Accueil > Services bancaires > Paiements > Lydia a enregistré un PNB de 22,6 millions d’euros en 2024 Lydia a enregistré un PNB de 22,6 millions d’euros en 2024 La société qui édite à la fois la néobanque Sumeria et l'application de paiement entre particuliers Lydia affiche pour l'an dernier une perte nette stable, à 19,3 millions d'euros. Par Aude Fredouelle. Publié le 22 septembre 2025 à 17h50 - Mis à jour le 24 septembre 2025 à 18h15 Ressources Lydia a publié ses résultats financiers sur un site d’annonces légales, a repéré le journal Les Echos. La société, qui propose désormais une offre de néobanque (Sumeria) et une application de paiement entre particuliers (Lydia), a enregistré un produit net bancaire (PNB) de 22,6 millions d’euros en 2024, en hausse de 28 % par rapport à 2023. Soit bien loin d’un acteur comme BoursoBank (388,3 millions d’euros) mais proche de Monabanq (28,8 millions) ou BforBank (26 millions) (lire notre analyse des résultats des banques en ligne françaises en 2024). Lydia a enregistré une perte nette de 19,3 millions d’euros, stable par rapport à l’année précédente (19,5 millions). 249,4 millions d’euros de dépôts Selon les résultats consultés par mind Fintech, les produits d’intérêts, perçus à la fois sur les placements de la trésorerie propre de Lydia Solutions et sur les fonds de la clientèle cantonnés auprès de banques, atteignent 8,5 millions d’euros, en hausse de 71 %. Les dépôts clients s’élèvent quant à eux à 249,4 millions d’euros fin 2024, contre 179,7 millions en 2023, et Lydia a versé 1,74 million d’euros de commissions bancaires en 2024, contre 286 000 euros l’année précédente. En lançant Sumeria en mai 2024, la société a notamment choisi de miser sur un compte de paiement rémunéré à hauteur de 2 %. Objectif : 5 millions de clients pour Sumeria en 2027 À l’époque, la fintech, qui a levé plus de 220 millions d’euros depuis sa création, affichait un objectif de 5 millions de clients en France d’ici 2027 pour son activité de néobanque, grâce à un investissement de 100 millions d’euros. Elle détient aujourd’hui des agréments d’établissement de monnaie électronique et de société de financement et souhaite décrocher une licence bancaire, notamment pour amorcer son expansion européenne. Dans un post LinkedIn publié début septembre, le CEO de Lydia Solutions Cyril Chiche a par ailleurs assuré avoir enregistré près de 20 millions d’euros de revenus au premier semestre 2025. En mars 2025, il indiquait à mind Fintech envisager de séparer Sumeria et Lydia dans deux entités distinctes. [Info mind Fintech] Lydia lancera son wallet dans la zone euro au deuxième semestre Aude Fredouelle application mobilebanque de détailnéobanquepaiement en lignepaiement entre particuliers Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind