Accueil > Services bancaires > Vybe revendique plus de 170 000 pré-commandes de cartes Vybe revendique plus de 170 000 pré-commandes de cartes La néobanque gratuite, qui cible les adolescents, prévoit un lancement effectif à la rentrée et annonce une levée de fonds de 2,2 millions d’euros. Par Aude Fredouelle. Publié le 29 juin 2020 à 9h25 - Mis à jour le 15 juin 2021 à 17h49 Ressources Vybe, néobanque pour mineurs créée en juillet 2019, prévoit son lancement officiel à la rentrée et annonce une levée de fonds en pré-seed de 2,2 millions d’euros auprès d’investisseurs privés, parmi lesquels Ronan Le Moal, ex-DG d’Arkéa, et Thibaud Elzière, CEO du start-up studio eFounders. La société a par ailleurs installé ces derniers mois un conseil de surveillance pour l’accompagner, présidé par Ronan Le Moal (qui préside aussi celui de Memo Bank, ex-Margo Bank, qui vise les PME) et qui compte aussi Sylvain Pignet, fondateur de Ditto Bank, parmi ses membres. Vybe en profite pour dévoiler quelques chiffres sur ses pré-inscriptions : la néobanque revendique 900 000 utilisateurs inscrits sur le site, 270 000 téléchargements de l’application et plus de 170 000 pré-commandes de cartes Vybe. Par comparaison, la néobanque pour mineurs Xaalys revendiquait 40 000 clients (parents et mineurs) fin 2020 et PixPay évoque également “des milliers de clients”. Mais les deux facturent un abonnement et 10 euros pour la carte à la souscription, quand Vybe est complètement gratuite. Une stratégie qui risque d’impacter le taux d’activation, élevé chez les concurrents payants (88% chez Xaalys et 95% chez PixPay en mars dernier), et le taux d’usage des cartes. Cashback et retargeting Contrairement à d’autres néobanques pour mineurs comme Xaalys et Pixpay ou de la future offre Banxup de Société Générale, Vybe propose une application au parent. La start-up, qui mise davantage sur une cible d’adolescents que de jeunes enfants, prévoyait de ne pas laisser l’accès aux parents au détail des comptes de l’adolescent mais a finalement changé d’avis, “pour apporter davantage de confiance aux parents”. Pour monétiser son offre gratuite, la start-up prépare un programme de cashback, qui sera lancé dans quelques mois. Son business model reposera en partie sur les commissions facturées aux commerçants partenaires pour le cashback et le couponing. Mais surtout, Vybe veut bâtir une activité de retargeting au sein de la start-up. “Nous exploitons une solution de segmentation et nous développons notre propre solution de retargeting, nous expliquait le CEO Vincent Jouanne lors d’une interview accordée à mind Fintech en mars dernier. Nous négocions nous même avec les commerçants et nous nous rémunèrerons à l’impression. Le retargeting devrait représenter à terme 50% de notre chiffre d’affaires.” Le CEO de Vybe soutient que ses clients seront ainsi rentabilisés en seulement 7 mois. Projet d’agrément d’établissement de paiement Vybe passe par la plateforme de Banking-as-a-Service britannique PPS. En mars 2020, Vincent Jouanne confiait à mind Fintech son ambition de devenir établissement de paiement d’ici un an et demi à deux ans, “pour gérer plus facilement les cartes et développer rapidement d’autres produits financiers, comme du crédit”, et même établissement de crédit à plus long terme. La néobanque veut par ailleurs conserver ses clients lorsqu’ils deviendront majeurs. Vybe prévoit ainsi de débloquer “une nouvelle offre, qui sera disponible d’ici un an, avec des assurances et des crédits étudiants”, illustre Vincent Jouanne. Aude Fredouelle application mobilebanque de détaillevée de fondsnéobanquestart-up Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind