Accueil > Parcours de soins > [INFO MIND] La BNDMR se connecte aux plateformes de séquençage [INFO MIND] La BNDMR se connecte aux plateformes de séquençage Pour avancer sur sa feuille de route génomique, la Banque Nationale de Données Maladies Rares (BNDMR) orchestre l’appariement entre son application BaMaRa et les plateformes de séquençage SeqOIA et AURAGEN. Ces chantiers entrent le 6 novembre 2024 dans une phase opérationnelle. Par Clarisse Treilles. Publié le 06 novembre 2024 à 15h40 - Mis à jour le 18 décembre 2024 à 18h43 Ressources La Banque Nationale de Données Maladies Rares (BNDMR) construit des ponts avec les plateformes de séquençage génomique pour faciliter le partage de données, gagner en temps et en qualité dans la saisie des informations, d’un côté comme de l’autre. À compter du mercredi 6 novembre, ce chantier d’interopérabilité entre en production. Les données saisies depuis l’application web BaMaRa vont pouvoir être directement partagées au sein de SeqOIA et AURAGEN, qui, dans le cadre du Plan France Médecine Génomique 2025, se sont dotés de leurs propres outils de prescription et d’analyse pour réaliser les examens génétiques des patients atteints de maladie rare et de cancer. “Capitaliser sur la prescription génomique” Avec plus d’1,5 million de dossiers médicaux, la BNDMR est un EDS qui contient la plus grande cohorte pour les maladies rares dans le monde. Dans le cadre du PNMR 3, un recueil de données spécifique à la génomique a été développé, le SDM-G. Il donne la possibilité de préciser les investigations génétiques réalisées, de décrire des variants et des anomalies chromosomiques. Ce SDM-G a été pensé pour pouvoir transférer des données génomiques vers les plateformes de séquençage et inversement. Cela permet d’assurer une interaction entre le PNMR et le PFMG et éviter la multi-saisie pour avoir une fiche patient la plus complète et à jour. L’objectif de cet appariement est de “capitaliser sur la prescription génomique” affirme à mind Health Alban Lermine, directeur Système d’Information et Bioinformatique de SeqOIA qui prendra la direction de la BNDMR en janvier 2025. “Les données qui sont disponibles dans BaMaRa sont très proches des données, notamment des données cliniques, qui sont transmises pour une prescription génomique, notamment les codes Orphanet et les termes HPO [vocabulaire standardisé pour décrire les phénotypes humains, ndlr]. L’objectif est de les transmettre directement et de manière sécurisée d’une application à l’autre”, explique-t-il. Un déploiement plus large Les équipes chargées du projet s’occuperont, dans les mois à venir, de mettre en place l’interopérabilité dans le sens inverse, c’est-à-dire des résultats de génomique obtenus dans les laboratoires du PFMG vers la BNDMR. Il est prévu, dès l’an prochain, de déployer l’interopérabilité avec tous les laboratoires de biologie médicale qui font de la génomique. “Plus on avance sur l’interopérabilité, plus la qualité des données sera au rendez-vous”, résume Alban Lermine. Médecine génomique : Quel bilan tirer du plan français ? Clarisse Treilles base de donnéesconfidentielsDonnées de santégénomiqueMaladies raresOutils numériquesParcours de soinsPartenariat Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire analyses Maladies rares : le numérique, allié des patients L’appariement de la BNDMR au SNDS se concrétisera en 2024 La HAS annonce un nouveau recueil de données pour les maladies rares