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Accueil > Services bancaires > Repositionnée sur le BtoB, Vivid vise 50 000 clients d’ici mi-2025

Repositionnée sur le BtoB, Vivid vise 50 000 clients d’ici mi-2025

Initialement lancée en BtoC, la néobanque allemande Vivid cible désormais les indépendants, les TPE et les PME. La société mise notamment sur une offre de base gratuite et un service de placement de trésorerie pour attirer cette clientèle.

Par Caroline Soutarson. Publié le 12 mars 2025 à 7h00 - Mis à jour le 11 mars 2025 à 19h23
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En janvier 2024, soit quatre ans après son lancement auprès des particuliers, la néobanque allemande Vivid a annoncé étendre son offre aux entreprises, dans toute l’Union européenne. “Vivid a lancé une version bêta de son offre BtoB début 2024, avant un déploiement public en Allemagne en mai, qui a très bien fonctionné. Tous marchés confondus [les 27 pays de l’Union européenne, Ndlr], 30 000 entreprises nous ont rejoints, principalement en Allemagne”, affirme la nouvelle country manager France de la société, Carole Danancher.

Un an plus tard, l’entreprise est convaincue que son avenir est sur le marché des professionnels. Vivid estime d’une part que les PME françaises font “face à des défis financiers majeurs”, accrus avec “l’incertitude économique et politique” environnante, avec un nombre record de défaillances d’entreprise en 2024, selon le cabinet Altares. En outre, la néobanque est intéressée par la taille du marché. “Le marché des indépendants, TPE et PME représente 4,2 millions d’entreprises en France”, affirme Carole Danancher.

Par ailleurs, la croissance du BtoC a stagné ces dernières années. La fintech revendique toujours un demi-million de clients particuliers, soit autant qu’en février 2022. Néanmoins, la néobanque ne prévoit pas de vendre ce portefeuille de clients. “Nous ne supprimerons pas notre offre BtoC, clarifie Carole Danancher. Mais tous nos développements sont désormais dédiés au BtoB.” La société vise désormais 50 000 clients entreprise d’ici fin juin 2025.

Des profils issus de Revolut, bunq et Qonto pour mener l’expansion

Dans ce contexte, Vivid a décidé de prioriser cinq pays, en plus de son marché domestique : “France, Espagne, Italie, Pays-Bas et Luxembourg, énumère la country manager France. Pour mener à bien le déploiement de l’offre BtoB, l’entreprise a notamment recruté des profils seniors, comme Gianluigi Girardi en Italie [qui a passé quatre ans chez Qonto, Ndlr], Armando Platero en Espagne [ex-responsable du marché espagnol pour le courtier en ligne Degiro, Ndlr] et Stef Van Beek au Luxembourg [qui a passé trois ans chez Revolut, dernièrement responsable des partenariats aux États-Unis, Ndlr].”

Carole Danancher complète donc la liste des nouveaux arrivants, en provenance du challenger néerlandais bunq où elle a passé quelques mois en 2024, déjà à un poste de country manager France. Auparavant, Carole Danancher a cofondé et présidé la martech Kannelle, rachetée par la solution de créations vidéo en ligne pour les grandes entreprises Pitchy en 2022. Au total, les effectifs de la fintech s’élèvent à environ “250 personnes”, indique Carole Danancher, contre 300 début 2022.

Bien que l’effort commercial soit porté sur ces six marchés, les entreprises basées dans le reste de l’Union européenne peuvent également ouvrir un compte bancaire sur la plateforme. Toutefois, les pays ciblés en priorité seront les premiers à bénéficier de services nationaux. “Vivid est conscient qu’il faut localiser les produits par marché, encore plus en BtoB qu’en BtoC”, observe Carole Danancher, qui travaille actuellement sur les premiers partenariats et intégrations pour l’Hexagone.

