Les LLM corporate, nouveaux espoirs de monétisation pour les éditeurs ?

Le marché des LLM d’entreprises ouvre un nouveau champ de monétisation pour les éditeurs d’information, relatent deux articles publiés par Digiday le 16 et le 17 octobre. Les éditeurs seraient de plus en plus nombreux à signer des accords de licence pour permettre à des entreprises d’exploiter leurs nouveaux contenus ainsi que leurs archives, dans le cadre de LLM internes. C’est notamment le cas de The Economist, qui par ailleurs refuse de signer des accords de licence avec les grands fournisseurs d’IA générative. Factiva, la base de données informationnelles de Dow Jones, opère de son côté une marketplace BtoB de contenus sous licence pour les entreprises, qui délivre déjà des rémunérations basées sur les requêtes aux éditeurs. Ce qui pourrait lui permettre à l’avenir de négocier des accords pour le compte des 5 000 éditeurs de sa marketplace, avec OpenAI par exemple.    

À retenir. Les accords de licence bilatéraux avec les grands fournisseurs d’IA générative ne sont plus, aujourd’hui, les seuls espoirs de monétisation de leurs contenus pour les éditeurs d’information. De nombreuses initiatives de marketplaces voient actuellement le jour, bien qu’aucune ne prenne pour l’instant l’ascendant, ni ne génère de véritables revenus pour les médias. De leur côté, certains consommateurs de contenu “humains” ont déjà pris l’habitude de stocker progressivement les contenus qui les intéressent dans des outils d’IA générative afin de pouvoir les interroger par la suite en cas de besoin.