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Accueil > Industrie > HIMSS 2023 : cinq tendances à la loupe

HIMSS 2023 : cinq tendances à la loupe

Lors du dernier congrès HIMSS (Healthcare and Information Management Systems Society), qui s'est tenu du 17 au 21 avril à Chicago, la déferlante des IA génératives a quelque peu éclipsé les autres tendances du marché de la healthcare. Mais au moins cinq autres tendances fortes de la healthtech se sont dessinées lors de la grand-messe annuelle de la santé numérique. Focus sur le standard FHIR, les SOC, les outils de mesure à distance, la génomique et l'équivoque "sustainability".

Par Romain Bonfillon. Publié le 25 avril 2023 à 23h00 - Mis à jour le 26 avril 2023 à 10h33
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FHIR enflamme – enfin – les foules 

Bobby Fredrickson, directeur des ventes de la plateforme de données 1upHealth

Né il y a 10 ans, le format d’échange de données FHIR (Fast Health Interoperability Resources) aura mis du temps à trouver son public. À voir, sur cette édition 2023 du congrès HIMSS, le nombre d’exposants qui font figurer sur leur stand le logo en forme de flamme pour signifier l’adoption ou la compatibilité de leur solution avec ce standard, il semblerait bien que FHIR ait enfin passé l’épreuve du feu. 

Rappelons que FHIR est le dernier né des standards d’interopérabilité, développé par l’organisme international (à but non lucratif) HL7 International. “Pour comprendre l’utilité du FHIR, il faut remonter en fait à la fin des années 1980, à la naissance du format HL7 v2”, affirme Bobby Fredrickson, directeur des ventes de la plateforme de données 1upHealth (construite nativement dans le cloud en utilisant FHIR).

“C’était à l’époque la première tentative de créer un format de données standard pour permettre l’échange de données cliniques et administratives entre établissements de santé, poursuit-il. Ce format est encore très utilisé aujourd’hui (selon HL7 International, environ 95 % des organisations de soins de santé aux États-Unis utilisent HL7 v2, et il est adopté dans plus de 35 pays, ndlr) mais il a ses limites, car il existe au sein des établissements de santé encore tout un tas d’autres formats spécifiques à l’échange de certains types de fichiers : C-CDA pour les comptes rendus de patients, X12 pour les transactions avec les fournisseurs, etc. Certains de ces formats de données ont été créés il y a plus de 20 ans, à partir de formats antiques comme le XML”. 

Interopérabilité et connectivité

“Il y a 10 ans, ajoute Bobby Fredrickson, Grahame Grieve, l’un des architectes de FHIR, s’est demandé pourquoi nous n’utiliserions pas les outils d’internet comme les API REST et JSON pour bâtir une nouvelle norme d’échange. Le format FHIR n’est donc ni plus ni moins que l’adaptation pour le domaine de la santé des formats de données que nous utilisons tous les jours, pour communiquer avec notre banque par exemple”, résume-t-il. 

Le principal intérêt du FHIR est son interopérabilité, c’est-à-dire qu’à la différence de son aîné, FHIR permet de communiquer facilement avec les appareils mobiles et les applications. Une qualité devenue une exigence à l’ère d’internet et des smartphones.

“C’est un standard qui permet, par exemple, de prendre des données de n’importe quel producteur de données de santé, de les inclure dans un dossier patient, de les mélanger avec d’autres sources de données comme les objets connectés, les smartphones, précise Bobby Fredrickson. In fine, c’est un standard qui permet de rassembler toutes ces données sous un seul format et d’offrir la fameuse vision “Patient 360” dont on entend partout parler.”

Une réglementation favorable 

Compte-tenu de toutes ces qualités, pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour que les usages du FHIR décollent ? “C’est un format d’open data, explique Bobby Fredrickson, n’importe qui peut y accéder, mais la phase d’implémentation peut paraître un peu complexe pour ceux qui ne l’ont jamais utilisé. Aussi, note-t-il, pour un établissement de santé, changer de format d’échange de données est une opération très lourde. Il est donc normal qu’il y ait eu une forme d’inertie. 

Le point d’inflexion, poursuit-il, a sans doute été provoqué par les Centers for Medicare and Medicaid Services (CMS) et par l’Office of the National Coordinator for Health Information Technology (ONC). Ces organismes, qui dépendent du département américain de la santé, ont fixé il y a deux ans des règles qui imposent aux éditeurs de dossiers médicaux électroniques (EMR) d’adopter des formats d’échange de données interopérables. Ils n’ont pas précisé qu’il fallait spécifiquement utiliser le FHIR, mais les acteurs s’y sont tournés spontanément et, depuis 18 mois environ, on sent une adoption très significative de ce standard”.

