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Accueil > Services bancaires > Open banking > Mohsen Dajani : “La plateforme d’open banking Yapily vise 20 clients en France d’ici fin 2022”

Mohsen Dajani : “La plateforme d’open banking Yapily vise 20 clients en France d’ici fin 2022”

Le Britannique Yapily s’est lancé en France en septembre 2021, sur le segment disputé des plateformes d’open banking. La société doit y affronter les Français Budget Insight, Bridge (Bankin’) et Oxlin (groupe Linxo), mais aussi les étrangers Tink, Plaid, TrueLayer et Salt Edge. Son directeur commercial France et Belgique Mohsen Dajani explique le positionnement de la plateforme à mind Fintech.

Par Aude Fredouelle. Publié le 09 mars 2022 à 20h39 - Mis à jour le 28 janvier 2025 à 15h51
Mohsen Dajani
  • Ressources

Yapily a annoncé son lancement en France en septembre 2021. Pouvez-vous nous présenter la plateforme ?

Yapily a été fondée à Londres en 2017. Son objectif était de saisir les opportunités ouvertes par l’open banking pour fournir des services financiers inclusifs, en aidant ses clients à accéder aux données bancaires. Aujourd’hui, la société compte 175 collaborateurs et se développe partout en Europe, notamment en France, Allemagne, Espagne et Italie. Son siège se situe à Londres et son centre d’opérations à Vilnius, en Lituanie. Yapily s’est  lancée en France commercialement en septembre 2021 et nous allons aussi nous développer courant 2022 dans les pays nordiques, la région Bénélux et la Pologne. 

Quels produits proposez-vous ? Allez-vous au-delà de l’accès aux comptes bancaires pour offrir, comme certains de vos concurrents, des produits dédiés à la gestion de budget (PFM), au scoring de crédit… ?

Yapily est agent de paiement dans l’espace européen et au Royaume-Uni. Nous sommes purement focalisés sur la partie infrastructure, ce qui signifie que nous ne remontons pas la chaîne de valeurs en proposant les couches applicatives avec des produits en marque blanche, comme des outils de gestion de budget par exemple. Ce que nous assurons, c’est la connectivité bancaire. Nous proposons un produit de qualité qui répond à la norme DSP2 en Europe et nous n’avons pas vocation à être en concurrence avec nos clients sur leurs produits. Concrètement, nous apportons donc les données bancaires, nous les nettoyons et les catégorisons, mais nous nous arrêtons là. En France, nous couvrons 93 % des banques.

Passez-vous uniquement par les API DSP2 ? Ou bien complétez-vous avec du screen scraping lorsque celles-ci sont de mauvaise qualité, ou bien pour accéder aux comptes qui ne sont pas concernés ?

Non, nous ne faisons pas de screen scraping ou du reverse engineering. Nous couvrons uniquement les comptes couverts par la DSP2. Deux tiers de nos effectifs sont dédiés au produit et à la tech et nous avons la chance d’arriver sur le marché à un moment où les API commencent à être au point, même si certaines banques et certains marchés sont plus avancés, comme au Royaume-Uni avec l’Open banking implementation entity.

Donc vous ne proposez pas l’accès aux produits d’épargne et d’investissement, non couverts par la DSP2 ?

Nous les couvrons lorsqu’ils sont intégrés aux API des banques.

Quel type de clients ciblez-vous ?

Nous ciblons les fintech, de l’amorçage à la “scale-up”, quelle que soit la verticale. 

Proposez-vous l’initiation de virement ?

Nous avons déjà des cas d’usage dans le paiement à l’étranger, par exemple avec American Express pour réaliser des paiements instantanés ou bien avec Volt pour le paiement e-commerce. Des clients l’utilisent aussi pour améliorer la réconciliation d‘opérations bancaires, la trésorerie et le cash management, et pour des paiements BtoB de compte à compte. Il y a aussi des cas d’usage dans le domaine des transferts internationaux, afin de réduire leurs coûts, ainsi que pour mettre en place des paiements variables récurrents, par exemple pour des fournisseurs d’électricité. Le paiement variable récurrent est par exemple disponible au Royaume-Uni. 

L’initiation de virement n’est cependant pas encore disponible en France et nous réfléchissons à son lancement et à ses cas d’usage – le paiement répété, le paiement variable récurrent, le paiement en plusieurs fois, les paiements groupés pour les PME… Ce n’est pas encore développé au niveau des banques donc il faudra encore qu’un travail soit réalisé sur les cas d’usage, puisque la DSP2 n’est pas allée très loin en la matière. Nous souhaitons travailler main dans la main avec le régulateur dans chaque pays afin de participer à leur mise en place. 

Quelle est la part des volumes d’initiation de virement (PIS) et celle d’accès aux comptes (AIS) ?

Nous ne divulguons pas ces informations,  mais nous pouvons dire que nous observons une croissance rapide, en particulier dans les paiements, avec une augmentation de 191 % du total des consentements AIS et PIS entre 2020 et 2021.

Combien de clients revendiquez-vous ?

Yapily compte plus de 160 clients, dont la plupart au Royaume-Uni, et nous accompagnons certains clients britanniques en France. Nous avons aussi signé deux clients en France, dont je ne peux pas encore citer les noms. Il s’agit de deux fintech, dont l’une dans le domaine du prêt en ligne. 

Pouvez-vous citer certains clients étrangers ?

Nous sommes par exemple utilisés par Vivid Money, Bux, Moneyfarm, Intuit (de Quickbooks), Volt… 

Comment vous différenciez-vous de vos concurrents, de plus en plus nombreux ?

Yapily se revendique comme le “AWS de la fintech”. Notre objectif est de proposer un produit de qualité aux fintech qui ne souhaitent pas maintenir elles-mêmes les connectivités bancaires. Outre la qualité du produit, nous mettons en avant notre couverture internationale de 1 600 banques en Europe. Nous allons par ailleurs nous déployer en dehors de l’Europe cette année. Nous irons là où les régulateurs sont proactifs sur le sujet de l’open banking, comme au Brésil, en Inde, en Asie du Sud-Est, en Australie…

Combien de collaborateurs compte le bureau français ?

Nous sommes trois personnes dédiées au marché français et en phase de recrutement. La plateforme est disponible dans le pays depuis un an et aujourd’hui nous accompagnons les clients avec une présence commerciale et des fonctions techniques. L’objectif est donc de monter d’ici la fin d’année à une dizaine de personnes dans le pays.

Quels sont vos objectifs de croissance en France ?

Nous visons une bonne vingtaine de clients en France d’ici la fin de cette année.

Quels sont les résultats financiers de Yapily ?

Nous ne communiquons pas sur notre chiffre d’affaires. Nous avons levé 51 millions de dollars en Série B en juillet 2021, notamment auprès de Sapphire Ventures. Nous avons choisi de privilégier des investisseurs long terme, avec une valorisation plus raisonnable que ce que l’on a pu observer sur le secteur. Des valorisations ont atteint des niveaux démesurés en comparaison du chiffre d’affaires [Le Suédois Tink a été racheté par Visa pour 1,8 milliard d’euros alors que la plateforme revendiquait un revenu annuel récurrent de 30 millions d’euros, et le Britannique TrueLayer a levé 130 millions de dollars en septembre 2021 pour une valorisation de plus d’un milliard de dollars, NDLR]. Nous sommes plus conservateurs [Yapily n’a pas communiqué sa valorisation, NDLR].

Lire notre benchmark “Open banking : les plateformes cherchent la croissance dans l’initiation de paiement”
Aude Fredouelle
  • agrégateur
  • banking-as-a-platform
  • DSP2
  • open banking

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