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Accueil > Industrie > Comment Ad Scientiam développe des biomarqueurs pour les essais cliniques et pour l’accompagnement des patients

Comment Ad Scientiam développe des biomarqueurs pour les essais cliniques et pour l’accompagnement des patients

La start-up créée en 2013 déploie ses solutions utilisant les capteurs des smartphones et des algorithmes autour de deux axes : l'accompagnement des promoteurs d'essais cliniques et le développement de dispositifs médicaux logiciels. Une stratégie qui repose sur des accords de codéveloppement avec les laboratoires pharmaceutiques. mind Health revient sur le parcours d'Ad Scientiam et détaille les perspectives de développement de la société qui vient de nommer un nouveau CEO.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 19 octobre 2020 à 16h11 - Mis à jour le 08 novembre 2021 à 11h27
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La genèse

“Vers la science”, c’est la traduction latine d’ad scientiam, rappelle Liouma Tokitsu, président et cofondateur de la société créée en 2013. “Tout est parti d’une rencontre avec des médecins de la Pitié Salpêtrière (établissement de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), ndlr) qui avaient besoin de suivre les patients dans la vraie vie entre les consultations. J’étais à la recherche d’un projet de création d’entreprise et j’ai eu assez rapidement la chance de pouvoir créer la société Ad Scientiam à l’Institut du Cerveau (ICM, ndlr) au sein de l’hôpital”, se remémore le dirigeant. Avant d’ajouter : “C’est un lieu où on peut travailler au quotidien avec les médecins, les patients et les chercheurs. Il était essentiel de pouvoir m’appuyer sur le savoir des gens qui connaissent ou vivent la maladie”.

Ad Scientiam a en effet été incubée au sein d’iPeps-The Healthtech Hub. “Nous avons pu leur faciliter l’accès au corps médical pour se poser les bonnes questions : ce qu’il est pertinent de capter, comment les soignants et les patients pouvaient en bénéficier…”, se rappelle Alexis Génin, directeur des applications de la recherche de l’Institut du cerveau. Il note qu’Ad Scientiam était la première société purement numérique à intégrer l’incubateur. Des locaux d’iPEPS-The Healthtech Hub au sein de l’établissement hospitalier, Ad Scientiam a suivi l’agrandissement de l’incubateur avec l’installation d’entreprises à Station F fin 2017, où la société réside actuellement. Ad Scientiam a vu le jour en septembre 2013 sous forme de SAS (société à actions simplifiée) dans le domaine d’activité : programmation informatique.

Les fondateurs, les dirigeants et les effectifs

Diplômé de l’école d’ingénieur informatique Epita en 2001, Liouma Tokitsu a exercé à des postes de business development pour les sociétés Indocam et Sogeti avant de prendre la direction des systèmes d’information puis la direction de Pharmaceutical Management Services entre 2005 et 2007 (année de la liquidation judiciaire puis d’un plan de cession). Pour la création d’Ad Scientiam, il a travaillé avec Terence Brochu, actuellement UX designer de la start-up. “Il allie la triple compétence d’ergonome, de psychologie cognitive et de design. Trois métiers vraiment utiles pour prendre en compte les besoins des utilisateurs”, indique Liouma Tokitsu. Fin 2016, Saad Zinai a rejoint Ad Scientiam au poste de directeur médical. “Il a apporté une expérience du monde de la pharma, à la fois sur la partie médicale et le marketing. Il nous a permis de structurer toute l’équipe médicale”, observe le président. L’équipe de direction a été complétée par l’arrivée de Matthieu Lamy fin 2016 au poste de chief operating officer d’abord puis de CEO depuis septembre 2020. “Son background de consultant spécialisé dans la gestion de projets complexes de transformation nous a permis de développer notre offre auprès de l’industrie pharmaceutique et de structurer la société”, se félicite Liouma Tokitsu. Le nouveau CEO a d’abord exercé depuis les États-Unis. “ces quelques années m’ont permis d’explorer le marché américains et mettre en place des partenariats comme avec J&J”, indique Matthieu Lamy.

Ad Scientiam s’est par ailleurs dotée d’un comité scientifique, dirigé par Jean-Pierre Lehner, médecin qui a exercé dans l’industrie pharmaceutique et notamment en tant que senior vice-président affaires médicales et réglementaires de Sanofi-Aventis entre 2005 et 2013. Le comité scientifique est constitué d’une douzaine de membres.

