Accueil > Services bancaires > Paiements > Swift travaille avec Consensys sur un projet de DLT Swift travaille avec Consensys sur un projet de DLT Par Antoine Duroyon. Publié le 29 septembre 2025 à 16h45 - Mis à jour le 29 septembre 2025 à 16h52 Ressources Alors que se tient à Francfort sa grande conférence annuelle Sibos, le service de messagerie financière Swift a annoncé collaborer avec 30 établissements (dont Crédit Agricole, BNP Paribas et Société Générale-Forge) en vue d’intégrer la technologie de registre distribué (DLT) à son infrastructure. Plus précisément, la coopérative de droit belge s’associe à Consensys, qui a récemment lancé Linea, un réseau de seconde couche (layer 2) d’Ethereum, pour développer un “prototype conceptuel“. Ce registre distribué permettrait de traiter les actifs financiers tokenisés. Un token interbancaire serait également à l’étude, selon The Big Whale. Les travaux en sont encore à un stade préliminaire et devront surmonter de nombreux défis. À retenir : Swift a par ailleurs annoncé travailler à l’introduction de nouvelles règles de réseau (scheme). Une étude récente révèle que 80 % du temps de traitement moyen d’une transaction transfrontière se concentre sur le “dernier kilomètre”, c’est-à-dire après que le paiement a quitté le réseau Swift, en raison de contraintes réglementaires ou d’infrastructures de marché locales. Le G20 a fixé une feuille de route, à horizon 2027, pour améliorer les paiements internationaux. Antoine Duroyon blockchainDLTpaiements internationaux Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire 23 stablecoins autorisés sous le régime MiCA Entretien Chloé Mayenobe (Thunes) : “Nous détenons désormais une licence dans chaque État des États-Unis” Dossier Comment les fintech spécialistes du transfert d’argent fidélisent leurs clients Wise se greffe à la technologie de Swift pour adresser les banques Marianne Demarchi (Swift) : “Le marché des paiements court un risque de fragmentation” Swift travaille sur l'interopérabilité des réseaux blockchain