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Accueil > Parcours de soins > Organisation > Digitalisation de l’industrie de la santé : un impact sur les métiers

Digitalisation de l’industrie de la santé : un impact sur les métiers

Après le Conseil stratégique des industries de santé en juillet 2018, le Comité stratégique de filière en février 2019, puis le gouvernement en avril 2019 avec sa feuille de route “Accélérer le virage numérique”, les pièces du puzzle s’imbriquent petit à petit concernant la place du numérique dans la santé et chez les industriels concernés. Un virage qui n’est pas sans conséquence sur les métiers : certains se transforment, des nouveaux apparaissent. A l’échelle des industries pharmaceutiques et des dispositifs médicaux (DM), la prise en compte de l’impact du numérique sur les métiers reste récente et les conséquences sont majeures. mind Health se penche sur ces évolutions et les fiches de postes types de ces nouveaux métiers.

Par . Publié le 06 décembre 2019 à 17h49 - Mis à jour le 06 décembre 2019 à 17h49
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“C’est uniquement depuis 2015/2016 que nous avons observé les premiers acteurs de l’industrie pharmaceutique créer des postes en lien avec le digital, rapporte Pierre Cannet, P-DG de Blue Search conseil, cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers du digital. C’est connexe avec le secteur du dispositif médical (DM)”. L’étude du Pipame Industrie du futur – enjeux et perspectives pour la filière industries et technologies de santé, présentée le 19 juin 2019 permet d’ailleurs d’observer le niveau d’appropriation du secteur par rapport au digital. “Au début de l’étude, nous avons constaté une faible maturité des industries pharmaceutique et du DM sur les enjeux liés aux nouveaux métiers, explique Joëlle Bouet, associée du cabinet OpusLine, qui a mené l’étude. Mais la prise de conscience sur la nécessité de recruter a eu lieu”.  Le problème ? Ces industries n’attirent pas spontanément les professionnels liés au digital et au traitement de la donnée. Elles doivent donc se mettre en ordre de marche pour attirer et ainsi recruter des nouveaux métiers tout en accompagnant la transformation des autres afin “d’apprendre aux collaborateurs à devenir des professionnels augmentés et tirer parti de ce que le numérique apporte au secteur”, ajoute-t-elle. Les industriels misent ainsi de plus en plus sur des équipes alliant nouveaux profils spécifiques au numérique et spécialistes du secteur (lire le dossier sur la mise en place de ces équipes).

Une prise de conscience des organisations professionnelles

Les Entreprises du médicament (Leem) ont entamé cette réflexion. “Nous nous sommes questionnés collectivement, il est vrai, plus tardivement que d’autres, sur l’impact des technologies digitales sur notre secteur et nos métiers”, reconnaît Arnaud Chouteau, directeur emploi et formation au Leem. C’est en 2017 que les grands éléments d’analyses ont été lancés. Ce qui ne veut pas dire pour autant que les laboratoires pharmaceutiques n’ont rien accompli avant. “Il faut aujourd’hui passer à la phase d’industrialisation des compétences pour élaborer les formations initiales et continues”, poursuit Arnaud Chouteau. L’étude du Pipame a identifié huit technologies numériques ayant des répercussions la chaîne de valeur du secteur : l’intelligence artificielle, le cloud, la cybersécurité, les objets connectés, la réalité augmentée, les robots et l’automatisation, la simulation et les big data. Il manque néanmoins l’impact sur les métiers et les compétences.

Le Leem a donc lancé trois études complémentaires, dont les résultats seront connus au printemps et à l’été : une sur l’IA et les solutions multi-technologiques (SMT) de santé et deux sur l’impact des sept autres technologies sur l’ensemble des métiers de l’industrie pharmaceutique et du dispositif médical. “Les résultats vont nous permettre d’agir sur la formation initiale et continue”, précise Arnaud Chouteau. Ce travail de prospective est mené par des études d’analyse en qualité pour les compétences, ou en scénarii de projection pour la volumétrie des emplois, avec toutes les réserves qui sont attachées à ce type d’exercice. Après des appels à projet et une sélection en comité de pilotage paritaire, une convention a été actée avec des consultants spécialisés pour réaliser les trois études, menées paritairement avec les organisations syndicales, dans le cadre d’un Engagement de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) signé en septembre 2019 avec l’État. “Il est important de travailler en toute transparence sur ces sujets car les évolutions des métiers ou la création de nouveaux métiers peuvent être génératrices de craintes en termes de sécurité de l’emploi”, estime Arnaud Chouteau.