En parallèle, la société a renforcé ses équipes. “Nous avons constitué une équipe progressivement en internalisant tous les métiers dont nous avons eu besoin pour développer nos solutions : la recherche clinique, le réglementaire, le juridique, un DPO… Il est important de pouvoir capitaliser sur notre expérience pour construire une vraie expertise.  Nous n’arrêtons pas vraiment les recrutements”, indique Liouma Tokitsu. Aujourd’hui Ad Scientiam emploie 40 personnes.

La technologie

Ad Scientiam développe des biomarqueurs digitaux en s’appuyant sur l’utilisation de smartphones. “Ce sont des mesures objectives faites par le patient dans la vraie vie. Il réalise les tests et les capteurs du smartphone génère alors des masses de données brutes. Nous utilisons ensuite des technologies comme le machine learning pour déterminer un score corrélé avec certains paramètres de la maladie”, détaille Liouma Tokitsu. La technologie repose sur l’utilisation des capteurs de smartphones de marques et génération différentes et sur un ensemble d’algorithmes développés par l’entreprise.

La société développe sa solution pour accompagner les laboratoires pharmaceutiques dans le suivi des essais cliniques. “Dans ce cadre, les smartphones sont fournis par le promoteur de l’étude et sont généralement de dernière génération, uniformes… Nous travaillons avec des technologies qui seront disponibles sous deux à trois ans dans tous les smartphones”, souligne le président d’Ad Scientiam. La solution est disponible dans 8 à 10 langues pour pouvoir fonctionner dans de nombreux pays où sont conduits les essais, précise Liouma Tokitsu.

La société développe également des biomarqueurs qui ont “vocation à transformer la prise en charge des patients”, indique Matthieu Lamy. Sa première solution MSCopilot dans le suivi de la sclérose en plaques (SEP) est un dispositif médical marqué CE de classe I depuis le 31 octobre 2017. “La 1ère version est déployée en pilote en France. Nous avons beaucoup appris à travers les tests avec les patients, les retours des neurologues et préparons les évolutions de la solutions avec une V2 à venir début 2021. Nous sommes également en train de nous mettre en conformité avec le nouveau règlement européen, en préparant le passage vers un marquage de classe IIa pour notre dispositif”, indique Matthieu Lamy. (lire notre dossier DM connectés : Les cinq étapes pour se préparer aux changements réglementaires européens). Liouma Tokitsu dévoile par ailleurs que c’est la V2 qui fera l’objet d’un dépôt de dossier de demande d’autorisation aux États-Unis en 2021. Pour cette application, Ad Scientiam doit tenir compte de la diversité des smartphones utilisés par les patients. “Il est nécessaire d’établir des tests et analyses d’équivalence technique pour couvrir une large gamme d’appareils, y compris les plus anciens”, détaille Liouma Tokitsu.

Pour l’hébergement de données de santé, Ad Scientiam indique travailler avec Cloud Santé et, pour ses nouvelles solutions, avec le cloud Microsoft Azure. La société a notamment participé au programme AI Factory for Health du Gafam avec AstraZeneca en 2020.

Les étapes de son développement

À ses débuts, Ad Scientiam s’est tournée vers le suivi des patients en vraie vie à des fin de recherche, comme le détaille Liouma Tokitsu : “Notre premier projet a été mené avec le Pr Corvol à la Pitié Salpêtrière. Il s’agissait d’une étude pour suivre l’évolution de la maladie de Parkinson en vraie vie. Nous avons conçu un prototype et réalisé l’étude. À la fin de cette étude, nous nous sommes retrouvés face à des patients qui voulait continuer à renseigner l’application”. La décision est alors prise de créer des outils pour d’un côté apporter des données pour la recherche et d’un autre pour permettre aux patients traités de mieux suivre leur maladie et partager avec leur médecin, détaille le président d’Ad Scientiam.

La première collaboration avec un laboratoire pharmaceutique est arrivée en 2014, avec Regeneron. “Cela a abouti à la publication d’un article dans le British Journal of Dermatology”, indique Liouma Tokitsu. 