Des motifs conjoncturels à l’adoption

Tout comme 1upHealth, Lantana Consulting group appartient à la communauté FHIR Ball, qui compte aujourd’hui 14 entreprises à travers le monde, poussant à l’adoption du standard FHIR. Pour Rick Geimer, responsable de l’innovation de Lantana, l’essor du FHIR tient aussi à la conjoncture économique et technologique actuelle, qui pousse les établissements de santé à chercher des sources d’économies. “Les formats propriétaires leur coûtent cher, échanger de plus en plus de données de manière inefficace a aussi un coût, puisqu’il faut nettoyer les données que l’on envoie ou que l’on reçoit, observe-t-il. La période du Covid a permis cette prise de conscience puisque jamais autant de données ne se sont échangées entre les établissements. Et de conclure : le FHIR a un très bel avenir, notre système de santé n’a jamais été alimenté par autant de sources de données différentes”. 


Cybersécurité : le nouveau visage des SOC

Jonathan Lotz, directeur du GRADeS Pulsy

Comme l’a relevé à mind Health le directeur de l’initiative @HôtelDieu, Nicolas Castoldi, lors de congrès HIMSS 2023 “le thème de la cybersécurité était beaucoup plus visible que l’année dernière, en termes de nombre d’acteurs présents”. Une recherche thématique menée sur le moteur de recherche des exposants du salon confirme cet engouement. Ce sont 180 occurrences (le salon compte environ 1000 exposants) qui apparaissent avec le mot “cybersecurity”. L’originalité est peut-être cette année que ce ne sont plus seulement les spécialistes du secteur qui se sont emparés du sujet, mais l’ensemble de l’écosystème, en particulier les fabricants de dispositifs médicaux. Il y a là une certaine logique car, comme le confiait à mind Health Valérie Moreno, la présidente de l’AFIB (Association française des ingénieurs biomédicaux), la plupart des équipements des établissements hospitaliers sont aujourd’hui connectés en réseau (pour faire remonter notamment dans le système d’information, des données médicales) et ils constituent aujourd’hui une porte d’entrée privilégiée – compte tenu du nombre d’équipements à surveiller – pour les cyberattaques. Aussi, dans les allées du village cybersécurité de HIMSS, la quasi totalité des exposants insistaient sur la protection des Iot (objets connectés) au travers de solutions qui préviennent, détectent et parfois même réparent automatiquement (cf. notre focus de l’an dernier sur la solution Cynerio) les éventuelles brèches au sein d’un parc Iot.

Le secteur de l’imagerie à l’initiative

Cette année, c’est au tour des grands fournisseurs d’équipements lourds de proposer leur propre solution. “Les laboratoires, les pharmacies lorsqu’elles sont automatisées et les plateaux d’imagerie sont aujourd’hui très compliqués à sécuriser”, fait remarquer Jonathan Lotz, directeur du GRADeS (Groupement d’Appui au développement de la e-santé en région) Pulsy et vice président national du collège des GRADeS (rappelons que ces structures régionales ont, entre autres missions, celle d’apporter aux établissements sanitaires et médico-sociaux une expertise sur la sécurité de leurs systèmes d’information). “Les RSSI et les DSI ont du mal à garder la main dessus car les logiciels sont embarqués dans les outils achetés”, poursuit-il. Les fabricants eux-mêmes commencent donc à développer des SOC (Security Operations Centers) au service des établissements. C’est en particulier le cas dans le domaine de l’imagerie, avec la solution Skeye de GE Healthcare qui promet une surveillance 24/24h et 7/7j sur l’ensemble d’un parc d’équipements. À noter que son concurrent Siemens a aussi déployé son propre SOC. Pour rappel, un centre opérationnel de sécurité est traditionnellement un emplacement centralisé où une équipe de sécurité supervise, détecte, analyse et prend en charge les incidents de cybersécurité, quelle que soit l’heure. Ici, les deux fournisseurs cités insistent sur les outils d’IA qui leur permettent cette supervision, mais restent évasifs sur les ressources humaines dédiées. 

