer qu’avec cette solution. Et, alors que l’open banking est encore un mécanisme nouveau pour beaucoup d’utilisateurs, “certains utilisateurs commencent par le virement intelligent avant de basculer sur le parcours open banking”, analyse le CEO. Actuellement, le virement intelligent représente entre 10 et 15 % des transactions, “mais davantage en termes de volumes”. 

Enfin, Fintecture a lancé le “décaissement vérifié”, un remboursement sur les comptes via l’open banking. “L’impossibilité de faire un remboursement faisait partie des lacunes du virement instantané au début, détaille Faysal Oudmine. Pour répondre à ce problème, nous avons lancé cette solution désormais utilisée par Decathlon, Leroy Merlin, Auchan… Cela reste marginal dans nos volumes et cela ne dépassera jamais 15 % de nos revenus, mais ce sont des cas d’usages de plus en plus importants et c’est apprécié par le client. Cela vient remplacer les lettres chèques, quand il est difficile de rembourser sur la carte. Et c’est parfois un élément très différenciant pour nous dans des appels d’offres.”

30 % des revenus issus de l’international

Fintecture est présent dans une dizaine de pays européens, mais l’écrasante majorité du chiffre d’affaires est encore réalisée en France (94 % en 2024). “Nous avons ouvert d’autres pays avec nos clients français, comme l’Italie avec Leroy Merlin ou l’Espagne avec Bricoman, détaille le cofondateur. Mais cette année, nous avons aussi signé des clients en Belgique et en Espagne. 2025 marque une inflexion : au début du second semestre, les revenus issus de l’international atteignent 30 %. Ils devraient facilement atteindre les 50 % en 2026.”

La société veut désormais accélérer en Europe en assumant des investissements. Ces dernières années, elle a progressivement diminué ses pertes : elles devraient passer de 5,5 millions d’euros en 2024 (contre 5,8 millions en 2023), à “moins de 3 millions d’euros en 2025” et même “moins de 500 000 euros au second semestre 2025”, selon le CEO. Et “nous avons déjà enregistré deux mois rentables”. La société devrait enregistrer un cashflow positif en 2026. “Les ressources dégagées permettront de financer le déploiement international”, révèle Faysal Oudmine.  

Fintecture compte une quarantaine de collaborateurs et ne recrutera pas à court terme. “Nous avons réussi à accélérer la croissance de nos revenus avec une équipe réduite, mais mieux organisée, après le retournement de marché en 2020. Nous avons simplement levé assez pour atteindre à terme la rentabilité [Fintecture a levé 6 millions d’euros en mai 2021 puis 26 millions en 2022, Ndlr]. C’était très important pour rassurer nos clients, qui font de gros efforts d’intégration technique et veulent s’assurer que la société soit pérenne. Il nous restera 6 millions d’euros sur le compte bancaire lorsque nous atteindrons l’équilibre.”

Fintecture fait office d’acquéreur pour 70 % de ses volumes

Outre son agrément DSP2 PIS, Fintecture est aussi détenteur d’un agrément d’établissement de paiement, depuis 2019. Cela lui permet notamment, depuis août 2022, d’être acquéreur sur une partie des transactions – 70 % actuellement. “Nous maîtrisons mieux la transaction, la conversion et la fraude, et gérons mieux la réconciliation”, résume Faysal Oudmine. Cela permet aussi à la société d’augmenter son revenu par client.

Fintecture facture un coût d’accompagnement avec un minimum d’engagement sur les volumes. “Sur les premiers mois, nous sommes au même niveau que la carte. Puis quand les volumes croissent, nous devenons significativement moins chers… mais jamais extrêmement faibles non plus, résume le CEO. De toute façon, pour un très gros marchand, il est difficile de faire mieux que quelques centimes sur des transactions de 50 euros par carte.”La rétention nette des revenus (NRR), qui mesure les revenus récurrents conservés et générés auprès d’une cohorte de clients, “augmente de 50 % chaque année pour un même groupe de commerçants”, révèle Faysal Oudmine. Le revenu moyen par entreprise “a été multiplié par 12 sur les quatre dernières années et par 2 sur les deux dernières”.