Une stratégie tarifaire freemium

Pour se différencier de ses nombreux concurrents sur le marché de la néobanque pour les pros, Vivid mise sur “une approche tarifaire compétitive. Nous proposons un compte gratuit pour les indépendants, les TPE et les PME, avec des cartes [Visa, virtuelles et physiques, Ndlr], du cashback, des virements SEPA, un module de comptabilité, etc.”, présente Carole Danancher. Les offres de base sont complétées par des abonnements payants: 9,90 euros par mois HT pour les indépendants (Prime), et 9 euros (Basic) et 25 euros par mois HT (Pro) pour les TPE-PME. Ces offres payantes permettent de disposer de davantage de comptes, d’utilisateurs, de virements et d’un cashback plus avantageux.

Des offres de comptes gratuites existent aussi chez Finom, Hello Bank! Pro, N26 Business, Indy, Tiime ou encore Shine, qui est revenue au modèle freemium début mars 2025.

Bien consciente que l’offre de services bancaires pour les pros est désormais indissociable de services de comptabilité, de facturation et de gestion de trésorerie, Vivid se voit en “plateforme financière globale”, expose la country manager France. À l’été 2024, la société a d’ailleurs annoncé son intention de racheter la solution allemande de gestion de trésorerie pour les PME Pile.

Néobanques pour les pros : la tentation du “tout-en-un”

Placement de trésorerie

Dans cette même optique de gestion financière, Vivid espère également que son offre de placement de trésorerie attirera les pros. “Nous avons sorti un “Compte Intérêts” qui fonctionne comme un compte d’épargne, avec des paiements d’intérêts quotidiens”. L’ajout et le retrait des fonds sont possibles à tout moment, sans frais. Le taux d’intérêt annualisé s’ajuste en fonction de l’abonnement choisi. À partir du 16 mars 2025, il oscillera entre 0,2 % pour l’offre gratuite à destination des TPE-PME et 2,6 % pour les grandes entreprises abonnées à l’offre premium (Enterprise+, à 319 euros par mois). 

Bien qu’elle ne soit pas la clientèle cible de Vivid à l’heure actuelle, les grandes entreprises bénéficient de deux abonnements dédiés sur la plateforme (à 96 euros et 319 euros par mois HT, avec une remise de 22 % sur un abonnement annuel).

Vivid opère le service de placement de trésorerie en propre, grâce à un agrément d’entreprise d’investissement obtenu en 2022 auprès du régulateur financier néerlandais pour sa filiale Vivid Money B.V.

Un nouveau core banking

L’ouverture de Vivid aux entreprises est intervenue après l’acquisition et l’intégration de l’application de paiement luxembourgeoise Joompay, détentrice d’un agrément d’établissement de monnaie électronique, début 2024. “L’agrément [désormais associé à Vivid Money S.A., filiale luxembourgeoise de Vivid, Ndlr] nous permet aussi de disposer de notre propre core banking system. Nous nous reposions sur Solaris auparavant [la migration des comptes a été finalisée en juin 2024, Ndlr]”, rappelle Carole Danancher. Avec le temps, le recours à la plateforme de Banking-as-a-Service berlinoise était devenu un frein aux ambitions de la néobanque, selon une interview du cofondateur de Vivid, Alexander Emeshev, accordée au média allemand Finance Forward en 2024. “[Elle] ne nous permettait pas de nous développer suffisamment.” L’obtention d’un agrément d’établissement de crédit n’est pas à l’ordre du jour.

Lire aussi : Alexander Emeshev : “Vivid Money, qui se valorise à 775 millions d’euros, compte plus de 100 000 clients en France”

Depuis sa création en 2019, Vivid a levé plus de 200 millions d’euros en cumulé, dont 100 millions lors de sa Série C en 2022 et 60 millions en Série B en 2021. Entre ces deux tours, la fintech avait doublé sa valorisation à 775 millions d’euros. 

Caroline Soutarson
  • gestion de trésorerie
  • néobanque
  • néobanque pour entreprise
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