Les DSI français intéressés

Parti couvrir pour la deuxième année consécutive le congrès HIMSS, avec la délégation du Catel, Jonathan Lotz a pu remarquer l’intérêt des DSI qui l’accompagnaient pour ces SOC, “car ils ont pleinement conscience que la surveillance des équipements lourds connectés constitue un gros trou dans la raquette pour un établissement. Lorsqu’un établissement souhaite acquérir un scanner, ce n’est généralement pas sur le critère “sécurité du dispositif” que le choix se fait dans l’établissement, analyse-t-il. Il faut pourtant le sécuriser parce qu’aujourd’hui tout fonctionne en réseau et il n’est pas question pour un centre hospitalier de changer de matériel ou de challenger les constructeurs américains. Ces SOC leur offrent une solution et c’est une bonne nouvelle que les acteurs de l’imagerie se soient appropriés le sujet. Il nous faudrait le même type de solution pour les automates de préparation des pharmacies hospitalières et pour les laboratoires de biologie, qui sont les plus en retard”, conclut-il. 


La génomique au service de la médecine préventive et personnalisée

Emmanuel Canes, Directeur du développement business santé chez Dell

Si le système de santé américain est parfois critiqué pour sa logique de rentabilité, il présente l’intérêt d’être aujourd’hui le principal terrain d’expérimentation des approches populationnelles. Des systèmes de santé basés sur la valeur (comme Intermountain) sont aujourd’hui responsables de la santé de centaines de milliers d’Américains et axent leur philosophie du soin sur la donnée comme moyen de prévention. De moins en moins coûteuses en termes de stockage et de séquençage, les données génomiques représentent à cet égard un trésor d’informations pour prendre en charge les patients à un stade précoce. Utilisée également pour personnaliser les traitements contre le cancer, elle est devenue, en tous cas aux États-Unis, un must-have que chaque plateforme de données doit être capable de stocker et d’analyser.  Journaliste américain pour Healthcare IT Today, John Lynn va jusqu’à identifier la génomique comme la principale tendance de ce congrès HIMSS 2023. “J’estime à environ 10% la part des exposants qui parlent de ce thème, ce sujet a véritablement explosé”, témoigne celui qui participait cette année à son quatorzième congrès HIMSS.

De la recherche à la médecine personnalisée

Directeur du développement business santé pour Dell, Emmanuel Canes confirme cet intérêt croissant pour les données génomiques, et pas seulement aux États-Unis. “Nous avons optimisé nos plateformes pour ce genre de données et nous travaillons aujourd’hui en France avec beaucoup de CHU ou de CLCC qui font de la recherche, comme l’Institut Gustave Roussy ou l’Institut Curie. Il y a aujourd’hui une volonté d’investir autour de la génomique. Des financements ont été décidés pour mettre en place une plateforme par région. L’idée est d’avoir à terme 12 plateformes de séquençage. Les deux premiers bénéficiaires de ces plateformes ont été la région Rhône-Alpes, avec le projet AURAGEN, et la région parisienne, avec SEQOiA”, rappelle-t-il. 

Dell passe aujourd’hui une autre étape (nécessitant d’être beaucoup plus rapide que sur des projets de recherche qui peuvent exiger plusieurs jours ou semaines pour la phase de séquençage) en proposant avec TGen une infrastructure technique dédiée à la médecine personnalisée. Concrètement, des données d’anatomopathologie vont être collectées et fusionnées au travers d’une plateforme de stockage et de calcul, pour pouvoir construire une molécule adaptée à un type de tumeur et à un patient spécifique. “Le stockage des données coûte aujourd’hui moins cher, fait remarquer Emmanuel Canes, ce qui nous permet d’adresser ces traitements de plus en plus tôt et sur des plus gros volumes de patients”.


Outils de mesure à distance : plus précis et plus d’usages

Vincent Quere, responsable du business development et des partenariats chez Norbert Health

Lors du congrès HIMSS 2022, l’une des solutions stars du village consacré aux start-up innovantes (en termes d’afflux de visiteurs) était présentée par la start-up américaine veyetals. Elle promettait à partir d’une simple caméra de smartphone (comme le fait d’ailleurs la solution de la start-up française i-Virtual) de mesurer à la fois le taux de saturation en oxygène, le rythme cardiaque, la tension et le niveau de stress. La promesse, après plusieurs tests, n’était pas complètement tenue…Condamnant le bien-nommé patient à un immobilisme absolu pendant une trentaine de secondes, la solution affichait un message d’erreur lorsqu’une personne avait le malheur de passer en arrière-plan…et finissait par gratifier le visiteur essoufflé du rythme cardiaque d’un grimpeur du Tour de France. veyetals n’était plus présente sur HIMSS 2023, mais une petite dizaine d’autres start-up fabricant des outils de mesure des signes vitaux l’ont remplacé. À l’instar de la franco-américaine Norbert Health qui utilise non seulement la caméra pour mesurer les principales constantes (au travers du principe de photopléthysmographie) mais également un capteur infrarouge et un émetteur d’ondes radar. Objectif : améliorer la richesse et la précision des outils de mesure. 