En 2015, Ad Scientiam a signé un partenariat avec Roche pour accélérer le développement de sa solution dans la sclérose en plaques (SEP). Collaboration à l’origine de la solution MSCopilot. “Nous avons alors commencé à nous spécialiser dans l’utilisation des capteurs des smartphones. Précédemment, nous utilisions plutôt des questionnaires et des devices connectés aux smartphones”, explique Liouma Tokitsu.

2016 marque le démarrage du “cycle de R&D de MSCopilot : développement de la solution, preuve de concept, développement de la solution finale, étude de validation prospective solide et publication pour valider l’efficacité de la solution”, liste Liouma Tokitsu qui estime à trois ans la durée de ce cycle. Il s’est ainsi achevé en 2019 et Ad Scientiam a débuté la commercialisation de MSCopilot en France. “Nous préparons une première phase d’extension en Europe avec en priorité l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie sur 2021. Nous pourrons nous appuyer sur des accords de copromotion avec les laboratoires pharmaceutiques pour accélérer le déploiement de notre solution. Nous poursuivons également l’obtention d’accords de remboursement sur ces territoires. Accords qui devraient se mettre en place entre 2022 et 2024”, détaille Matthieu Lamy.

En parallèle du développement de MSCopilot, Ad Scientiam a conclu des accords avec des industriels du médicament pour développer d’autres solutions : Janssen (J&J) dans la dépression fin 2018 et WeHealth Digital Medicine (Servier) en cardiologie fin 2019. La start-up a également travaillé avec Mylan pour une application dédiée aux patients souffrant d’hypertrophie bénigne de la prostate. Pour WeHealth Digital Medicine, David Guez, Executive Director, Innovation et Scouting, se rappelle avoir rencontré Liouma Tokitsu en 2016 au lancement de l’activité chez Servier : “À l’époque, nous voulions démarrer sur des solutions plus technique plutôt que des solutions numériques de ce type. Puis quand nous avons travaillé sur un projet de réhabilitation cardiovasculaire, je l’ai recontacté car il nous manquait la brique technologique pour le faire”. Il confie que les essais cliniques devraient débuter au mois d’octobre 2020.

Ad Scientiam a également développé son offre toujours auprès des laboratoires pharmaceutiques, dont les noms restent confidentiels, dans le cadre de leurs essais cliniques.

En 2020, Liouma Tokitsu souligne les travaux pour l’obtention de la certification ISO 13485 (systèmes management de la qualité pour les dispositifs médicaux). Il indique également des contrats en discussion avec d’autres laboratoires pharmaceutiques. 

Le plan de développement prévoit par ailleurs la valorisation des données de vraie vie captées par les solutions d’Ad Scientiam. “Dans la partie clinique, une nouvelle source de collaboration s’ajoute : l’utilisation des données de vraie vie collectées par nos solutions pour aider les équipes marketing, market access… des laboratoires à mieux comprendre les impacts de leurs traitements en dehors du cadre contrôlé des essais d’enregistrement, dans le respect le plus strict du RGPD (règlement général européen sur la protection des données, ndlr) bien entendu”, confie Matthieu Lamy.

Le business model

Ad Scientiam adresse aujourd’hui deux activités : 

  • la recherche clinique : Ad Scientiam propose ses solutions de suivi des patients auprès des promoteurs d’essais cliniques. “Nous travaillons avec les big pharma et commençons avec les biotech. Nous fournissons la technologie permettant de générer des nouveaux endpoints. Nous les accompagnons dans l’insertion de cette technologie. Nous travaillons aussi avec les CRO”, détaille Liouma Tokitsu. Matthieu Lamy ajoute : “notre business model est basé sur un système de licences pour utiliser nos solutions et nos services”.

 

  • le développement de dispositifs médicaux : Après un premier accord de codéveloppement avec Roche dans la SEP, Ad Scientiam a signé avec J&J autour d’une solution nommée avec Redress dans la dépression et avec WeHealth Digital Medicine (Servier) autour d’une solution nommée Cardicare dans la cardiologie. “Nous codéveloppons de nouvelles solutions puis nous avons un accord de copromotion”, indique Liouma Tokitsu. Il précise que le projet avec J&J est en phase clinique et celui avec Servier entre en phase clinique.