Le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) a également signé cet EDEC. “Nous nous réunissons régulièrement afin de réfléchir à la manière de faire évoluer les métiers dans le cadre de la transformation digitale”, rapporte William Rolland, chef de secteur digital e-santé au Snitem. La structure mène aussi de manière informelle un travail sur la formation initiale et continue pour anticiper les besoins car aujourd’hui “ni les écoles, ni les recruteurs, ne comprennent réellement les changements qui s’opèrent dans le secteur des industries de santé avec le digital, ajoute-t-il. L’expression des besoins est biaisée”. Les représentants du Snitem échangent directement avec les écoles d’ingénieurs notamment, organisent des interventions et participent même à l’élaboration de Diplômes universitaires (DU). William Rolland plaide pour le déploiement d’une pluridisciplinarité autour des métiers au sein du secteur des DM : les professionnels doivent connaître à la fois l’écosystème du DM mais aussi les aspects techniques, technologiques, réglementaires, juridiques qui évoluent avec le digital. “Nous sommes dans un monde qui est en train de faire converger des sujets liés aux “matériels” et à l’immatériel, explique William Rolland. Des ressources doivent se positionner entre les deux mondes pour assurer cette conversion et en faciliter l’intégration dans l’organisation de santé nationale”. Et de poursuivre :  “pour le moment, nous avons encore des difficultés à avancer car nous n’avons pas toujours les compétences permettant de répondre aux besoins. Les entreprises doivent ouvrir les yeux sur ce qui est en train de nous arriver”. 

Si certains groupes ont vécu rapidement leur transformation numérique, d’autres sont encore un peu perdus. « Nous les accompagnons pour la bonne intégration des innovations qu’apporte le digital en santé, sujet qui bouscule également les organisations, nous parlons alors d’innovation organisationnelle, rapporte William Rolland. Afin de bien vivre cette mutation, les industriels ont compris que mettre en place des partenariats stratégiques pouvait faire gagner en efficacité et permettre une mise sur le marché des solutions numériques en santé plus rapidement. »  

Une finalité au plus près des acteurs

L’enjeu est d’ailleurs de taille pour les industries pharmaceutiques et des DM. « Le digital est un moyen d’agréger des services et des contenus à destination des intermédiaires (hôpital, médecin, infirmière) et des clients finaux (patients), au travers d’un accompagnement et non d’une vente », souligne Pierre Cannet. 

Les métiers du juridique s’en trouvent renforcés car en aucun cas il ne faut franchir les limites dans le cadre de la relation client. « L’exploitation de la data permet également une meilleure connaissance du client utilisateur, ajoute Jacques Froissant, directeur général d’Altaïde, un cabinet de recrutement spécialisé dans le digital. Ainsi, le data analyst et le data scientist par exemple, sont indispensables pour définir les besoins afin de développer tel type de médicaments pour tel patient. Ils permettent une exploitation des données des patients, une identification des effets secondaires que l’entreprise n’avait jusqu’alors pas forcément mesurée. De même que la maîtrise de la data dans les usines leur permet d’être plus productives et de faire de la maintenance prédictive afin d’éviter les pannes et donc les ruptures dans la chaîne de production.

Du côté des DM, «l’exploitation de la data participe à la mise en place d’outils aidant à la prise de décisions des médecins », poursuit Jacques Froissant. Les métiers en lien avec la sécurité deviennent également indispensables car « le domaine de la santé est en passe d’être le plus attaqué au sein du cyberespace, rappelle Gérard Peliks, directeur du MBA Management de la sécurité des données numériques de l’Institut Léonard de Vinci. Le secteur est très lucratif et pour le moment, la sensibilisation réelle à la sécurité n’est pas encore très bien traitée dans le secteur, contrairement à la finance et aux banques. » Et de conclure : « Il est certain que dans le domaine de la pharmaceutique, d’énormes quantités de données sont à traiter, le secteur a donc des besoins spécifiques. On ne considère jamais assez les risques… »


Tour d’horizon des nouveaux métiers en lien avec la digitalisation dans l’industrie – cliquer ici

 

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