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Accueil > Médias & Audiovisuel > Cookies : comment les éditeurs recueillent-ils le consentement des internautes le 1er avril 2021 ?

Cookies : comment les éditeurs recueillent-ils le consentement des internautes le 1er avril 2021 ?

La CNIL avait laissé jusqu’au 1er avril pour que les sites qui souhaitent déposer des cookies sur les navigateurs de leurs visiteurs se mettent en conformité avec ses recommandations. À l’aide de son partenaire, Alliance Gravity, mind Media a donc passé en revue l’interface de plus de 300 sites d’information. Les pop-up bloquant sont sur presque tous les sites et l’interface “Continuer sans accepter” est majoritaire. Seuls quelques sites ont opté pour un cookie wall. 

Par Aymeric Marolleau et Paul Roy. Publié le 02 avril 2021 à 18h34 - Mis à jour le 20 janvier 2022 à 16h05
  • Ressources

En adoptant ses lignes directrices modificatives sur l’usage des cookies, le 1er octobre 2020, la CNIL avait laissé six mois éditeurs pour s’adapter, soit jusqu’au 1er avril. Six mois après une première étude des interfaces de consentement des principaux éditeurs français, mind Media a donc choisi ce jour-là pour renouveler l’exercice en analysant les choix de plus de 300 sites appartenant à 124 éditeurs différents, grâce à un script de notre partenaire pour ce dossier, l’Alliance Gravity.

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Certains éditeurs mènent des tests sur une partie de leur audience, il est donc possible que l’interface à laquelle le script et nos journalistes aient été confrontés ne soit pas représentative des principaux choix de chacun. Certains éditeurs ont également pu changer leur interface après notre analyse ou pourraient le faire dans les prochains jours. (voir méthodologie). 

Les pop-up presque partout

Alors qu’elles étaient minoritaires il y a deux ans et légèrement majoritaires à l’automne, les pop-up obligeant l’internaute à préciser son choix, positif ou négatif, avant de le laisser accéder au contenu, sont désormais largement répandues. Elles sont ainsi présentes sur 84,4 % des sites que nous avons visités. 

10,2 % des sites visités préfèrent une bannière qui n’empêche pas les internautes de consulter les contenus. Certaines leur indiquent qu’en poursuivant leur navigation, ils acceptent l’utilisation de cookies, par exemple pour de la mesure d’audience et le partage sur les réseaux sociaux. Le 1er avril, c’était le cas de France Football, AOC, Brut ou encore Le Canard Enchaîné. 

Une très faible proportion de sites sans trackers n’affichent ni pop-up ni bannière, dont Arrêts sur Images, Le Média, Médiacités et Society.

Continuer sans accepter

Sans surprise, la majorité des sites étudiés qui ont une CMP ont porté leur choix sur le dispositif, proposé par la CNIL en octobre, proposant aux internautes de “Continuer sans accepter”, sous la forme d’un lien en haut à droite de la pop-up, tandis que le bouton “Accepter” est mis en évidence (57,8 % du total et même 74 % du top 50 ACPM). Parmi les éditeurs qui ont choisi cette option, citons les groupes Bayard, EBRA, Figaro, Le Monde, M6, Sud Ouest, Lagardère, etc. Nous soulignions déjà cette tendance dans un précédent dossier.

La part des sites affichant le bouton “Refuser” en premier niveau a aussi progressé, de 5,1 % en octobre à 17,8 % en avril (mais 12 % du top 50 ACPM). Outre le groupe Perdriel (Challenges, Science et Avenir) et Skyrock, qui l’ont adopté depuis longtemps, c’est par exemple le cas sur les sites de NRJ Group, du groupe Centre France, de Radio France et Unify (TF1).

Certains sites dégradent toutefois plus ou moins fortement l’expérience des internautes qui refusent les cookies. Généralement avec un bandeau qui occupe la partie inférieure de l’écran pour appeler ces lecteurs à revenir sur leur décision ou s’abonner. C’est par exemple le cas de L’Équipe (plusieurs configurations sont testées dont : “Vous n’avez pas accepté les cookies. Pour soutenir L’Équipe, acceptez la publicité ciblée, ou abonnez-vous”), du Monde (“Pour soutenir le travail de toute une rédaction, nous vous proposons de vous abonner”) et des sites du groupe CCM Benchmark (“En nous empêchant de diffuser de la publicité ciblée, vous diminuez les moyens dont nous disposons pour vous proposer des contenus de qualité et gratuits”). 