La propriété intellectuelle

“Il est très difficile de breveter de l’algorithme et du logiciel. Nous avons réussi sur quelques sujets”, note Matthieu Lamy. Il cite ainsi un brevet européen (EP 3 511 944 A1) “sur la méthode d’évaluation de la précision des tracés”, dont la mesure est “indépendante des lignes de codes”. Si Ad Scientiam ne multiplie pas les brevets, la société a une stratégie basée sur la conservation de la propriété intellectuelle (PI) dans le cadre des accord de codéveloppement. “Quand nous travaillons avec les entreprises pharmaceutiques, nous conservons la PI de notre solution et cédons un droit d’usage. Il est très important de conserver la PI pour créer de la valeur”, souligne le président.

Les financements

Après un démarrage soutenu par un business angel, la société a bouclé deux tours de financement depuis sa création. Le premier en 2015 d’un montant de 400 000 euros auprès d’”un industriel de la santé”, indique Liouma Tokitsu. Le second, en 2017, a été mené auprès d’un family office pour un montant d’un million d’euros, précise le dirigeant. “Nous avons toujours eu dans l’idée d’aller chercher des gens qui n’apportent pas seulement un financement mais aussi une expertise, un réseau… Nous avons créé une relation de confiance”, ajoute-t-il. En parallèle, Ad Scientiam a bénéficié de subventions à travers le concours d’Innovation numérique ou plus récemment du programme innov’up leader PIA. 

Si Liouma Tokitsu ne communique pas le chiffre d’affaires, il souligne que son montant a doublé entre 2018 et 2019. Une progression qui se confirme pour 2020, indique-t-il. Avant d’ajouter : “Nous avons bouclé deux exercices avec des résultats nets positifs”.

Les partenaires

Dans le cadre de la recherche clinique, Ad Scientiam conserve la confidentialité de ses clients.

Pour le développement de solutions DM logiciels, Ad Scientiam travaille avec Roche (SEP), Janssen (dépression) et WeHealth Digital Medicine (Cardiologie).

La start-up a également noué de nombreuses relations en participant à des programmes d’accélération et d’accompagnement proposés par les laboratoires pharmaceutiques. Ad Scientiam a ainsi fait partie de la première promotion du Pfizer Healthcare Hub, du programme AI Factory for Health d’AstraZeneca et Microsoft et de la Coalition innovation santé – crise sanitaire.

“Nous travaillons en collaboration avec les laboratoires mais ne sommes pas affiliés à l’un d’eux ce qui est un élément d’indépendance. Nous sommes très vigilants à garder ce mode de fonctionnement”, souligne Matthieu Lamy. Liouma Tokitsu cite également les travaux avec les associations de patients.

Le marché

Interrogé sur la concurrence, Matthieu Lamy identifie plusieurs marchés autour de la donnée. “Nous sommes souvent en concurrence avec des fournisseurs de données sur la partie clinique”, observe-t-il. La société se trouve ainsi en concurrence avec des spécialistes “Healthcare analytics” fournisseurs d’analytics de la donnée comme IQVIA, Evidation Health…, liste le dirigeant Ad Scientiam se trouve également face aux fournisseurs d’objets connectés comme Fitbit “qui vont aller mesurer un ensemble de paramètres en s’appuyant sur leur dispositif”, indique le dirigeant. Il marque la différence d’Ad Scientiam par rapport à ces différents acteurs : “Nous partons toujours d’une analyse précise de la maladie et des manques en matière de suivi du patient pour définir le contenu de nos solutions. Elles ont vocation à accompagner les programmes de recherche des études d’enregistrement jusqu’à la prise en charge des patients en vraie vie via les DM logiciels, ce qui nous permet de maîtrise la chaîne de valeur de bout en bout : de la collecte de la donnée aux algorithmes pour l’analyse”.

FICHE D’IDENTITÉ (octobre 2020)

Création : Octobre 2013
Dirigeants : Liouma Tokitsu (président), Mathieu Lamy (CEO) et Saad Zinai (directeur médical)
Levées de fonds : Près d’1,5 M€
Effectifs : 40 personnes
Produits : MSCopilot, Redress, Cardicare
Chiffre d’affaires : NC
Localisation : Paris SIREN : 795 083 336 Capital social : 13 240 euros

 

Aurélie Dureuil
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  • Essais cliniques
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