Environ 20 % des candidatures ont été repoussées pour le label Digital Ad Trust

Quel crédit donner au label Digital Ad Trust (DAT), lancé par le SRI, l’Udecam, l’IAB France, l’UDA et l’ARPP en mars et visant à mettre en avant les sites médias respectant les bonnes pratiques publicitaires ? Si les parts de marché publicitaire de ces sites – et donc les choix d’investissement des annonceurs – constitueront le meilleur indicateur qui soit fin 2018, le taux de labellisation peut déjà faire figure de repère. La crainte d’une partie du marché était une attribution quasi-automatique du DAT, nuisible à sa valeur. Cela ne semble pas être le cas.

Jean-Paul Dietsch, directeur de l’ACPM, l’association qui mesure et audite – avec le CESP – le respect des critères des candidatures, a indiqué mercredi 20 juin, lors de la “Journée digitale”, événement dédié à la transparence et l’efficacité de la publicité en ligne organisée par l’IAB France, l’IREP et l’ACPM, que 20 % des candidatures ont été repoussées lors de la première vague en mars 2018 car elles ne respectaient pas l’ensemble des critères. Le chiffre a été légèrement moindre lors de la deuxième vague mi-juin. 69 sites (les consulter ici) ont obtenu jusqu’à présent le label : 36 en mars, puis 33 en juin (lire nos détails sur les critères de labellisation du DAT)