“Ces outils sont actuellement en cours de validation par la FDA, précise Vincent Quere, responsable du business development et des partenariats chez Norbert Health. Le régulateur américain exige une étude clinique par constante mesurée”, explique-t-il. Trois études cliniques sont actuellement en cours, pour le rythme cardiaque, la température et la saturation en oxygène. L’an prochain, nous mènerons 3 autres études, pour le pouls, la pression artérielle et la fréquence respiratoire”. Dans la foulée de l’agrément FDA, la start-up entend obtenir rapidement le marquage CE médical, les études cliniques actuelles pouvant être utilisées pour valider la solution en Europe. 

Des outils tout-terrain

En cumulant trois différents capteurs, la caméra de Norbert Health entend concurrencer les entreprises du secteur avec une solution mieux adaptée au terrain et dont les résultats ne fluctuent pas en fonction de la luminosité ou des mouvements de la personne. Interrogé justement sur cet aspect lors d’une conférence de présentation, Alexandre Winter, le fondateur et CEO de Norbert Health, assure que sa solution “peut aussi être utilisée en boîte de nuit”. 

Si ce dernier cas d’usage a un intérêt relatif, il assure toutefois, s’il se vérifie, que la caméra sera capable de capter les constantes d’un patient dans un hall d’hôpital, lors de son admission. “C’est le premier cas d’usage auquel nous avons pensé, affirme Vincent Quere, notre outil permet de faire en 20 secondes toutes les mesures qu’un infirmier ou un médecin fait en moyenne en 7 minutes. L’autre cas d’usage, ajoute-t-il, est le patient monitoring” (la télésurveillance). 

Rappelons que Norbert Health a été créée en 2020 et qu’elle emploie aujourd’hui 20 personnes (12 en France et 8 aux États-Unis). À noter qu’elle n’était pas la seule start-up sur le salon HIMSS à utiliser la technologie radar comme outil de mesure des constantes vitales. La start-up canadienne Xandar Cardian en a même fait sa spécialité. Ses capteurs à fixer au mur (couronnés de trois prix de l’innovation lors du dernier CES) sont capables de détecter des micro-vibrations et des micro-mouvements si infimes qu’ils peuvent être utilisés pour mesurer le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire des personnes présentes dans une pièce. Une nouvelle promesse de débouchés pour la télésurveillance.


La “sustainability”, un terme omniprésent mais équivoque

Dr Rowland Illing, directeur médical d’AWS

Petite expérience : en tapant dans le champ de recherche du site officiel du congrès HIMSS 2023 le terme “sustainability”, 293 occurrences apparaissent. C’est peu dire que, cette année, le terme fut employé partout, au risque de perdre le visiteur étranger. Car le terme, qui peut se traduire à la fois comme développement (ou croissance) durable, durabilité, viabilité ou soutenabilité fait aujourd’hui office d’argument marketing, témoignant du caractère écologique des produits et solutions. “Tout le monde parle ici de croissance durable, note également Clément Goehrs, le CEO de la start-up française Synapse Medicine, installé aux États-Unis depuis un an. Il y a un gros aspect marketing autour de cette notion, tous les acteurs à qui je parle en ce moment aux États-Unis, ont pour objectif numéro 1 de parvenir à faire plus tout en réduisant les coûts, confie-t-il. La pression économique s’applique à tout le monde. Les gros acteurs ont une pression du fait de leur cours en bourse ; les plus petits l’ont aussi du fait du marché du financement. In fine, tout le monde se demande comment faire plus pour ses médecins, pharmaciens ou patients, tout en payant moins cher ou en ayant a minima des coûts égaux. La sustainability ? Cela traduit surtout l’effort des entreprises pour réduire leurs coûts. Aujourd’hui, la tendance de fond est la rationalisation, tant sur les usages que sur les business model”.

Le 18 avril dernier, le Dr Rowland Illing, directeur médical d’AWS, s’attachait à démontrer dans un exposé dans quelle mesure l’usage de la solution cloud du géant Amazon était bénéfique pour la planète, permettant d’éviter l’émission de millions de tonnes de CO2. Sans discuter la performance technique de la solution, rappelons qu’Amazon a, après avoir licencié 18 000 personnes l’an dernier, annoncé en mars dernier, le licenciement de 9 000 salariés supplémentaires, principalement dans la branche AWS de l’entreprise. 

Romain Bonfillon
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