De rares expériences de cookies walls

Alors que la Cnil a confirmé qu’elle jugerait de la licéité des cookie walls au cas par cas, très peu d’éditeurs ont mis en place ce type de dispositif. Le 1er avril, nous n’en avons observé que sur 24 sites appartenant à trois éditeurs : Webedia (à l’exception de l’Académie du Goût et Le bon guide), Prisma Media et Unify (pour Gamekult et ZDnet, lors de notre visite). 

La filiale de Fimalac propose ainsi de s’abonner pour 1 à 2 euros par mois pour accéder à ses services sans cookie publicitaire.

Les CMP de deux sites de Unify (TF1), Gamekult et ZDnet, proposent bien d’entrée aux internautes de refuser les cookies, mais cliquer sur “Je n’accepte rien” ouvre en réalité une deuxième pop-up, où ils n’ont plus le choix qu’entre “Je change d’avis et j’accepte tous les cookies” et “Je m’abonne” (sur Gamekult) ou “Je me connecte” (sur ZDnet). 

Prisma Media avait d’abord mis en place un dispositif comparable à celui affiché par Webedia, mais s’est heurté à un taux de rebond 30 % supérieur à celui enregistré avec sa configuration de base. Celle-ci comprenait des boutons “Accepter tout” et “paramétrer”, et le scroll valait consentement. 

Depuis le 20 mars, une fenêtre avec un lien “Refuser et s’abonner” davantage dissimulé en haut à droite a été adoptée. Ce lien renvoie vers une page d’abonnement à un “Pass Prisma Media” sans publicité, pour 4,99 euros par mois. L’accueil des internautes est meilleur puisque l’éditeur revendique un taux de rebond seulement 7 % supérieur. 

Les éditeurs devront gérer un trafic sans consentement en hausse de 10 à 30 points

Pour le moment, très peu d’utilisateurs franchissent le cap en souscrivant à une offre payante, assez peu mise en avant. “Il s’agit d’une solution transitoire. Une fois que ce modèle sera accepté, l’objectif est d’intégrer davantage l’utilisateur dans le parcours d’offre payante”, explique Gaël Demessant, directeur programmatique et yield de Prisma Media Solutions.

Il indique que Prisma Media va travailler dans les trois à six mois à proposer des offres payantes “plus engageantes”, pour un accès à l’ensemble des sites de l’éditeur. Le groupe souhaite conserver un dispositif de cookie wall tant qu’il ne reçoit pas d’avis contraire de la Cnil. “Aujourd’hui, étant donné les résultats, on ne voit pas pourquoi on reviendrait en arrière. Mais nous restons conscients que nous devons sans cesse faire évoluer notre configuration”, ajoute Gaël Demessant.

Enfin, une cinquantaine de sites disposant d’une CMP ne proposent ni “Continuer sans accepter”, ni “Refuser”, ni cookie wall. C’est par exemple le cas du Télégramme, de Valeurs Actuelles, de Vice et Dailymotion. 

Didomi domine toujours le marché des CMP

Comme mind Media l’avait déjà indiqué ces derniers mois, Didomi est de loin la CMP la plus adoptée par les éditeurs français. Le 1er avril, elle figurait ainsi sur 172 des sites analysés par Alliance Gravity. Quantcast était sur 22 (dont ceux du groupe Perdriel, de NRJ Group et d’Editialis) et Sourcepoint sur 15 (dont ceux de Prisma Media, de sa filiale Cerise, du Point et de Vice). Certains sites utilisent leur propre CMP, dont Dailymotion et SFR.

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Méthodologie

Le 1er avril, notre partenaire, Alliance Gravity, a analysé à l’aide d’un script les interfaces de consentement de 314 sites web appartenant à 124 éditeurs français majeurs afin de connaître la façon dont ils recueillent, sur desktop, le consentement de leurs visiteurs. Nous avons complété ou précisé certains choix. Certains éditeurs mènent des tests sur une partie de leur audience, il est donc possible que l’interface à laquelle le script et nos journalistes aient été confrontés ne soit pas représentative des principaux choix de chacun. Certains éditeurs ont également pu changer leur interface après notre analyse. Pour toute question ou remarque, contactez-nous : datalab@mind.eu.com

Aymeric Marolleau et Paul Roy
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