Fintecture leader sur le segment des e-commerçants

Fintecture est incontestablement la plateforme open banking la mieux positionnée sur les grands commerçants français. À ses côtés, le PSP Lyra se veut aussi volontariste sur le segment. La solution, qui propose de multiples moyens de paiement, a par exemple été choisie pour son module d’initiation de virement en 2024 par l’Urssaf. L’institution espère ainsi voir diminuer, d’ici fin 2029, le nombre de paiements par chèque, carte et virement classique de 4 millions d’opérations annuelles au bénéfice du paiement par virement en ligne.

Market Pay (détenu par Anacap) a de son côté abandonné son produit Pay by bank, car “la demande n’était pas au rendez-vous et les coûts de maintenance opérationnelle étaient élevés”, indiquait en décembre 2024 Frédéric Mazurier, son président, à mind Fintech.

D’autres plateformes d’open banking se développent sur l’initiation de paiement, mais sans cibler en premier lieu les commerçants. Le Britannique TrueLayer, par exemple, est davantage connu pour l’alimentation de wallets par virements et avec des clients étrangers actifs en France, comme Revolut et le néocourtier Freetrade (IG Group). TrueLayer assurait fin 2024 représenter plus de 65 % des paiements open banking en France. Pour établir la proportion dans l’Hexagone, en l’absence d’une autorité centralisée publiant ces éléments, “nous demandons tous les trimestres nos parts de marché aux banques aux équipes flux et DSP2”, expliquait Clément Boulais, country manager, sur LinkedIn. Une part de marché toutefois contestée par plusieurs de ses concurrents – parmi lesquels Fintecture.

Les banques ont développé leurs offres

Tink, rachetée par Visa en 2021, a aussi signé d’importants partenaires sur le chargement de wallets, avec quelques clients français comme Lydia et Bitstack, mais surtout des acteurs étrangers comme Bitpanda ou PayPal France (lire notre article à ce sujet). La société touche aussi les commerçants via des PSP comme Lemonway.

Le Français Bridge, qui souhaite aussi se développer sur le créneau de l’initiation de paiement, met notamment en avant le paiement groupe de factures et de salaires ou l’envoi de paiements par liens. La plateforme est ainsi utilisée par des outils de gestion financière pour les entreprises comme Karmen, PayFit, Wiseed, Qonto, Hero, Defacto ou Pennylane. 

De leur côté, les plateformes Linxo et Powens (1,6 milliard d’euros de transactions en 2024) se concentrent davantage commercialement sur l’accès aux informations (AIS), comme l’ont récemment expliqué les CEO Laurent Gastinel (ici) et Jean Guillaume (ici) dans mind Fintech.

“Sur le segment des grands marchands (Entreprises), qui est vraiment notre cœur de marché, nos principaux concurrents sont aujourd’hui les banques elles-mêmes – BNP Paribas, Crédit Agricole, La Banque Postale – qui développent ou distribuent des solutions de paiement compte à compte, souvent en marque blanche ou en partenariat avec des prestataires agréés (PIS)“, décrit le CEO. Chez BNP Paribas, l’entité regroupant les solutions d’encaissement pour les marchands Axepta englobe ainsi l’offre open banking Instanea, lancée en 2021 (nous en dressions le bilan un an plus tard dans un dossier).

“TrueLayer est davantage positionné sur les fintech et les néobanques comme Revolut, tandis que Lyra et Bridge ciblent plutôt des clients mid-market ou orientés services de paiement“, poursuit Faysal Oudmine.

La liste des sociétés agréées DSP2

La concurrence pourrait désormais venir du wallet paneuropéen Wero (EPI Company), soutenu par un certain nombre de banques françaises. S’il intégrera finalement la carte bancaire, Wero mise avant tout sur l’initiation de virement. Avec le lancement du paiement e-commerce en 2026, puis du paiement en magasin, il viendra concurrencer les solutions existantes de Pay by bank. 

Wero va intégrer la carte bancaire à son wallet
Aude Fredouelle
  • DSP2
  • DSP3
  • fraude
  • paiement en ligne
  • paiement en magasin

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025